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Roy Batty
161 abonnés
215 critiques
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5,0
Publiée le 25 septembre 2014
"Rosemary's Baby" est le premier film américain de Roman Polanski et c'est l'une de ses plus grandes réussites. Adapté du roman d'Ira Levin, il suit un jeune couple qui s'installe dans un grand appartement new-yorkais, considéré par certains comme hanté. Très vite, le couple de personnes âgées qui habite dans l'appartement voisin va s'immiscer dans leurs vies et Rosemary va sombrer dans une profonde paranoïa. Malgré un rythme lent, le film est une réussite incontestable, grâce à son scénario retors, qui laisse planer le doute. En effet, on ne sait pas, pendant longtemps, si la conspiration dont se pense victime Rosemary n’est que dans son imagination ou belle et bien réelle. On ne le saura qu’à la toute fin, même si son bébé ne nous est jamais montré. C’est tout le talent de Polanski de suggérer l’horreur au lieu de la montrer, ce qui est d’ailleurs la recette des meilleurs films du genre. Après "Répulsion" et avant "Le Locataire", le réalisateur polonais aborde à nouveau les thèmes de la folie et de la paranoïa, dans un film au climat malsain. Mia Farrow livre une des ses meilleures prestations. John Cassavettes avait accepté de jouer dans le film pour financer son prochain long-métrage, et ma foi, il est très juste. Quant à l’oscar pour Ruth Gordon, il me semble mérité, car elle parvient à rendre son personnage sympathique et innofensif (bien que très envahissant) alors qu’il n’en est rien en fait. Enfin, la musique de Krzysztof Komeda est très inspirée (le thème principal est mémorable).
Un bon film de l'excellent R.Polanski qui nous offre avec cette adaptation un grand film intriguant rempli de mystères, les mésaventures de ce couple ( M.Farrow et J.Cassavetes impeccables ) venu s'installer dans un appartement aux antécédents maléfiques pour pouvoir faire leur vie devient un véritable cauchemar pour Rosemary prête à tout pour "garder" son bébé. Une montée dans l'angoisse maîtrisée tout au long du film pour un résultat étonnant.
Un classique de l'horreur même si l'aspect psychologique l'emporte sur les effets horrifiques habituels. Angoissant (plus pour les femmes encore) et captivant, la terreur s'immisce par petite touche progressive. Mia Farrow est d'une fragilité dingue, touchante.
Faut-il parler de ce classique d’entre les classiques du Fantastique n’ayant pas pris une ride par ailleurs doté de ces visions richement détaillés , et ou à l’intérieur duquel cette riche architecture new-yorkaise pleine de faconde joue même 1 rôle ; Arrivé sans aucun doute à une période charnière ou l’Amérique commençait à s’interroger sinon à contempler le doute - et donc débuta à cahoter… - du fait de ces vilains ; et puis portant l’un des meilleurs rôles de Cassavetes et d‘acteurs + ou - connus jouant des rôles à double fond ( et/ou sinon de traîtres certains ! ) , et enfin il est certain qu’on peut aimer ou détester cet oeuvre tirée du roman d’Ira Levin évitant tout misérabilisme puant , mais toutefois encore moins ambigu que le livre ; - qui laissait quant à lui plus de doutes sur la (pré)supposée paranoïa de Rosemary / Mia Farrow !..
"Rosemary's baby" fait partie de la trilogie se déroulant en appartemment dirigée par Roman Polanski . Avec le très bon "le locataire" et "répulsion" que je n'ai pas vu , ce film constitue sans hésitation l'un des sommets de la carrière du cinéaste européen . Il est à voir premièrement pour le suspens . On peut alors le considérer comme un film où l'angoisse est omniprésente . Polanski atteint l'apogée de son style en matière d'épouvante . Ici , l'intrigue est bien introduite et le suspens monte de plus en plus pour atteindre un haut niveau de frisson . On ne sait plus à qui faire confiance , on ne sait pas ce qu'il faut croire , on est comme enfermé dans cet appartemment dont on ne peut plus sortir . Cette angoisse est accentuée par l'emploi paradoxal comme musique de fond de la célèbre "lettre à Elise" de Beethoven qui laisserait croire que tout va bien . Polanski filme avec brio une intrigue qui va jusqu'à la limite de la folie . Le suspens monte progressivement , donc , mais malheureusement se casse un peu sur la fin qui déçoit . Le scénario était jusque-là exellent et les personnages fascinants . Mia Farrow est exceptionelle en mère victime et sans cesse inquiète , John Cassavettes exelle dans un rôle à contre-emploi et à double sens . Le scénario propose également une réflexion intéressante sur le couple , la confiance entre un mari et sa femme , et le fait qu'on ne connait sans doute jamais vraiment ceux qui nous entourent . C'est aussi parce que ces thèmes-là nous angoissent inconsciemment que Polanski parvient à nous faire réellement flipper . "Rosemray's Baby" est un superbe film d'épouvante tant sur la forme que sur le fond . Dommage que le final déçoit un peu , mais cela n'empêche qu'il serait idiot de passer à côté de cette leçon de cinéma à suspens ...
Roman Polanski signe là une oeuvre tout à fait remarquable(malheureusement pour lui, il a du en payer la terrible conséquence que l'on sait du fait de certains individus n'ayant pas du tout apprécié ce film). Dès le début, le spectateur est plongé dans une atmosphère inquiétante qui prend de l'ampleur au fur et à mesure que le film avance. Ce dernier constate avec effroi comment Rosemary se fait manipuler par son entourage et l'impuissance de ses tentatives pour lui échapper lorsqu'elle comprend se qui se passe. Les vieux voisins du jeune couple se tranforment lentement mais sûrement aux yeux du spectateur jusqu'à livrer leur vraie personnalité qu'on devine tout de même un peu au début. Incontestablement, Rosemary's Baby est de la même veine qu'Angel Heart.
Rosemary's Baby, sns conteste l'un des chef d'oeuvre de Polanski. Second volet de sa trilogie sur les apartements maléfiques, le film aborde rajoute un autre théme majeure dans l'oeuvre du cinéaste la sorcellerie, en effet les voisins gentil jusqu'a l'ecxé de Rosemary sont-ils des sorciers et veulent-ils lui prendre son enfant pour leur rite. Tout le film repose sur cette question, Rosemary est-elle folle ou bien est-elle réellement victime d'un complot. Le film est extrémement dérangant surtout la scéne du viol par le diable qui est si ambigu, ou bien alors le visage pâle et blanc a l'ecxés de Rosemary, et le filmn se passe dans ce climat angoissant ou l'on croit tour a tour à ce que dit Rosemary ou bien ou l'on pense qu'elle est folle. Mia Farrow montre trés bien cette ambiguité du personage. Pour en revenir a la sorcellerie nous ne savons pas grand chose de celle ci juste des événement ou des objets mystérieux ce qui crée une athmosphére fantastique. Enfin le film est bien qu'opressant plein d'humour rien qu'a voir ce début avec la musique douce et le titre en rose nous apparait totalement ridicule lorsque l'on voit la suite, la film commence comme un soap et finnis comme un cauchemar. Ensuite les voisin soupçanné de sorcellerie sont trés amusants quand on les voix joué la comédie de la bienveillance a Rosemary's alors qu'il la donne en pature a Satan. En bref un chef d'oeuvre du fantastique et du cinéma en général.
Monde "horribilo-onirique". Enfermement --> où sont passés les gens de la vraie vie? L'ambiance créée est saisissante, pesante, la solitude n'a jamais été aussi bien exploitée par Polanski. Mia Farrow livre une prestation très juste qui s'intensifie jusqu'au twist final! Une chose est sûre: baby blues annulé.
Un chef-d'oeuvre. Que dire de plus ? Ou plutôt, que peut-on trouver comme défaut à ce film ? Je ne sais pas. En réalisant ce "Rosemary's baby", Roman Polanski réussit là un coup de maître. Certainement son meilleur film avec "Chinatown". Tout juste peut-on imaginer que le réalisateur s'est un peu inspiré de la "Maison du diable" de Robert Wise... Et encore ? Tout est d'une perfection rare dans ce film, autant son interprétation (Mia Farrow est éblouissante) que sa mise en scène, son scénario ou son atmosphère impressionnante. A croire que Roman Polanski a voulu placer là, d'un bloc, toutes ses influences, sa fascination pour les films à suspense, son goût inattendu pour le fantastique. Un film terrifiant et d'une maîtrise rare.
Un soit-disant chef d'oeuvre qui n'en est pas vraiment un! Polanski a fait beaucoup mieux c'est clair et net! Aucun tension n'apparaît vraiment, je n'ai pas eu de frayeurs. Dommage, je m'attendais à beaucoup mieux. Surtout que pour tirer quelque chose du film ce n'est pas facile. Décevant
"Rosemary's Baby", réalisé en 1968 fut déterminant dans la carrière de Roman Polanski, lui offrant un succès nécessaire pour mener à bien financièrement d'autres projets par la suite. Si aujourd'hui encore, il possède une cote de popularité importante auprès des cinéphiles, il n'en demeure pas moins extrêmement classique dans son déroulement. Commençons toutefois par le meilleur et admettons que le cinéaste a plus que bien mené son affaire, gérant avec une grande facilité les conventions du genre, faisant progresser à sa guise son intrigue, introduisant les séquences fortes aux moments voulus, le tout à travers une tension assez bien tenue et quelques délires visuels bienvenus. La mise en scène est construite autour de bonnes idées et n'a pas recours à un bombardements d'effets gratuits : Polanski suggère beaucoup, montre un peu mais toujours dans un souci de décalage presque désinvolte relativement intéressant. En témoigne notamment la musique ou les décors, tout sauf gothiques. L'interprétation est convaincante, toutefois je ne placerai pas Mia Farrow en première ligne : en effet, John Cassavetes, bien plus dans le ton lui vole à mes yeux clairement la vedette. Les 2h20 passent vite sans que l'on ne termine le film entièrement satisfait, tout simplement parce qu'il n'a pas grand-chose de surprenant : histoire classique de paranoïa avec comportement maternel ultra-protecteur et tout le tralala, liens du sang un peu bidons, frontière avec l'au-delà et éléments de sorcelleries prévisibles... Polanski a ommis de creuser vraiment les caractères de ses personnages et faire prendre à son scénario une tournure un minimum originale. Comme vous l'aurez compris, "Rosemary's Baby" est donc plus que plaisant mais peine clairement à sortir du cadre du film de genre dans la mesure où il n'offre rien de plus qu'un honnête divertissement un brin retranché dans un univers fantastique peut-être trop marqué.
Rosemary's baby est un des films de Polanski que j'ai le plus aimé, et pourtant la première fois que je l'ai regardé, (c'est la seule fois d'ailleurs), je n'étais pas trop consentant. dans Rosemary's baby Le suspence et l'angoisse sont à leur comble servi d'une interprétation réussi de Mia Farrow. Mais le mari de celle-ci n'est pas mal du tout non plus en belle pourriture!!