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Artriste
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4,0
Publiée le 1 novembre 2021
Pour son cinquième film en tant que réalisateur, Roman Polanski signe avec Rosemary's Baby un très bon film. L'histoire qui est une adaptation d'un roman nous fait suivre un jeune couple qui va s'installer dans un nouveau logement à Manhattan. Seulement entre les murs mal insonorisés et des voisins âgés envahissants, la jeune femme qui attends un enfant va développer une paranoïa lui laissant penser que son entourage en veut à son futur bébé. On se retrouve rapidement happés par cette atmosphère inquiétante qui prend son temps à se mettre en place mais qui bascule petit à petit dans l'angoisse. Il ne se passe pas beaucoup d'action, le cœur de l'intrigue se situant dans les relations entre les différents protagonistes. Et il faut dire que ces personnages on tous un rôle important qui fait qu'on a envie de connaitre le dénouement. Les acteurs qui les interprètent sont très appréciables avec en tête une Mia Farrow qui va se retrouver de plus en plus isolée, sombrant dans la folie et un John Cassavetes dont on doute de sa sincérité. Les autres acteurs sont tout aussi convaincants et importants au récit notamment Ruth Gordon ainsi que Sidney Blackmer, les voisins aussi gentils qu'énigmatiques. Les dialogues eux sont appréciables. Visuellement la réalisation de Roman Polanski ne fait pas de merveilles mais se veut diablement efficace, on se sent prisonnier de cet appartement comme Rosemary. La b.o. pour sa part est discrète, jouant parfaitement son rôle de musique d'ambiance afin d'accentuer la menace. Reste une révélation finale à la hauteur de l'attente qui est peut-être un poil longue mais satisfaisante. Pour conclure, Rosemary's Baby est une bonne œuvre qui mérite d'être vue.
"Rosemary's baby", sorti en 1968, n'est pas seulement le chef-d'œuvre de Roman Polanski : c'est l'un des sommets du 7ème art. Un thriller envoûtant comme la magie noire, qui culmine dans une scène finale terrifiante et sublime.
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5,0
Publiée le 18 juillet 2024
L'ombre de Sharon Tate - assassinèe sauvagement selon les rites d'une secte quelque temps après le tournage - plane sur ce terrifiant classique du flm d'èpouvante de Roman Polanski qui rejoint le cercle restreint des films qui ont fait rèfèrence! Qui n'a pas frissonnè en voyant pour la première fois, "Rosemary's Baby" (1968), se lève et le jure haut et fort! Avec ses cheveux courts, son aspect androgyne et son teint pâle, Mia Farrow, âgè à peine de vingt-trois ans, trouve dèjà l'un de ses meilleurs rôles tant elle a su si bien s'incarner dans ce personnage de femme enceinte d'un bèbè dèmon qui donne l'impression d'être dans un cauchemar èveillè! On se demande même si on ne fait pas parti de la conspiration tant tout ce que l'on voit à l'ècran est rèaliste, trouble, ambigu et satanique à souhait! En tèmoigne la prèsence de John Cassavetes, Ruth Gordon, Sidney Blackmer et Ralph Bellamy, tous saisissants dans les seconds rôles! A noter qu'une suite à la tèlèvision a vu le jour en 1976 sans pour autant surpasser l'original! Un choc...
Ce film a traumatisé toute une génération de spectateurs, à l’instar d’un « Psychose » ou d’un « L’Exorciste », en effet, Roman Polanski y aborde l’épouvante comme personne. L’intrigue se déroule dans un immeuble assez cossu, dans une lumière apaisante, qui conduit à décupler la peur et le malaise. Étant agnostique, Polanski ne pouvait traiter cette histoire de complot satanique au premier degré, il laisse alors planer le doute, un doute atroce et déroutant, qui donne de la dimension à tout un film, une dimension paranoïaque. Mia Farrow, en proie aux forces du mal, est bouleversante. « Rosemary’s Baby » est le chef-d’œuvre absolu de l’horreur suggestive.
bien avant "Damien la malédiction" et "l'exorciste" le théme du malin réincarné en chère tête blonde a été mis en vedette dans "Rosemary' baby". Pour moi ce n'est peut être pas un chef d'oeuvre signé Roman Polanski mais j'avoue que ce classique réunissant John Cassavetes et surtout Mia Farrow (alors peu connue) résiste plutot bien à son plus d'un demi siècle d'existence (le bébé a vu le jour en 1968). L'angoisse transpire encore de la pellicule sans aucun effet spécial ni jump scare (comme quoi) si ce n'est un peu de talc blanc sur les joues de Mia Farrow pour lui donner mauvaise mine. Pas un chef d'ouevre donc pour moi mais un grand film. 4 / 5
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 4 mai 2021
On peut à peine décrire ce film comme un film d'horreur. Plus que tout c'est une blague et une mauvaise blague en plus. J'aime les films lent mais il ne se passe rien dans cette histoire. Il n'y a qu'un ou deux développements significatifs de l'intrigue et ils sont si espacés qu'au deuxième on s'en moque. Le pire est qu'il est raconté du point de vue d'une personne totalement impuissante. Elle est mise dans une situation désastreuse. Mais elle a le QI d'une enfant de 12 ans pour ne pas être capable de s'en sortir. Littéralement chaque fois qu'elle fait quelque chose de bien elle se retourne et fait cinq choses de mal. Et comme si cela ne suffisait pas, après avoir assisté à ce film incroyablement frustrant il vous offre une fin qui n'apporte aucun bénéfice. Tout ce qu'elle fait c'est renforcer la nature du personnage principal et tout ce qui n'allait pas avec le film pour commencer. Pour que Rosemary's Baby soit considéré comme un classique je ne peux que supposer qu'il y a un tas de gens qui se souviennent du bon temps et qui vivent dans le déni de films comme celui-ci. J'étais excité à l'idée de regarder ce film avec tout le battage médiatique qu'il a suscité et je ne suis pas opposé aux vieux films. Mais c'était tout simplement mauvais...
Bonne surprise, un film bien construit envoûtant où le rêve et la réalité s'entremêlent du coup on ne sait jamais sur quel pied danser. L'angoisse monte crescendo et on en vient à en être mal à l'aise tellement le film est bien réalisé. Les performances de John Cassavetes et Mia Farrow sont monstrueuses, de plus la musique angoissante dès le début donne le ton. Moi qui ne suis pas fan de ce genre, j'ai été épaté par celui-ci même s'ils subsistent quelques longueurs et que la fin est un peu bâclée à mon goût par rapport au reste.
Avec « Répulsion », Roman Polanski avait, avec son talent de metteur en scène majeur du 7ème art, déjà sondé les arcanes de l’épouvante et de la paranoïa. Abordé comme jamais, il est devenu au fil de sa filmographie une référence en la matière. Il n’use pas des facilités du genre avec ses clair-obscur (ici tout est clair et blanc), ni ses ombres ou ses zones d’ombre, ni ses lieux inquiétants. Et c’est bien ce degré élevé d’épure qui condamne le spectateur de se poser des questions sur la santé mentale de Rosemary. Vit-elle un gigantesque complot ou est-elle victime de problèmes psychologiques dus à sa grossesse. Polanski instille un malaise permanent et une sensation d’inconfort par petites touches et durant 2 heures15 sur un faux rythme qui pourrait être bien ennuyeux. Il s’évertue à mettre en place une atmosphère malsaine. Pourquoi ces voisins sont si prévenants ? Pourquoi son mari a un comportement si étrange ? Comment est-il devenu si soudainement un comédien à succès ? Lui veut-on du mal à elle ou à son bébé ? Menace sataniste ou psychose, son espace privé est envahi par les voisins, les minces cloisons, un fœtus au comportement étrange. L’invasion progressif de son espace physique et mental va jeter un immense voile sur sa démence clinique ou à l’inverse, de sa seule vaillance d’esprit face à une communauté. Les lettres roses du générique tout comme la gentille berceuse en fond sonore laissent bien à penser que tout va bien dans le réel. Mais dans ce film, c’est le possible que l’on suspecte être réel, et qui s’avère in fine être la seule et unique réalité : Rosemary porte en son ventre l’antéchrist, et ses voisins sont des satanistes qui ont convaincu son mari de laisser sa femme se faire violer pour s’assurer du succès dans sa carrière d’acteur ? Il n’y a qu’une réalité et elle est effrayante. La dernière scène est un must du cinéma et lève tout ambigüité : le cauchemar est devenu réalité et fait de ce film un chef d’œuvre absolu d’horreur suggestive. Drame faustien au travers du mari, condamnation des croyances ; mais aussi une réflexion sur nos sociétés. En couverture du Times, on peut lire « Dieu est-il mort ? ». Avec l’émergence de la société de consommation, la mise au pilori des valeurs judéo-chrétienne, certains croyants comme Rosemary voie leurs croyances ébranlées et ne savent plus s’orienter. Un incontournable du 7ème art par un réalisateur majeur. tout-un-cinema.blogspot.com
Comment tirer le maximum d’un scénario ! Le génie de Polanski dans ce film est de nous confiner (un mot d’actualité !) dans une atmosphère perpétuellement dérangeante et malsaine sans qu’il n’y ait une seule scène gore. J’ai adhéré totalement aux méfiances puis aux inquiétudes grandissantes de l’adorable Rosemary superbement incarnée par Mia Farrow.
Un film d' horreur psychologique sans gore, tout se passe dans l' imaginaire de l' héroïne.Le meilleur rôle de Mia Farrow hallucinée.un John Cassavetes inquiétant à souhait
Après quatre long-métrages entre la Pologne, la France et le Royaume-Uni, Polanski traverse l'Atlantique en 1968. Premier film hollywoodien du cinéaste, "Rosemary's Baby" fut déterminant dans sa carrière. Sa traversée s'avère en effet un coup de maître. Adapté du roman de Ira Levin, il s'agit certainement de l'un des plus grands films sur la suggestion. Le cinéaste signe plusieurs coups de génie nous faisant croire à la paranoïa comme à l'incroyable. Avoir su instiller autant le doute au sein du spectateur est donc l'un des points forts de "Rosemary's Baby". Polanski dresse en outre un portrait terrible de la famille et du rêve américain, au milieu duquel trône Mia Farrow, merveilleuse de candeur. Un film qui est également une date pour un sous-genre : celui des films sataniques qui vont pulluler la décennie suivante, "L'Exorciste" en tête.
Film a voir si vous l'avez zapper ,film ou on se pose des questions, de l'intrigue, du stress...Les acteurs jouent bien bien réalisé reste tout de même un classique ,avec une fin étonnante et prévu pour certain. Bien ,ma note 3.5
Le film est à remettre dans le contexte de l'époque, il ne faut pas l'oublier. Evidemment qu'il a vieilli il a plus de 50 ans mais reste assez efficace malgré tout. Le scénario est bien, un peu obscure toute cette histoire en y réfléchissant bien mais ça fonctionne. Le mari est à baffer du début à la fin. Et d'ailleurs je n'ai pas vraiment aimé la fin que je trouve assez décevante au vu de la trame générale du film. Pas un chef d'oeuvre mais pas mal.