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    Les Amants du Pont-Neuf
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    maxime ...
    maxime ...

    235 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2023
    " - Elle va s'endormir et moi je serai seul ! "

    Les Amants du Pont-Neuf est une constante dans mes rendez-vous, à chaque fois, il me semble l'aimer davantage. Il est certain qu'il est mon film de Leos Carax préféré, celui que je connais le mieux mais qui reste toutefois, j'insiste, celui qui me sera toujours comme étant le plus beau, si imparfaitement beau ... Pourtant, il y'a du sordide, ces premières minutes ne nous épargne pas ses tronches et corps ravagés, par des excès de vie et de mort, l'un ne va pas ici sans l'autre.

    On entre à toute vitesse dans ses rues de Paris. A bord d'un véhicule qui fuse, auprès de ses deux corps, en premier à distance, effleuré pour l'une par le bolide, percuté pour l'autre par ce dernier. La ganache éraflé, la cheville brisé par l'accident ne le touche néanmoins pas vraiment, sa douleur est endormit, pour cette insomniaque chronique, que seul la buvette et les cachets soignent. Le pas n'est pas aussi saccadé chez elle que pour lui, elle chancelle sous un poids, plus lourd encore. En atteste, cet œil bandé, par ce pansement proéminent qui ne l'empêche pas de constater ce type sur la chaussé, qu'elle pense raide mort avant de s'enfuir. Il ne l'est pas encore, ramassé par cet autocar de laissé pour compte, il traine sa carcasse à la force de ceux qui le porte, comme ils et elles le peuvent ...

    De ce refuge, on ne retiens que les coups, la crasse, la nuit qui se termine. Son jour n'est pas aussi chargé. Il ne reluit pas pour autant. Il soigne les blessures, avec quelques promesses auquel on ne croit pas trop, par manque d'envie, par gout et habitude de cette vie-ci ...

    Le retour au Pont, domicile du sans abri, des retrouvailles avec ce compagnon, à première vue violent, peu avenant, avant de changer complètement pose le jalon d'un lieu ou le passage est interdit, hormis pour les habitués. L'arrivée de cette femme, est vu comme une menace par le plus vieux, comme une étrangeté pour le plus jeune. Un second jeu d'observation entre celui-ci et cette dernière s'opère. Cette fois, c'est elle qui est au plus près du sol, et lui qui la découvre dans l'obscurité du soir. La peinture qu'elle a faite de lui nous apparait, à lui comme à nous, à cet instant, la fascination nous contamine avec. Les présentations se font, dans la violence de Hans, qui lui indique la sortie, puis entre Alex et cette dernière, Michelle, lorsque celui-ci manigance un repêchage. C'est dans sa faiblesse qu'il découvre sa vie qu'elle fuit, son malheur. Sa vue qui met les voiles, tout comme l'amour qu'elle porte à un autre, ayans mis les amarres également.

    S'ensuit un autre concours. Il et elle se courent après, dans l'ignorance l'un de l'autre, avant de s'afficher pleinement. La scène ou Alex va travailler, ou il crache son feu dans sa chorégraphie sous son regard à elle est d'ailleurs magnifique. Le film l'est de bout en bout, mais j'aime particulièrement ce moment. La débauche d'énergie qu'elle dévoile dans le métro, lorsqu'elle entend la musique de celui qu'elle sait la jouer de la sorte et sa tentative à lui de la contrer est une autre jolie séquence, aussi brute soit-elle !

    Le mensonge, le tout premier est ici débusqué, trompé et amène à une vision que l'on ne sait réelle ou non. La force de cet instant de fragilité débouche sur un " Amour ". Un tir, des tirs, de l'alcool, une crise sous l'auspice des festivités d'un 14 Juillet, de ces feux d'Art-ifices entraine une farandole sur un pont qui continue avec les années de me surprendre. J'ai beau revoir cette parade, en boucle, elle me met dans touts mes états encore une fois ! La musique qui s'enchaine, cette agression de fonctionnaire et le vol de son bateau pour faire du ski-nautique sur cette eau de Paris me chamboule, reflète et suinte de la poésie de Carax pour ses personnages qu'il bouscule ...

    Le trousseau de Hans, offert à Michelle qui en larme lui hurle ses errances, son manque de voir cette toile qu'elle ne peut plus redécouvrir, et sa solution à lui est une autre plaie béante à cet instant. Je ne cherche pas mes mots, il s'impose devant la confidence de la " douleur " qu'il lui dicte, qu'elle approuve et dérive à sa guise. Une liberté, une preuve, un manifeste aussi dur soit-il ! Partir et vivre, à moitié donc ...

    Sur la plage, nus, à détalés comme des dératés, à hurler leurs noms, sans horizons mais avec la mer qui berce, elle toujours. Bowie la nuit, dans cette ruelle qui dort, que les intérieurs résonnent est à mentionnés juste à coté de cette prise d'air. La combine pour le fric qui s'impose ensuite, n'est que semi-partage, à l'image d'un clapotis de boite qu'il ne souhaite pas. Il manipule sa fin, dans une culpabilité qui lui laisse endosser. Il encaisse lui aussi plus tard une peine, qu'il tente d'oublié dans l'alcool, comme au départ, dans sa mutilation qu'il n'arbore plus sur le front, mais sous sa veste, des plaies à coup de tesson qui le marque au sang. Les coups qu'il et elle échange avant la découverte des blessures sont cependant encore plus brutaux et terrible. Sa joie fugace, éclairé à la bougie par Hans qui la porte sur son dos est de suite entériné par cette colère ! Quand à ce dernier, il tombe et coule, sans que l'on ne revoit son visage lourd des stigmates qu'il a jusqu'ici arboré ...

    Les cheveux d'Alex poussent, la cécité de Michelle avance, ils semblent toutefois être plus unies que jamais dans ce métro qu'ils traversent dans des confidences de tendresse, de jeu, entre eux, jusqu'au cabrioles de ce dernier qui découvre la fin de ce partage pour des affiches qu'il détruit immédiatement. " Pour moi, tu dois tout faire en grand ! "

    Le feu n'y change rien, elle disparait par l'intermède de la radio offerte, avec un message qui le ramène à sa haine de lui-même. Son geste est cette fois irrémédiable. Le sort ne s'arrête pas à sa main mutilé, il se fait passer à tabac par les officiers de police qui le somme d'avouer son crime. Le jugement est sans appel ...

    C'est entre ses quatre murs qu'il et elle se retrouvent. Avec ses yeux soignés et sa main à lui pansé. L'échange est rude, silence et confession amène cependant des promesses. On les verra prendre effet, mais pas vraiment comme prononcées. Le Pont réouvert, sous la neige de ce réveillon prône le retour de la boisson et des rires, des cris, des heurts ensuite ... La promesse de Havre à bord de la péniche qui s'éloigne redonne un nouveau souffle à ses amoureux transits, enfin prêt à rire et à chanter au même moment !

    Ce film est un des plus magnifiques que j'ai pu voir. Aussi ardant et passionné soit-il, il témoigne d'un authentique moment de fureur et de colère dans une quête à poursuivre, coute que coute ! Leos Carax laissera un long-métrage pour la postérité !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 133 abonnés 5 096 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 octobre 2021
    Je ne savais pas que LC avait un côté fellinien…
    Tout est dit sur le style sauf si vous aimez Fellini, ce qui n’est pas du tout mon cas c’est certain.
    Une monstruosité cinématographique digne de son modèle.
    Si vous voulez voir des clochards, allez plutôt voir l’humanité d’un certain Jugnot avec son époque formidable.
    Santu2b
    Santu2b

    247 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2016
    Cinéaste peu prolixe, Leos Carax réalise en 1991 "Les Amants du Pont-Neuf" avec pour couple vedette Denis Lavant et Juliette Binoche. Celle-ci retrouve le cinéaste plusieurs années après leur première collaboration sur "Mauvais Sang". Alors que d'importants travaux sont entrepris sur le plus fameux pont de la Seine, deux SDF se rencontrent. L'une est une peintre bientôt aveugle et l'autre un jeune homme n'ayant jamais connu l'amour. Leur rencontre va permettre si l'on peut dire la guérison de ces maux. Tous deux vont rire, crier, courir sur la plage... En somme une chronique résolument erratique avec en toile de fond les commémorations du bicentenaire de la Révolution française. Un film qui à lui seul témoigne de l'univers singulier de Carax. Une expérience contemplative bien servie. Mais d'un autre côté, on ne peut s'empêcher de trouver le temps long et ne pas adhérer à un franc support hermétique. À chacun de l'appréhender.
    Marie-Saphire Von HANOVER
    Marie-Saphire Von HANOVER

    17 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Je ne sais pas quel but avait Leos Carax quand il a raconte cette histoire. Est ce qu'il a voulu raconter une histoire d'amour que je ne trouve pas très crédible ou est ce que qu'il a voulu dresser un statut quo sur la condition des sans abris a Paris? En tous cas il n' y a que les 15 premières minutes qui laissent entrevoir la dangerosité de cette expérience. Parce que c'est bien comme une expérience que le réalisateur décrit cette situation. Juliette Binoche ne semble pas souffrir du manque d’hygiène, ni elle elle est gênée par l'inconfort des pierres sur lesquelles elle dort, ni elle a chaud ,ni elle a froid ni elle est tenaillée par la faim. Son copain Alex encore moins! Ils semblent apprécier cette vie de clodo, ou ils ne rendent de compte a personne, vie de clodo qui n'est rien d'autre qu'une expérience épouvantable. ils profitent de Paris comme un décor devenu leur intérieur... Heureusement le film finit bien, ça donne une lueur d'espoir. Mais il y a une scène qui met en évidence la manière dont les SDF sont regardes a Paris , c'est quand le vieux Clochard désillusionne par la vie parisienne tombe et meurt dans la Seine. C'est complètement anonyme...c'est comme dans la réalité tout le monde s'en fout et personne ne tend la main.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 047 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2012
    S'il y a une chose de sûre, c'est qu'il faut des gens comme Carax au cinéma. Parce que si on peut très bien ne pas aimer ce qu'il fait, parce que c'est complètement étrange, il a des vrais idées de cinéma, des vrais propositions à faire. Et si je n'adore pas Les Amants du Pont-Neuf comme j'ai adoré Mauvais Sang, ça reste un film important, tout simplement parce qu'il propose quelque chose de neuf, d'inédit avec une vision bien à lui. Ainsi nous retrouvons Denis Lavant et Juliette Binoche (à l'époque où elle ne jouait pas encore n'importe comment) qui s'aiment l'un l'autre. Seulement nous ne sommes pas dans un monde réaliste, on est chez Carax, ainsi, le film déborde d'une poésie un peu spéciale, un peu macabre, très triste mais en même temps plein d'espoir.
    Carax sait également utiliser sa caméra, le montage et offre tantôt des scènes nerveuses, tantôt des moments très calme, mais les deux sont la plupart du temps très beau.
    Après oui c'est un film qui a des soucis, il n'est pas parfait. Mais peu importe je dois dire, l'idée est là, elle passe. Oui ça ou ceci aurait pu être mieux d'une autre façon, mais je préfère mille fois un film légèrement bancal par moment comme celui là, plutôt qu'un film calibré sans âme. Parce que ce film a une âme, une personnalité. Carax sait filmer ses acteurs, les sublimer. Et c'est le principal.
    Après j'aurai aimé qu'il aille encore plus loin en posant son univers, son Paris fantasmé, un peu comme dans Mauvais Sang.
    En tous cas c'est à voir, par pure curiosité, se faire un avis sur ce film, se frotter à quelque chose de frais, de nouveau, d'intéressant, bourré de bonnes idées.
    Et je suis très content que Carax revienne au cinéma très prochainement, il est des gens comme lui ou Grandrieux qui ne sont que trop rares et pourtant leurs films sont géniaux, même si pas parfait.
    Alain D.
    Alain D.

    581 abonnés 3 275 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2021
    Un film très noir écrit et parfaitement mis en scène par Leos Carax. Sur des images magnifiques de Paris et une musique très rock des Rita Mitsouko, le réalisateur Français nous propose des scènes aussi intenses que violentes. Conforme à son univers très particulier, son scénario complètement fou allie allègrement désolation tragique, romantisme passionnel et délires fantastiques.
    Cette Comédie dramatique nous offre également une brillante distribution. Denis Lavant démontre un charisme dingue dans le rôle difficile d'Alex, un clodo alcoolo et toxico, cracheur de feu. Juliette Binoche et Klaus Michael Gruber réalisent, eux aussi des compositions de grande classe.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 août 2019
    Le cinéma de Carax n’est définitivement pas pour moi. Ce film m’a laissé aussi froid que les autres, parfois indifférent, parfois agacé par cette passion hystérique où la force du sentiment se mesure à la vitesse du travelling. Force est de reconnaître les performances d’acteurs et la virtuosité d’une mise en scène qui ne se refuse rien, mais cette débauche de moyens au service d’un scénario aussi pauvre m’a fait l’effet d’un beau et long gâchis.
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    3ème long métrage de Leos Carax, avec, encore et toujours, Denis Lavant.
    Ce film nous conte l'histoire d'amour dramatique d'Alex et Michele (Lavant et Binoche), SDF vivant sur le Pont Neuf.
    Le film, malgré quelque lenteur et errance dans l'histoire, nous montre sa beauté, bien que caché derrière la crasse des personnages et des décors. Celle-ci atteint son apogée lors des festivités du bicentenaire de la révolution, lorsque les deux amants se saoule devant le feux d'artifice.
    Véritable gouffre financier lors de sa production, et qui ne doit sa sortie qu'à l'argent apporté par Christian Fechner, le film s’avère être la transposition magnifique de la vision de Carax.
    Bien qu'ayant été boudé par le public et la critique à sa sortie, le film mérite vraiment le détour ne serait ce que pour son histoire d'amour magnifique.
    alain D.
    alain D.

    15 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 février 2022
    Si cinéma doit rimer avec ennui, alors, ce film est d'une réussite exemplaire - à égalité avec celui d'un certain BHL ! A croire que c'est justement ce qu'a cultivé le réalisateur : saurons-nous rester jusqu'au bout d'une telle pantalonnade ? Ou quand les minutes s'égrènent à la vitesse de l'heure !
    Teo C.
    Teo C.

    159 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2015
    La façon de remettre la nudité des personnages au niveau de l'amour et de l'économie où ils sont complètement marginalisé de la société. On ressent vraiment de l'empathie envers ses personnages et c'est ça que Leos Carax veut.
    J'ai trouve ce film très touchant, parce que les acteurs, le paysage, l'originalité de mettre en oeuvre un personnage qui n'a jamais vécu l'amour dans un décors propice a la beauté. C'est magnifique.
    Merci Leos Carax et Denis Lavant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2021
    Un conte de la misère, dans l’ensemble imparfait mais visuellement sublime, avec des scènes d’une grâce folle, porté par l’interprétation grandiose du duo Binoche/Lavant.
    YaPasPhoto
    YaPasPhoto

    17 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2022
    Un film de génération dramatique et intense par son histoire, ses personnage et sa réalisation virtuose.
    Un film de génération mal dans sa peau à l'opposé (Sorti 3 ans après) "le grand bleu" que j'ai trouvé froid et artificiel.
    Une histoire bousculée comme l'a été la réalisation de ce film.
    Du grand Leos Carax.
    g0urAngA
    g0urAngA

    80 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2011
    Le film de Carax ne m'a pas touché. Certe, les acteurs, Juliette Binoche surtout, se debrouillent très bien. On ressens clairement leurs investissements dans leurs rôles respectifs. La réalisation quoique terriblement classique n'arrive pas à donner au film un second souffle. L'ennui viens vite faire parler de lui. Les Amants du Pont neuf est pour moi clairement un film surrestimé sur sa qualité scénaristique et de réalisation...
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    33 abonnés 2 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2023
    Sur le Pont-Neuf en réfection et fermé à la circulation, comme un no-man's land au coeur de Paris, Alex et Michèle incarnent la déchéance, énigmatique pour le premier, porté à l'auto-mutilation, expliquée pour la seconde, dessinatrice malade des yeux et devenant progressivement aveugle. Leur rencontre, qui suit un préambule brutal et terrible sur la misère du clochard, pourrait être leur salut si Leos Carax, si tant qu'il soit tenté par un happy end, concevait leur relation amoureuse comme leur dernier moyen d'échapper à l'auto-destruction, de renaitre.
    Tellement singuliers, les amants du Pont-Neuf, qui portent sur le corps les stigmates de leur douleur et de leur détresse, sont comme deux enfants auxquels on ne peut pas ne pas s'attacher. Carax présente des scènes qui sont, indépendamment du déroulement de son histoire, de purs plaisirs de cinéma et desquelles le film tire sa grâce et sa beauté. Car, émanations contemporaines du réalisme politique (celui de Carné-Prévert en leur temps), les personnages crasseux et meurtris de Carax se fondent dans le décor féérique du Pont-neuf et de la Seine magnifiés, des beaux bâtiments de Paris et des enseignes lumineuses alentour. Le drame touche parfois à l'irréalité, sans doute en raison de cette combinaison détonnante de violence, de laideur et de romantisme, d'hyperréalisme (des corps) et d'amour idéalisé.
    L'implication, jusqu'à la souffrance peut-être, de Denis Lavant et Juliette Binoche, est aussi évidente qu'exceptionnelle.
    Romaric44
    Romaric44

    17 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2020
    Le duo Binoche-Lavant est très touchant.
    Leos Carax dont les films ne sont pas toujours aisés à comprendre ou à suivre, signe ici un bon film sur le thème sensible des SDF leurs espoirs, leurs peurs, leurs tristesses.
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