Avis : American Gigolo - Page 3

Bien que les trente premières minutes ont eu du mal a me tenir en haleine, la suite devint nettement plus interressante. Un plan machiavélique et une ambiance qui devient de plus en plus pesante. Bien que j'ai trouvé le final un peu curieux, ce film m'a plutot plus dans son ensemble.

Loin d'être inintérressant, American gigolo est cependant divisé en deux catégories, inégalement réparties, n'emportant que quelques fois l'agrément. La première, assez banale et fastidieuse, concerne le scénario. Cette histoire de meurtre doublé d'une psychologie artificielle exalte une construction fragile, qui navigue entre réalisme et irréalisme. En effet, le rôle de Richard Gere est tout à fait efficace, avec une petite dose d'ambiguïté qui le rend passablement fascinant. Toutefois, son statut de playboy gâche souvent l'importance et la complexité de sa personnalité, dont le jeu se résume partiellement à être le charmeur des grandes femmes fortunées dans le monde corrompu de la politique. Certes, on trouvera cette position caricaturale, bien trop superficielle pour devenir pertinente. En outre, la liaison amoureuse qu'entretient notre gigolo avec Lauren Hutton cherche clairement la difficulté de style, entre le symbolisme maladroitement équivoque et le thème de l'amour impossible. Encore trop instable, on sent surtout que l'intention de Paul Schrader hésite entre le spectacle grand public accessible et la densité d'un film d'auteur, peut-être plus discutable, mais bien plus audacieux. Surtout pour un sujet comme celui-là. Mais ne blâmons pas le travail remarquable de la mise en scène, le grand point fort de ce long métrage. Les jeux de lumières s'exposent et tournoient dans des décors futuristes très recherchés. Prenons pour exemple celui du bar au tout début, ou encore la boîte de nuit. Son utilité participe à intégralement à l'ambiguïté générale du récit. De plus, cette recherche d'esthétique forge un ton unique à American gigolo, reconnaissable au premier coup d'oeil. L'ambiance qui s'en dégage enivre le spectateur, dans cette synopsis pourtant banale, mais qui par son style et sa grâce corporelle nous intrigue et nous captive. Ce contraste forme un résultat mitigé. Il n'est au final qu'un exercice de style, mais qui de ce point de vue, reste très réussi.

Pas grand chose de positif à retirer de ce film,dont les gens gardent étrangement un souvenir positif."American Gigolo"n'est finalement qu'une banale histoire d'amour,perturbée par le meurtre d'une riche héritière.Richard Gere,mal dégrossi,n'a pas encore les épaules pour ce genre de roles.Bien sur les femmes tomberont en miettes devant son corps...Mais je peux vous assurer que cette peinture des hautes sphères californiennes manque de chaleur et de sincérité.A la rigueur,on est intrigué par ce métier bien particulier qu'est gigolo...Un peu limite,non?

Brillant film tenant par son suspens. Avec le charme de Richard Gere et son scénario charnelle de Paul Scharder, plongez dans le Los Angeles des années 80 avec American Gigolo.

Un film magnifique qui donne le ton visuel et musical aux années 80. Georgio Moroder signe là une B.O. qui marque une grande époque et ,sans le savoir, inspire toute les générations futures. La chanson générique, Call me, interprétée par Blondie reste encore de nos jour sur le bout de la langue de chacun de nous (jeunes ou vieux). Paul Schrader a réussit de donner à son film un ton de ballade fashion moderne et romantique. Approuvé encore par des grands metteurs en scènes : la preuve l’ambiance de certaines scènes de conduite de nuit de ce film est encore inspirée de nos jours par certain films tels que Drive. Richard Gere laisse libre expression à son charisme pour assurer un style classe à cette balade romantico-fashion. On est en 2012 mais on n’est que fruit du passé. Et American Gigolo a contribué beaucoup pour son époque et 2012 est en partie son héritier, et moi je respecte ça.

À travers l'histoire d'un gigolo offrant ses services sur la côte ouest des Etats-Unis, Paul Schrader dresse le portrait d'une certaine Amérique des années 80, où le paraître prime sur l'être, et où tout s'achète et se vend. Impliqué dans une sale affaire de meurtre, le personnage principal, incarné par Richard Gere, découvrira à ses dépends la solitude, la violence et l'hypocrisie de son milieu. Avec une bande-son marquante, signée Giorgio Moroder.

Paul Schrader s'appuie sur son talent de scénariste ("Taxi Driver") pour nous décrire le mode de vie d'un gigolo incarné avec brio par Richard Gere. La mise en scène est simple mais efficace et la musique très bonne.

Le scénario et les dialogues tout en creux et en ambiguité de Paul Schrader touchent à la perfection et nous rappelle ce qu'est un cinéma pour adultes; la photographie de John Bailey inspirée des toiles de David Hochney est splendide; le final avec le désossement de la Benz de Julian (R Gere); la mort du mac (B Duke) défénestré, qui glisse de ses bottes et la main de Michelle (L Hutton) qui reste derrière la vitre du parloir sans arriver à toucher Julian : Que dire, sinon: Respect pour l'un des plus grands cinéastes des 80's.

C'est fou, en 30 ans Richard Gere n'a pris aucune consistance
Il ne doit, à mon avis, son métier d'acteur qu'à son physique bellâtre
Ceci étant dit, les années 80 me rappellent de la bonne musique et un univers où tout était encore possible

Plongée dans la bourgeoisie californienne où les seuls maîtres sont l'argent, le sexe et le pouvoir. Film au rythme lent, à l'atmosphère sombre, oppressante et teintée d'érotisme. La mise en scène est délicieuse, typique de l'époque mais avec un truc en plus peut-être la qualité des images. La musique signée Moroder colle parfaitement à l'ensemble et apporte beaucoup de charme au film.

Paul Schrader est très connu pour ses scénarios de films de Martin Scorsese (Taxi driver, Raging Bull, La Dernière Tentation du Christ et À tombeau ouvert) mais il ne faudrait pas oublier qu’il a également eu une carrière de réalisateur. Avec son remake de La Féline et Mishima, American Gigolo (qu’on peut voir parfois sous son titre québécois : Le Gigolo américain) est certainement l’œuvre la plus connue de cette facette de sa carrière. Cela pourrait être surprenant car la mise en scène et le récit sont très classiques (ils pourraient même presque sortir d’un téléfilm) et pourtant le tout fonctionne extrêmement bien. Le scénario possède une mécanique très bien huilée et Schrader se révèle un excellent directeur d’acteur puisqu’il réussit à faire très bien jouer Richard Gere alors que c’est un acteur qui a généralement tendance à être assez fade. De plus, le film bénéficie d’une très bonne bande originale de Giorgio Moroder dont est issu Call me, le très célèbre titre de Blondie, qui l'ouvre dès son générique. Ainsi, alors qu’il pourrait sembler trop classique dans sa forme et son développement, American Gigolo se révèle être un film très prenant illustrant parfaitement un style de cinéma typique des années 70 qui n’a pourtant pas pris une ride.

Un film ambiance année 80 (BO, vêtements, enfin tout) avec Richard GERE , au sommet de sa beauté. Une histoire qui montre le quotidien d'un homme objet pour femmes riches et vieillissantes.
Pour ma part, je n'ai pas compris l'engouement pour ce film. Je trouve cela plat, ennuyeux, les dialogues sans intérêts. Enfin même la prestation de richard gere laisse à revoir en comparaison de ses autres rôles.

Richard Gere déambule a travers ce film avec une classe, un charisme et une attitude remarquable. Sa prestation est tout bonnement brillante ! Le reste du casting tiens également la dragée haute, Bill Duke est fascinant. La mise en scène méticuleuse et stylisé de Paul Schrader apporte un véritable regard et insuffle un stress permanent. L'intrigue est rondement menée, je suis sous le charme.

Après un démarrage léger, le film prend un tournant intéressant. Et la vie de rêve d'un beau gosse du Los Angeles de la fin des années 70 devient une descente aux enfers dont il perd la maîtrise. L'intrigue policière est certes bafouée (il faut vraiment que les flics soient cons pour l'imaginer coupable), cela n'empêche pas le film d'être bon. Qui plus est, avec un Richard Gere formidable et parfait pour le rôle. Sa classe donne de la hauteur au film, comparable à celle qu'il donna à "Pretty woman". A noter également, l'énorme chanson de Blondie "Call me" du générique et les arrangements de Giorgio Moroder en guise de BO.

Gigolo de luxe travaillant à Los Angeles, Julian est élégant, distingué, mais aussi narcissique et hautain. Il prend plaisir et orgueil à donner du bon temps à sa clientèle sophistiquée. Jusqu'au jour où il est embarqué dans une histoire de meurtre, qui va l'envoyer dans une descente aux enfers. Joli succès en 1980, "American Gigolo" est pourtant loin d'être un polar endiablé, ou un thriller érotique (genre qui sera plutôt à la mode dans les 90's). Ne vous trompez pas sur la marchandise, le film de Paul Schrader est avant tout un drame. Et le sujet est son protagoniste, homme imbu qui va prendre conscience du vide de son existence en se retrouvant dans la difficulté. Richard Gere convient très bien à ce personnage, avec son air de séducteur arrogant, sa classe, et ses belles manières (pour l'anecdote, le célèbre tailleur qui l'habille percera au USA grâce au succès du film !). De plus, il va au bout de la démarche, offrant une scène de nudité frontale, chose excessivement rare à l'époque (et même aujourd'hui) pour un film Hollywoodien. Le défaut principal du film est peut-être ses quelques passages un peu longuets dans la deuxième moitié (l'inconvénient de traiter une histoire de meurtre de façon dramatique). Mais à côté, il propose un peinture cynique de la Californie des 80's, une BO sympathique de Giorgio Moroder, et quelques scènes emblématiques, dont cette fameuse introduction au son de Blondie.