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    Le Rebelle
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 octobre 2012
    Allociné a toujours été un site qui regorge d'affirmation inepte de personne qui ne sont pas forcément bête mais qui se permettent de donner leur avis sur des choses qu'ils ne maitrisent manifestement pas et frappent parfaitement a côté de leur cible. Ce film si il n'en est pas la victime la plus spectaculaire n'y échappe ainsi l’intérêt du film est-il réduit au simple fait de pouvoir constater a quel point l'architecture présenté dans le film aurait mal vieillis et serait totalement sans intérêt aujourd'hui: probablement suis-je déjà a 20 ans un vieux réacs puisque je trouve que plusieurs des bâtiments présenté dans ce film sont plus interessant que beaucoup d'exemple de l'architecture contemporaine. D'autant plus que Franck Lloyd Wright qui a inspiré le personnage d'Howard Roark reste considéré comme l'un des plus grands architectes moderne et beaucoup de ses bâtiments possède une réel beauté et une réel force du fait de leur étroite association aux paysages aussi est-il relativement prétentieux d'affirmer sans argumentation que ce modéle qui n'est plus au gouts du jour n'a plus de réel intéret, le parthénon non plus n'est plus au gout du jour doit on pour autant estimer que ce type d'architecture qui ne corespond pas a nos critére n'a plus aucun intéret.
    En bref voir le seul intéret de ce film dans le fait qu'il nous permetrait de mesurer a quel point nos critéres artistique ne sont plus les mêmes, si c'était là l'intérêt du film, cela signifierais qu'il n'en aurait aucun car il ne serait pas parvenus a transcender son époque.
    Dire que les personnages de ce film et sont scénario ainsi que la vision qu'il défend son conventionnel me semble être un non sens absolu. Premiérement l'individualisme forcené des personnages principaux va a l'encontre de tout politiquement correct, rien pas même le bien commun (le batiment détruit par Roark l'architecte était un logement pour les pauvres) ne saurait arrêté la quête forcené d'intégrité d'artistique du personnage principal qui n'accepteras jamais aucune compromission ou atteinte a la vision qu'il a de son art quitte a en arriver a des actes extrémes. Le personnages de Gail Winnand le magnat de la presse qui devient l'ami de Roark, et l'un de ses plus grand admirateur n'est guére conventionnel non plus: cet homme cynique prét a tout pour réussir contemple en Roark l'homme qu'il aurait voulu être, qu'il aurait pu être et c'est là que sa tragédie prend naissance et c'est l'un des plus beau personnage du film. Bien sur cet individualisme est porteur d'un anti-communisme primaire on peut critiqué le film pour cela, mais c'est clairement passé totalement a côté du véritable discours de Vidor a travers ce film. Le rebelle ce n'est pas un film de propagande pour la guerre froide dire cela est inepte et révéle un réel incompréhension, c'est un plaidoyer romantique pour la liberté de l'artiste face a la tyrannie de l'opinion publique et du commerce dans le contexte hollywoodien la démarche de Vidor en réalisant est courageuse, lui qui auras a plusieurs reprise des ennuis avec les studios plaide ici pour que triomphe sa vision d'artiste a lui face a celle des producteur dicté par le public. Ici nul propagande débillitante mais un plaidoyer intransigeant et fort pour que le cinema hollywoodien soit moins conformiste.
    Un reproche qui semble revenir souvent a l'égard de ce film est son irréalisme, il me semble lui aussi inepte. Cet irréalisme est totalement assumés, Vidor ne tourne pas un drame social, il ne tourne pas un film naturaliste non il s'agit d'une fable avec tout ce que cela implique d'entorse a la réalité, bien sur que la destruction de l'immeuble par Roark parce que ses plans n'ont pas été respecté est un acte extréme et peu d'artiste pourrait détruire leur oeuvre (on a des exemples cependant: le compositeur Paul Dukas a brulé quantité de ses partitions parce qu'elles ne correspondaient pas a son idéal perfectioniste), mais qu'elle est l'importance que celà soit réaliste ou non, que celà puisse arriver dans la réalité ou non, l'important est que celà montre la force, la puissance de l'intégrité artiste Howard Roark face a ceux qui veulent le corrompre et le plier aux exigences de la masse. Et c'est là l'un des gros probléme du cinema aujourd'hui: gangrenné par un réalisme souvent académique, les réalisateurs, les scénaristes, les producteurs n'osent plus affirmer le pouvoir de la fiction, ils n'osent plus produire ce genre de fable tout est la gloire d'un psychologisme et d'un prosaïsme qui donne parfois des beaux films mais qui le plus souvent étouffe toutes vélléités de lyrisme, et nous fait regretter un tout ou Hollywood était capable de produire de véritable figure mythologique car c'est bien de celà qu'il s'agit ici avec Howard Roark, Gail Wynnand et Dominique Francon d'une mythologie et ça le cinema semble de moins en moins capable de le aire (heureusement il y a quelques exceptions). Voila, outre le discours sur l'indépendance de l'artiste face a la société, ce qui est réellement passionant dans ce film ce lyrisme, ce souffle mythologique qui le traverse du début a la fin porté par la superbe mise en scéne de King Vidor qui reste ce qu'elle a toujours été depuis le muet un art de l'espace et du gigantisme qui correspond parfaitement a un film sur l'architecture, et qui porte une vision romantique (dans le vrai sens du terme) de l'art.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 439 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2011
    King Vidor réalise ici un incontestable grand film. Le scénario, tiré d'un roman de l'écrivaine américaine Ayn Rand, est servi par de bons acteurs à commencer par le peu expressif mais pénétrant Gary Cooper. La mise en scène, hormis le coup de foudre particulièrement mal filmé du début, est efficace et recherchée, sans jamais tomber dans la grandiloquence. Chaque personnage est très travaillé, bourré de paradoxes, de doutes, enrichissant ainsi l'intrigue. Il s'agit d'une ode à l'individualisme, à la liberté, à la pureté créatrice et artistique. Jamais nommé dans la plaidoirie finale du héros, le mal absolu est bien le communisme. Sur le fond, je partage ce point de vue en ce qui concerne l'art. Toute compromission, que ce soit pour des raisons financières, affectives, sociales ou autres, affaiblit l'élan créatif. Mais la recherche de pureté artistique, si elle va toujours un peu contre le politiquement correct, ne peut tout justifier. Dans le film, l'architecte fait sauter un ensemble immobilier destiné aux pauvres car des modifications ont été apportées à ses plans originaux. Mais si vraiment c'est ce qui comptait le plus pour lui, pourquoi avoir confié la gestion du projet à un collègue faible et conformiste, et s'être en plus payé une croisière de plusieurs mois sans possibilité d'être joint ? Ayn Rand fait acquitter l'architecte, mais ce cri de rage contre les compromissions ne tient pas la route. Même Kubrick n'a pas mis le feu aux bobines de la version de Spartacus remontée sans son accord par les studios ! Pour moi, l'épisode de l'immeuble détruit et le procès qui en a suivi versent trop dans la grandiloquence. Mais le film reste excellent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 septembre 2009
    C'est tout simplement un chef-d'oeuvre ! Je n'ai pas été déçue, j'ai eu l'occasion de voir ce film avec mon option cinéma dans mon lieu d'étude. Je ne regrette pas d'avoir veillé jusqu'à 23h pour voir cette merveille. Cette histoire d'amour est captivante, émouvante, sincère et vraie. Le contexte et les idées partagées sont claires et superbe. On comprend mieux notre monde en le voyant. Un Gary Cooper toujours aussi beau, et je le découvre en très bon acteur. Je dis bravo à Patricia Neals qui a su grappiller la vedette.
    A voir absolument ! C'est une légende.
    Plume231
    Plume231

    3 832 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2009
    L'architecture et cette biographie à peine déguisée de Frank Lloyd Wright sont plus un prétexte qu'autre chose pour King Vidor pour défendre une des plus belles choses qui soit : l'intégrité artistique. La mise en scène est souvent très inspirée notamment dans l'utilisation du clair-obscur, dans celle de cadrages hardis et puis certaines trouvailles visuelles, notamment dans le plan final dans l'ascenseur, sont des merveilles. Le trio Gary Cooper-Patricia Neal-Raymond Massey incarne leur personnage avec beaucoup de conviction et insuffle un supplément de lyrisme à l'oeuvre. Un film remarquable.
    mysterleo
    mysterleo

    4 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2008
    Un film magnifique, avec une idéologie louable et surtout une mise en scène extraordinaire. Inoubliable, surtout sur grand écran.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    576 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2007
    Parmi les 2000 films au Pantheon du cinéma,il y a sans aucun doute Le Rebelle non pas pour son histoire fort passionnante et méritant un debat à elle seule ,mais pour la force de la mise en scène.
    Des le début nous en prenons plein la figure:la superbe statuette qui est jetée par la fenètre pour une raison trés intellectuelle qu'heureusement on rencontre peu nous indique déjà l'inoubliable scène finale qui en sera le contre-point absolu.
    Le film est truffé de plans magnifiques avec une Patricia Neal au mieux de sa forme dont l'amour pour Gary Cooper transcende son regard;il est difficile de retenir ses larmes non pas par compassion, qui est absente de ce film, mais devant la force et la beauté de ce cinema absolu que plus personne n'oserait faire aujourdh'ui de peur de paraitre ridicule.
    Il est intéressant de savoir comment les vrais jeunes amoureux de l'art cinématographique de 2007 recoivent ce film d'auteur.
    Backpacker
    Backpacker

    73 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2007
    Tout d'abord, il ne faut pas se fier au titre du film, absolument lamentable et insipide en français. Tout le contraire de cette oeuvre majuscule. Etait-ce donc si difficile de nommer ce film "L'architecte rebelle" ou de trouver un titre plus recherché?? Ensuite, cet éloge de l'individualisme forcéné pourra faire grincer de nombreuses dents tant, au début de la Guerre Froide, ce long-métrage pouvait apparaître comme un outil de propagande de la société libérale étasunienne. Mais laissons planer le doute... Ceci dit, l'histoire se révèle passionnante, les vues de New York éblouissantes et Gary Cooper très convaincant... Du grand cinéma...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 août 2007
    The Fountainhead nous narre le périple d'Howard Roark, un architecte dissident, pret à tout pour conserver son intégrité dans un milieu perclus de conformisme.

    Le thème de l'architecture n'est ici qu'un pretexte, le film étant en réalité un véritable éloge à la liberté individuelle conforme à la pensée d'Ayn Rand. Le sacerdoce Howard Roark consiste à refuser toute forme de sacrifice au corps social. L'individu, de par sa nature à non seulement le droit d'agir pour lui meme sans tenir compte des autres, mais il est également souhaitable qu'il agisse de la sorte, car la création est un acte égoiste, ou plus précisement individualiste, qui est synonyme de progrès, d'évolution. Ceux qui refusent l'individualisme comme valeur supreme, au profit du collectivisme, ne font rien d'autre que precher l'uniformité synonyme de médiocrité. En vérité ils ne supportent pas la réussite d'autrui, miroire de leur propre échec, et pour conjurer cette vision ils ébranlent sans vergogne la liberté en demandant toujours plus de pouvoir pour diriger la vie des autres. Ce type d'égoisme (qui consiste à nier l'individualisme) est incarné par un constructeur collectiviste fustigeant continuellement les travaux de Howard pour son manque de docilité.

    Le scénario gravite en permanence autour de trois personnages qui nourrissent une passion similaire pour l'individualisme. Howard manifestera le plus de courage, il ne trahira jamais ses aspirations au point de detruire les immeubles symbole d'une volonté individuelle injustement viciée (le contrat est l'expression de la volonté individuelle, et il n'a pas été respecté...). Les deux autres personnages sont en quelque sorte des copies imparfaites d'Howard. Dominique francon n'a pas le courage d'assumer pleinement son individualisme, quant à Gail Wynang il connaitra la désillusion aprés avoir compris que la reconnaissance passe avant tout par le respect de ses propres convictions et désirs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mars 2007
    Le titre (français) ne peut que séduire. Le cinéma, la musique ne glorifient-ils pas les anti-conformistes, les hommes integres, les justes?
    Dès que Patricia Neal fait son apparition on est sous le charme. Le mélo est établi.
    Gary Cooper est sublime en architecte créateur et batisseur de chefs d'oeuvre. Son abnégation est une ode à notre liberté, au génie individuel. 1949, On sent poindre le debut de la guerre froide. Le perfide Toohey, dans sa manipulation, sa recherche du pouvoir par un ideal: la soumission de la volonté individuelle à celle du groupe, est une caricature du fascisme.
    Pirate03
    Pirate03

    3 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 décembre 2006
    Ca commence comme un mélo pompeux et mièvre, auquel on n'adhère pas une seule seconde (le coup de foudre entre la jeune héritière et l'ouvrier de chantier est un moment d'anthologie du ridicule), puis la métaphore architecturale peut paraître intéressante, d'autant plus que le trio central de personnages est assez intéressant, mais ça sombre finalement dans le pathétique, notamment au moment de l'inévitable procès qui clot (par de magnifiques plaidoiries, tout naturellement) le film en se présentant comme l'apologie de l'individualisme merveilleux face au collectivisme avilissant. Bref, dans le contexte de la Guerre Froide, King Vidor, qui nous avait habitué à mieux, ne fait pas dans la dentelle. Quelques bonnes idées, propagande efficace, mais mauvais cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un véritable Chef-d'oeuvre.Gary Cooper,dans la peau d'un architecte visionnaire et intègre qui va au bout de ses idées et de sa passion,trouve peut etre ici son plus beau role. Un film d'amour fou ou les personnages s'affrontent comme des titans au milieu de ces gratte-ciels new-yorkais .C'est aussi un superbe témoignage sur la fonction et la place de l'Artiste utilisant comme toile de fond le domaine de l'architecture et celui de la presse .Superbe musique de Max Steiner et une invention toujours constante dans la photographie de Robert Burks ,le génial et futur opérateur de Hitchcock.Un régal...
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