Allociné a toujours été un site qui regorge d'affirmation inepte de personne qui ne sont pas forcément bête mais qui se permettent de donner leur avis sur des choses qu'ils ne maitrisent manifestement pas et frappent parfaitement a côté de leur cible. Ce film si il n'en est pas la victime la plus spectaculaire n'y échappe ainsi l’intérêt du film est-il réduit au simple fait de pouvoir constater a quel point l'architecture présenté dans le film aurait mal vieillis et serait totalement sans intérêt aujourd'hui: probablement suis-je déjà a 20 ans un vieux réacs puisque je trouve que plusieurs des bâtiments présenté dans ce film sont plus interessant que beaucoup d'exemple de l'architecture contemporaine. D'autant plus que Franck Lloyd Wright qui a inspiré le personnage d'Howard Roark reste considéré comme l'un des plus grands architectes moderne et beaucoup de ses bâtiments possède une réel beauté et une réel force du fait de leur étroite association aux paysages aussi est-il relativement prétentieux d'affirmer sans argumentation que ce modéle qui n'est plus au gouts du jour n'a plus de réel intéret, le parthénon non plus n'est plus au gout du jour doit on pour autant estimer que ce type d'architecture qui ne corespond pas a nos critére n'a plus aucun intéret.
En bref voir le seul intéret de ce film dans le fait qu'il nous permetrait de mesurer a quel point nos critéres artistique ne sont plus les mêmes, si c'était là l'intérêt du film, cela signifierais qu'il n'en aurait aucun car il ne serait pas parvenus a transcender son époque.
Dire que les personnages de ce film et sont scénario ainsi que la vision qu'il défend son conventionnel me semble être un non sens absolu. Premiérement l'individualisme forcené des personnages principaux va a l'encontre de tout politiquement correct, rien pas même le bien commun (le batiment détruit par Roark l'architecte était un logement pour les pauvres) ne saurait arrêté la quête forcené d'intégrité d'artistique du personnage principal qui n'accepteras jamais aucune compromission ou atteinte a la vision qu'il a de son art quitte a en arriver a des actes extrémes. Le personnages de Gail Winnand le magnat de la presse qui devient l'ami de Roark, et l'un de ses plus grand admirateur n'est guére conventionnel non plus: cet homme cynique prét a tout pour réussir contemple en Roark l'homme qu'il aurait voulu être, qu'il aurait pu être et c'est là que sa tragédie prend naissance et c'est l'un des plus beau personnage du film. Bien sur cet individualisme est porteur d'un anti-communisme primaire on peut critiqué le film pour cela, mais c'est clairement passé totalement a côté du véritable discours de Vidor a travers ce film. Le rebelle ce n'est pas un film de propagande pour la guerre froide dire cela est inepte et révéle un réel incompréhension, c'est un plaidoyer romantique pour la liberté de l'artiste face a la tyrannie de l'opinion publique et du commerce dans le contexte hollywoodien la démarche de Vidor en réalisant est courageuse, lui qui auras a plusieurs reprise des ennuis avec les studios plaide ici pour que triomphe sa vision d'artiste a lui face a celle des producteur dicté par le public. Ici nul propagande débillitante mais un plaidoyer intransigeant et fort pour que le cinema hollywoodien soit moins conformiste.
Un reproche qui semble revenir souvent a l'égard de ce film est son irréalisme, il me semble lui aussi inepte. Cet irréalisme est totalement assumés, Vidor ne tourne pas un drame social, il ne tourne pas un film naturaliste non il s'agit d'une fable avec tout ce que cela implique d'entorse a la réalité, bien sur que la destruction de l'immeuble par Roark parce que ses plans n'ont pas été respecté est un acte extréme et peu d'artiste pourrait détruire leur oeuvre (on a des exemples cependant: le compositeur Paul Dukas a brulé quantité de ses partitions parce qu'elles ne correspondaient pas a son idéal perfectioniste), mais qu'elle est l'importance que celà soit réaliste ou non, que celà puisse arriver dans la réalité ou non, l'important est que celà montre la force, la puissance de l'intégrité artiste Howard Roark face a ceux qui veulent le corrompre et le plier aux exigences de la masse. Et c'est là l'un des gros probléme du cinema aujourd'hui: gangrenné par un réalisme souvent académique, les réalisateurs, les scénaristes, les producteurs n'osent plus affirmer le pouvoir de la fiction, ils n'osent plus produire ce genre de fable tout est la gloire d'un psychologisme et d'un prosaïsme qui donne parfois des beaux films mais qui le plus souvent étouffe toutes vélléités de lyrisme, et nous fait regretter un tout ou Hollywood était capable de produire de véritable figure mythologique car c'est bien de celà qu'il s'agit ici avec Howard Roark, Gail Wynnand et Dominique Francon d'une mythologie et ça le cinema semble de moins en moins capable de le aire (heureusement il y a quelques exceptions). Voila, outre le discours sur l'indépendance de l'artiste face a la société, ce qui est réellement passionant dans ce film ce lyrisme, ce souffle mythologique qui le traverse du début a la fin porté par la superbe mise en scéne de King Vidor qui reste ce qu'elle a toujours été depuis le muet un art de l'espace et du gigantisme qui correspond parfaitement a un film sur l'architecture, et qui porte une vision romantique (dans le vrai sens du terme) de l'art.