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Julien D
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3,0
Publiée le 12 juillet 2013
A la vue des erreurs techniques (tels que son montage assez brutal ou encore le perchman que l’on aperçoit dans le cadre dès la scène d’ouverture) qui s’accumulent dans Who's that knocking at my Door, on devine aisément qu’il s’agit de l’œuvre d’un jeune réalisateur à peine sorti de l’école. Mais ces quelques faiblesses sont tout à pardonnable tant les idées de mises en scènes sont preuves d’un talent indéniablement prometteur. Parmi coups de génie, on peut retenir par exemple la fameuse scène de "câlins" sur fond des Doors qui est tout simplement inoubliable. Le jeune Martin Scorsese réussit en effet à nous présenter avec brio dès son premier long-métrage, qui n’a pourtant pas encore la profondeur de ses œuvres suivantes, quelques-unes des grandes thématiques de sa future filmographie, à savoir la délinquance au sein de la communauté italo-américaine, ainsi que la rédemption pouvant passer par l’amour ou par la foi chrétienne.
Tout le cinéma de Martin Scorsese dans ce premier long...? L'ensemble est digne d'intérêt mais ne nous emballons pas : Who's that Knocking at my Door doit être reconnu pour ce qu'il est, c'est à dire un film de fin d'études. Si la réalisation promet quelques scènes réjouissantes ( principalement un plan-séquence virtuose de cinq minutes au début du film ), elle oscille maladroitement entre mouvements de caméra démonstratifs et moments d'intimité tour à tour émouvants et insignifiants. On regrette aussi un peu l'utilisation quasi permanente d'un accompagnement musical : si les morceaux sélectionnés par Scorsese sont alléchants, ils sont parfois incorporés à mauvais escient au métrage. Cela dit, Harvey Keitel se fait d'ores et déjà remarquer par sa première apparition à l'écran : sa prestation s'avère charmante. Pour ce qui est des thématiques du film, on constate effectivement les caractéristiques du cinéma scorsesien : machisme, marginalité mais surtout culpabilité sont autant d'idées présentes dans l'esprit du cinéaste. Un bon premier film, généreux ainsi qu'ambitieux. A voir sans trop s'emballer, donc.
Techniquement parlant, ce n’est pas parfait. La photographie n’est vraiment pas a féliciter. Certains plans sont bien trop sombres. On a du mal a tout percevoir. Au niveau du scénario, je me demande toujours quelle est l’histoire qui peut permettre au spectateur de ne pas lâcher. Pas d’intrigue, pas d’histoire, pas de but. La seule chose que l’on puisse retenir c’est la réalisation presque parfaite. A part des fois des gros plans moches. Finalement « Who's That Knocking At My Door” est aussi chiant que “Means Street”. Le premier film d’un Scorsese qui heureusement ferra plus tard des films bien plus intéressants.
Première oeuvre de Martin Scorsese construite sur plusieurs années dans des conditions semi-professionnels, il en ressort un film brouillion mais pleins d'idées et surtout d'une liberté d'expression caractéristique de l'époque. Fortement inspiré de la Nouvelle Vague française et surtout de Jean-Luc Godard, le "Who's that..." de Scorsese essaye de peindre à la manière du "Mépris" l'éclatement d'un jeune couple. Si la mise en scène et les dialogues rappellent (trop) les films de Godard, les thèmes en sont différents : Culpabilité, omniprésence du catholicisme, recherche de rédemption, Scorsese n'a jamais autant montré sa culpabilité envers son éducation religieuse. Avec sa caméra, il réalise des choses incroyables, des prises de vues osés et un découpage le caractérisant déjà. La musique intervenant toujours à des moments euphoriques est techniquement ce qui a le plus reussis dans ce film. Mais la construction du récit est bancal : scènes entres amis n'ayant pas vraiment de sens entre elles puis celles meilleurs avec J.R et sa copine (trés mignonne par ailleurs). Le film de M.Scorsese ne trouve pas de stabilité mais ce suit agréablement grâce à des acteurs s'immiscant parfaitement dans l'esprit du cinéaste. Une des meilleurs interprétations d'Harvey Keitel parfait alter ego du réalisateur. Alors fragment de vie d'un pti mec de Little Italy ? Chronique du même quartier ? Essaie cinématographique ? On ne saurait dire, peut être que "Who's that..." est tout ça à la fois et même si c'est un peu du n'importe quoi, cela reste fort sympatique et impresionnant de virtuosité.
Premier long-métrage de Martin Scorsese, "Who's that knocking at my door ?" pose d'un bout à l'autre les bases d'un cinéma propre à son auteur aussi bien dans les caractères des protagonistes présentés (notamment le fameux JR, alter-ego du cinéaste) que dans la forme strictement visuelle, fourmillant d'inventivité malgré des moyens très limités (et par moyens, je n'etends pas forcément que le budget). Ainsi, nous découvrons un film dans la continuité des courts-métrages initiaux, clairement marqué par une riche cinéphilie et un amour inconsidéré pour le septième art. Se dessine ensuite le portrait d'un immigré habitant dans Little Italy, petite frappe un peu machiste mais se découvrant un amour réel pour une jeune femme qu'il ne parvient à considérer en raison d'un viol subi par le passé et qui la "dépurifie" à ses yeux. Semblant de chrétienté, de culpabilité catholique essentiellement, exploration de la notion de pêché et de rédemption, le tout illustré par de nombreux symboles et métaphores, qui deviendront pour certains une marque de fabrique de Scorsese (cf miroirs, portraits de vierges...). Le couple est plutôt creusé et donne dans son traitement un sentiment nouveau, déjà entamé avec "Bonnie And Clyde" et qui caractérisera le Nouvel Hollywood tout le long de sa glorieuse décennie. Les plans sont souvent originaux, pris dans des angles impossibles et obéissant à une logique de montage à l'époque nouvelle et dynamique, recelant d'idées de tous chemins la majeure partie du temps originales et marquées de par le style Scorsesien. Quelques séquences sublimes, une virtuosité à toute épreuve (chapeau dans la maîtrise de la narration, impressionnante), un duo d'interprètes justes et déclompexés pour une oeuvre puissante qui ne laisse pas indifférent. La musique est géniale ; on pourra toutefois rester critique en énonçant les nombreuses fautes techniques dues à un professionnalisme très relatif. A voir sans faute !
Dans le cas où ce film vient d'un illustre inconnu , on peut noter quelques bons points. Si visionné par rétrospection, constat forcé d'une oeuvre immature ,innabouti et maladroite. Est ce film qui aurait inspiré Ferrara pour Bad Lieutenant ?
Un des premiers films de Martin Scorsese (1967) avec un Harvey Keitel omniprésent et on ne peut plus charismatique. "Who's knocking at my door ?" est une oeuvre stylisée, dynamique et qui laisse préfigurer un "Mean Streets", mais à des années lumières du "Temps de l'innocence", deux long-métrages du même réalisateur. Un bon moment.
On a quelque peu du mal à suivre l'histoire à cause de la mise en scène trop nerveuse, trop mélangée de Martin Scorsese qui nous livre un premier long métrage où l'on trouve des sujets qu'il reprendra assez régulièrement tout au long de sa brillante carrière. Harvey Keitel était déjà parfait.
premier film de mr "maestro" scorsese. que dire? une oeuvre intéréssante mais quelque peu brouillon. mais le film livre néamoin la genese des films qui suivront par la suite