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Truman.
227 abonnés
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3,0
Publiée le 1 juin 2014
Symbolique premier long métrage d'un Scorsese qui dévoile les prémices de son talent . Malheureusement en dehors d'une grande réalisation saupoudré d'une excellente bande son rock n' roll le scénario patine et ne semble vraiment démarrer qu'au bout d'une heure .
L'ensemble parait assez long et mal rythmé enchainant mise en scène énergique et passages à mou qui ne semblent là que pour combler des trous et faire un long métrage plutôt qu'un court métrage .
Le noir et blanc est beau, Keitel a des airs de De Niro , Scorsese filme New-York, les gens et les relations de façon singulière mais ce scénario creux et souvent ennuyeux gâche le plaisir de ce qui aurait pu être un grand film, au final on est pas vraiment captivé, à voir pour sa réalisation et son statut symbolique de premier long métrage en dehors de ça, pas grand chose à se mettre sous la dent .
Pour son premier film, Scorsese semble s'inspirer de la nouvelle vague Française. C'est un film assez inhabituel lorsque l'on connait la filmographie du réalisateur Américain, il aborde les thèmes du pardon, de la culpabilité mais aussi de la place des femmes à travers cette histoire et bien évidemment de la religion où un homme découvre le viol passé de sa future femme. Il explore les doutes de personnage de Harvey Keitel et c'est remarquablement écrit. Le noir et blanc et parfait, ce qui donnera une belle photo et malgré un film assez lent, ce n'est pas vraiment ennuyant, c'est même plutôt captivant. Dès ce premier film certains éléments "Scorcessien" font leur apparition, notamment la religion mais aussi la bande son. On remarquera que dans la très bonne scène d'ouverture, on y voit la mère de Scorsese (comme dans les Affranchis). Ce film est vraiment à découvrir, surement moins bien que plusieurs de ses futurs grand films mais vraiment intéressant. Malgré quelques petits défauts pardonnables, c'est un beau film, agréable et nostalgique.
Même si on retrouve un peu de la maestria future de Scorsese, un film ennuyeux où il ne se passe pas grand-chose et qui, au final, ne mène pas très loin. Le jeu des acteurs est bien trop discret et très perfectible, à l'image d'Harvey Keitel qui deviendra par la suite le monstre que tout le monde connait. La photographie est sympa mais n'augmente pas du tout l'intérêt suscité par le film. Insipide et creux.
"Who's that Knocking at My Door" dévoile déjà les prouesses techniques de Martin Scorsese à la fois dans la réalisation, la mise en scene ou encore dans la photographie. Rien à redire d'un point de vue technique. En revanche, du côté du scénario et des dialogues, c'est le vide complet. Cela contamine le long métrage en éclipsant les quelques scènes de pur génie et rendant l'ensemble peu intéressant voire ennuyeux. Scorsese fera heureusement mieux dans la suite de sa carrière.
Projeté hier soir à la dernière séance de la Filmothèque, « Who's that knocking at my door ? » est le premier film de Martin Scorcese tourné en 1968 J.R. est un jeune homme qui traine dans les rues de Little Italy. Il y drague une fille en lui faisant partager sa passion des westerns. Mais son amour ne résistera pas à l'aveu qu'elle lui fait du viol qu'elle a subi jadis. Ce premier film est plein de maladresses. Mais on y trouve déjà les thèmes de prédilection du Maitre : l'énergie bouillonnante des hommes, la séduction dangereuse des femmes, mamans ou putains, la culpabilité catholique et New York en arrière-toile omniprésente. Double revendiqué de Martin Scorcese - avant que Robert de Niro ne le supplante - Harvey Keitel y tient son premier rôle. Cet immense acteur a l'une des plus belles filmographies du cinéma contemporain. Il a tourné avec les plus grands (Ridley Scott, Abel Ferrara, Quentin Tarantino, Jane Campion ...). Pourtant il n'a jamais accédé au statut de star. Pourquoi ? Mystère
Premier film de Scorsese et premier brouillon. Beaucoup trop de longueurs plombent l'histoire, on ne sait pas où le réalisateur veut en venir ni pourquoi il insère ces scènes interminables qui ne mènent nulle part, on ne peut que se raccrocher à cette histoire d'amour foireuse avortée à cause d'un viol. Film juke-box qui plus est.
Premier film de Martin Scorsese, il y avait déjà tout son cinéma qui transparaissait, un peu de Mean Streets, de Taxi Driver, de Raging Bull... Et pour la première fois à l'écran : Harvey Keitel, en jeune voyou italien amoureux, fan de western et une vision de la femme (et de l'amour) biaisée par le poids d'une tradition, d'un milieu et d'une courte-vue. Un très beau film avec une mention spéciale pour Zina Bethune (seul film que j'ai trouvé à sa filmographie) dans le rôle de la jeune femme aimée.
Le premier film de Scorsese, dans lequel transparaît déjà un grand talent de réalisateur, notamment à travers des scènes à la mise en scène très (trop ?) esthétisante accompagnés de morceaux de musique de l'époque. Le scénario un peu faiblard, et l'étrange impression de regarder deux films différents en intermittence (Un film d'amour avec Zina Bethune et un pré-MeanStreet avec sa bande de petites frappes italiennes) est grandement compensé par le magnétisme d'Harvey Keitel et les dialogues savoureux.
Pour son premier long-métrage, Martin Scorsese fait déjà preuve d'une audace et d'une virtuosité exemplaires. Les dialogues réalistes et profonds sont bien écrits, Harvey Keitel est fortement attachant et la vision de New York est forte et prenante. La psychologie des personnages est assez poussée, et on a du mal à déterminer si J.R. est aussi sympathique qu'il paraît l'être ou s'il s'agit d'un véritable salaud. "Who's that knocking at my door" est donc le reflet d'une autre époque et d'une culture différente, ancrée dans le religion pour le meilleur et pour le pire, quand la morale confine à l'immoralité. Scorsese s'autorise aussi des scènes expérimentales, telles les ébats de J.R. avec les "poules" qui, loin de plomber le film, le dynamisent. Seule la fin déçoit un peu, comme si le cinéaste avait décidé d'abandonner son propos en cours de route, et la conclusion a du mal à émerger. Cela n'empêche pas le reste d'approcher du chef-d'œuvre.
Les débuts d'un grand cinéaste.. et ça se sent, des séquences magnifiques, de très bons dialogues et des plans très travaillés, des références cinématographiques omniprésentes et biensur un Harvey Keitel excellent (pour un des ses premiers rôle au cinéma). Malgré le peu de moyens et un scénario très fin, un très bon premier film qui en annoncera bien d'autres..
Premier film de Martin Scorsese, celui-ci nous raconte les magouilles et l'histoire d'amour de J.R., jeune new-yorkais habitant à Little Italy. Sorti en 1967, ce film aura pris 3 ans à Scorsese et plusieurs tournage différent, ce qui explique une différence d'image entre les plan, certains ayant été tourné en 35mm d'autre en 16mm. Déjà dans ce premier film on retrouve les thèmes classique de Scorsese : la religion et le milieu du crime organisé (bien qu'ici il ne s'agisse que d'une bande d'amis vivant de petit larcins). On retrouve aussi Harvey Keitel, alors débutant, dans le rôle de J.R.. Coté réalisation, le style Scorsese n'est pas encore là (après tout il s'agit d'un film d'étude) mais on sent une influence importante de la nouvelle vague sur le film. Coté musique, l'ensemble est discret mais on retiendra la séquences de sexe accompagné par The End des Doors, montrant déjà la passion de Scorsese pour le rock. Au final, on a affaire à un film sympathique permettant de retourner au débuts de la carrière de Scorsese.
Le premier Scorsese :) Remercions au passage, les rares cinéma qui proposent encore aujourd'hui ce genre de film. Pourquoi y va t'on ? Car c'est le premier Scorsese, qui dit premier dit que le film n'est pas exempt de défauts. Défauts nombreux certes mais qui n'entachent pas la qualité du film, ceux-ci portant plus à nous faire sourire. Des faux raccords à gogo, des portes ouvertes puis fermées et a nouveau ouvertes x) Ce qui est intéressant dans ce film, ce n'est pas de compter les "erreurs" mais plutôt de remarquer que dès son premier film, Scorsese est bien celui que l'on connait aujourd'hui via sa filmographie. Les petites frappes italiennes de New York, des milieux pas très aisés, des convictions religieuses profondes ... Pour son premier film, Scorsese aborde différents thèmes d'une époque autour d'un personnage joué par Harvey Keitel (formidable) et permet d'ancrer son film dans une réalité. Car au final, il s'agit d'un film de société, Harvey Keitel représentant l'image même de cette société représenté par les hommes et façonnée par une certaine éducation religieuse. Scorsese délie au cours de ses 1h30, les mentalités de cette société, le comportement de l'homme, la condition de la femme, l'importance de la religion et finalement, les freins que celle-ci apporte. C'est donc bien à travers la mentalité de son personnage que le réalisateur décrit sa vision d'un société New Yorkaise d'une certaine époque. Dans ce film, on retrouve ce qui fera le succès de ces prochains films, des dialogues intelligents, une bande son étudiée, des plans mémorables. Mention spéciale à la séquence tournée sur fond des Doors. Un film qu'il serait dommage de ne pas avoir vu si l'on admire son réalisateur.
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3,5
Publiée le 31 mai 2012
Dès "Who's that Knocking at My Door" (tube de "The Genies"), son tout premier long-mètrage, Martin Scorsese a imposè un univers bien à lui! Dans les rues de Little Italy, l'un des quartiers les plus cosmopolites de Manhattan où les Italiens cohabitent avec les Chinois, la petite frappe Harvey Keitel (qui faisait ses dèbuts à l'ècran) est tiraillè entre ses penchants de mauvais garçon et de catholique pratiquant! Devant la camèra d'un jeune prodige de 25 ans, un Keitel inconnu mais renforçant ainsi l'identification du spectateur dans un mètrage considèrè comme le brouillon de "Mean Streets". Quasi invisible sur les ècrans, "Who's that Knocking at My Door" nous plonge dèjà dans un univers scorsesien avec de brillantes idèes de mise en scène et d'une excellente B.O, avec notamment une superbe chanson des Doors dans une des scènes les plus fortes du film...
Magnifique ! Rien à dire, chaque scène est une photo d'art en noir et blanc. Digne d'un artiste. Scorsese, grand cinéaste, grand film. A voir si on s'intéresse aux prouesses techniques possibles en cinéma.