Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Plume231
3 893 abonnés
4 639 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 19 juillet 2010
Le tout premier long-métrage de Martin Scorsese qui reste une curiosité intéressante. Dans "Who's That Knocking at My Door", on sent que Scorsese veut montrer de quoi il est capable s'égarant dans un esthétisme technique qui faut bien avouer est déjà prodigieux, en particulier dans une séquence qui n'est pas sans faire penser à la scène d'ouverture du film "Apocalypse Now". Il rend aussi hommage au cinéma classique en particulier John Ford. L'histoire dans tout cela est sacrifiée mais ce défaut est compensée par la description aussi affectueuse que minutieuse que fait le réalisateur de sa Little Italy natale et par la révélation d'un jeune premier prometteur Harvey Keitel. Il ne faut pas hésiter à faire cette découverte.
petite frappe dans un quartier de new york, J.R (harvey keitel) va rencontré la belle susan (susan wood), vite amoureux de la jolie jeune femme, il va se retrouvé confronté a ces conviction religieuse... martin scorsese, réalisateur reconu par tous arrive dans le cinema avec son premier long metrage, who's knocking at my door, film qui s'avere etre la base de sa filmographie qui va suivre apres celui ci. on y remarque bon nombre de scene, ou de passage qui plus tard ressortirons comme par exemple les scene mythique devant les miroir (taxi driver, raging bull, aviator), ou meme des scene d'amour sur un lit... (raging bull, les infiltré), a noté aussi le premier role et la premiere collabaroation avec harvey keitel, qui se n'est pas par hasard si plusieur anné plus tard on le retrouvera dans la derniere tentation du christ... décidement, ce who's that knocking at my door restera en filigrane des film de martin scorsese avec deja la violence, new york et les femme .
une œuvre de la filmographie de Martin Scorsese, qui ici signe un drame qui n'a rien d'incroyable. seul les dialogues sont magnifiques et nous amuse pour leur légèreté et en même temps leur cynisme. Harvey Keitel est méconnaissable, puisqu'à l'époque il était jeune et charmant. bref, c'est un film à voir au moins une pour tout ceux qui sont fans de Martin Scorsese.
Projeté hier soir à la dernière séance de la Filmothèque, « Who's that knocking at my door ? » est le premier film de Martin Scorcese tourné en 1968 J.R. est un jeune homme qui traine dans les rues de Little Italy. Il y drague une fille en lui faisant partager sa passion des westerns. Mais son amour ne résistera pas à l'aveu qu'elle lui fait du viol qu'elle a subi jadis. Ce premier film est plein de maladresses. Mais on y trouve déjà les thèmes de prédilection du Maitre : l'énergie bouillonnante des hommes, la séduction dangereuse des femmes, mamans ou putains, la culpabilité catholique et New York en arrière-toile omniprésente. Double revendiqué de Martin Scorcese - avant que Robert de Niro ne le supplante - Harvey Keitel y tient son premier rôle. Cet immense acteur a l'une des plus belles filmographies du cinéma contemporain. Il a tourné avec les plus grands (Ridley Scott, Abel Ferrara, Quentin Tarantino, Jane Campion ...). Pourtant il n'a jamais accédé au statut de star. Pourquoi ? Mystère
Même si on retrouve un peu de la maestria future de Scorsese, un film ennuyeux où il ne se passe pas grand-chose et qui, au final, ne mène pas très loin. Le jeu des acteurs est bien trop discret et très perfectible, à l'image d'Harvey Keitel qui deviendra par la suite le monstre que tout le monde connait. La photographie est sympa mais n'augmente pas du tout l'intérêt suscité par le film. Insipide et creux.
Un des premiers films de Martin Scorsese (1967) avec un Harvey Keitel omniprésent et on ne peut plus charismatique. "Who's knocking at my door ?" est une oeuvre stylisée, dynamique et qui laisse préfigurer un "Mean Streets", mais à des années lumières du "Temps de l'innocence", deux long-métrages du même réalisateur. Un bon moment.
Premier film de Scorsese, il vaut par la présence du jeune Harvey Keitel (dont l'idole dans le film est John Wayne...) et d'une séquence sexuelle magnifiée par la fameuse chanson des Doors, "The End"! Le montage est assez particulier, on s'ennuie ferme parfois et l'opposition de la Foi Catholique à l'amour éprouvé pour une femme victime de viol n'est pas assez poussée... Dommage, c'est l'histoire du film...
Une petite frappe de NY rencontre une jeune fille n’appartenant pas à son milieu et en tombe amoureux. Il souhaite l’épouser mais… Premier long-métrage étonnant de maîtrise, la scène de rencontre est incroyable, l’émotion palpable. Tandis que le premier plan pose le décor en filmant la mère de Scorsese herself cuisinant un plat traditionnel dans un intérieur croulant sous les figures religieuses. Voyous, violence, états d’âme tout est là. Un enchaînement quelque peu décousu qui parfois casse le rythme mais annonce un grand cinéaste. Intéressant.
Pour son premier film, Scorsese semble s'inspirer de la nouvelle vague Française. C'est un film assez inhabituel lorsque l'on connait la filmographie du réalisateur Américain, il aborde les thèmes du pardon, de la culpabilité mais aussi de la place des femmes à travers cette histoire et bien évidemment de la religion où un homme découvre le viol passé de sa future femme. Il explore les doutes de personnage de Harvey Keitel et c'est remarquablement écrit. Le noir et blanc et parfait, ce qui donnera une belle photo et malgré un film assez lent, ce n'est pas vraiment ennuyant, c'est même plutôt captivant. Dès ce premier film certains éléments "Scorcessien" font leur apparition, notamment la religion mais aussi la bande son. On remarquera que dans la très bonne scène d'ouverture, on y voit la mère de Scorsese (comme dans les Affranchis). Ce film est vraiment à découvrir, surement moins bien que plusieurs de ses futurs grand films mais vraiment intéressant. Malgré quelques petits défauts pardonnables, c'est un beau film, agréable et nostalgique.
Premier film de Martin Scorsese, il y avait déjà tout son cinéma qui transparaissait, un peu de Mean Streets, de Taxi Driver, de Raging Bull... Et pour la première fois à l'écran : Harvey Keitel, en jeune voyou italien amoureux, fan de western et une vision de la femme (et de l'amour) biaisée par le poids d'une tradition, d'un milieu et d'une courte-vue. Un très beau film avec une mention spéciale pour Zina Bethune (seul film que j'ai trouvé à sa filmographie) dans le rôle de la jeune femme aimée.
Il est le premier long métrage d'un génie tourmenté : Martin Scorsese. Et il frappe un grand coup. On y retrouve déjà les grands thèmes du réalisateur : la religion, la pègre, la violence, l'amour et les amitiés viriles et difficiles. Who's That Knocking At My Door est un excellent prélude quand on sait ce qui suit dans la carrière de Scorsese. Harvey Keitel a déjà sa gueule d'ange d'antihéros. Certes, il est jeune à l'époque mais déjà vraiment très bon. Le couple formé avec Zina Bethune est pacifique, calme, à la fois basé sur les mots et sur les rapports physiques. La tension qui finit par régner dans leur couple est dérangeante, l'idée du viol renverse littéralement le film. Les plans sont très soignés, ils sont précis, réfléchis. C'est à cela qu'on sent que le film est avant tout un film d'étude. Le mélange des deux formats est plutôt réussi. Et l'étalonnage du noir et blanc est époustouflant dans certaines scènes. Mais un bémol, on voit que le film a pioché des scènes ici et là-bas. Parfois on se retrouve dans une certaine incompréhension. Peut être est-ce le passage brutal entre scènes d'amours et scènes entre potes. On a parfois du mal à tout suivre. Comme si certaines choses étaient confuses, plantées là pour donner au film une dimension temporelle. Mais, cela ne gâche rien au plaisir des yeux. Et si vous êtes curieux quand à voir la première longue oeuvre de Scorsese, ce film sera répondre à votre curiosité. A noter que la musique (The Doors, The Genies, The Dubs) est vraiment en parfaite adéquation avec les images et que la "fameuse" scène érotique est de toute beauté.
Le premier Scorsese :) Remercions au passage, les rares cinéma qui proposent encore aujourd'hui ce genre de film. Pourquoi y va t'on ? Car c'est le premier Scorsese, qui dit premier dit que le film n'est pas exempt de défauts. Défauts nombreux certes mais qui n'entachent pas la qualité du film, ceux-ci portant plus à nous faire sourire. Des faux raccords à gogo, des portes ouvertes puis fermées et a nouveau ouvertes x) Ce qui est intéressant dans ce film, ce n'est pas de compter les "erreurs" mais plutôt de remarquer que dès son premier film, Scorsese est bien celui que l'on connait aujourd'hui via sa filmographie. Les petites frappes italiennes de New York, des milieux pas très aisés, des convictions religieuses profondes ... Pour son premier film, Scorsese aborde différents thèmes d'une époque autour d'un personnage joué par Harvey Keitel (formidable) et permet d'ancrer son film dans une réalité. Car au final, il s'agit d'un film de société, Harvey Keitel représentant l'image même de cette société représenté par les hommes et façonnée par une certaine éducation religieuse. Scorsese délie au cours de ses 1h30, les mentalités de cette société, le comportement de l'homme, la condition de la femme, l'importance de la religion et finalement, les freins que celle-ci apporte. C'est donc bien à travers la mentalité de son personnage que le réalisateur décrit sa vision d'un société New Yorkaise d'une certaine époque. Dans ce film, on retrouve ce qui fera le succès de ces prochains films, des dialogues intelligents, une bande son étudiée, des plans mémorables. Mention spéciale à la séquence tournée sur fond des Doors. Un film qu'il serait dommage de ne pas avoir vu si l'on admire son réalisateur.
J'étais un peu perplexe en commençant le film. Les choix de cadrages et de montage étaient un peu hasardeux pour celui qui nous a habitué à tant de maîtrise dans ses films futurs. Puis, progressivement, l'exercice scolaire se transforme en magnifique exercice de style, étonnant pour un premier long métrage. Tout n'est certes pas en équilibre dans Who's that knocking at my door, mais l'atmosphère créée a quelque chose de puissant, d'onirique par moment. En ce sens, la scène du rêve érotique de J.R. résume parfaitement tout le film. Bientôt, ce qui choque au début ne pose plus de problèmes. Le regard s'est habitué. Il suit le mouvement curieux qu'on lui impose de voir, animé par des personnages surprenants et même très bien écrits. Les plans et mouvements sont parfois répétés deux, puis trois ou encore quatre fois, sans doute pour ancrer en nous cette histoire si banale et pourtant d'une originalité fascinante. Plus tard, on quitte la ville pour la campagne. Voir la beauté de la nature puis revenir à la civilisation, cette fois-ci découverte en son entièreté, Manhattan et ses buildings en grande toile de fond. Dans ce film comme dans beaucoup d'autres de Scorsese, New York a sa vie propre, elle nous est souvent montrée en cadrages serrés, la nuit ou au travers des vitres d'une voiture. C'est ainsi qu'il dévoile alors son talent pour filmer ce microcosme étonnant, en centrant sa caméra sur une individualité particulière. Ici, son alter ego est joué par le très jeune Harvey Keitel, paradoxe ambulant, variant entre valeurs chrétiennes traditionnelles inculquées sans doute par une mère adorée et violence quotidienne des bas quartiers. Globalement, les grands thèmes de prédilection du cinéaste. Son talent n'est donc pas né avec Taxi Driver ou encore Raging Bull. Il est inné, et ce premier film prouve déjà ce génie.