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    Au service secret de sa Majesté
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    VOSTTL

    97 abonnés 1 940 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2022
    Je le dis d’emblée, je ne suis pas très James Bond.
    Je n’ai vu que 4 James Bond au cinéma et suis ressorti à chaque fois peu emballé.
    A la téloche, l’espion 007 n’est donc pas ma priorité. Je peux même m’en passer.
    Puisque j’ai la possibilité de tous les voir, je vais me contraindre à parfaire ma culture 007.
    D’où une naïveté parfois volontaire et sincère.

    « Au Service Secret De Sa Majesté »
    Sean Connery ne veut plus être James Bond dans ce 6ème épisode, réalisé par Peter Hunt.
    Il laisse sa place à un obscur inconnu George Lazenby.
    Obscur pour moi.
    Ne perdons pas de temps : je dois reconnaître que George Lazenby s’en est bien sorti ; il a su ne pas singer ou faire du Sean Connery. Il a imposé sa personnalité.
    George Lazenby est le premier James Bond à assurer la relève.

    Voilà un autre James Bond encore jamais vu (4 sur 6 ) !

    Après « Opération Tonnerre », j’avais remarqué que James Bond ne la ramenait pas devant les décisions de M ; là, sous les traits de George Lazenby, ce nouveau James Bond conteste.
    spoiler: Il prendra un chemin de traverse pour aller au bout de sa mission en s’associant avec Marc-Ange Draco (Gabriele Ferzetti ), un mafieux.


    Le générique fait défiler quelques brefs portraits de personnages qui ont marqué les cinq premiers épisodes, à commencer par celui de Sean Connery, puis on voit Dr No, Pussy Galore, Goldfinger par exemple tout en continuant de nous gratifier de formes féminines ombrées où l’on devine toujours avec gourmandise des poitrines dénudées.
    Un générique hommage à l'ère Sean Connery, en soi.

    Après les extravagances de « On ne vit que deux fois », on retrouve un récit plus classique, plus terre à terre spoiler: et sans gadget SVP !

    Ainsi, on découvre un nouveau James Bond relativement sobre pour affronter LE SPECTRE.

    Cette fois Blofeld apparaît sous les traits de Telly Savalas, le Kojak de mon adolescence ; sa menace relève de l’extravagance, par contre : spoiler: stériliser toutes vies végétales !

    Voire plus si ses requêtes ne sont pas prises en compte !
    Telly Savalas campe un Blofeld mobile, il n’est pas vissé à son fauteuil, pas replié sur lui-même comme dans l’épisode précédent. C’est un sportif aguerri puisqu’il assure en ski et en bobsleigh. Le spectateur peut profiter de ce mégalomane qui bénéficie de plusieurs séquences.
    Perché dans son antre au sommet d’une montagne alpine, spoiler: Blofeld, sous couvert de guérir des allergies, forme des jeunes femmes appelées « les Anges de la Mort », pour accomplir son méfait diabolique.

    Bref, un Blofeld qui se bouge en participant activement à contrer la mission de James Bond.

    On a droit à quelques poursuites de bonne facture, j’ai retenu celle avec Tracy au volant de sa voiture avec une scène de stock-car sur glace bien menée.
    Après l’attaque finale qui n’avait rien d’exceptionnelle, spoiler: s’ensuit une poursuite en bobsleigh assez prenante.


    Après « Goldfinger », j’avais réalisé qu’il ne fallait pas trop se poser de questions, ici avec « Au Service Secret de Sa Majesté », je réalise qu’il faut appréhender James Bond comme une BD.
    La scène d’introduction sur la plage où James Bond se bat contre des truands relève de la BD : suite aux coups de poings, les corps semblent s’élever du sol avec exagération et le son desdits coups de poing est tellement appuyé que ça en devient risible.
    On imagine sans peine des « Pif ! » « Paf ! » « Bing ! ».
    Du reste, l’issue finale de la poursuite en bobsleigh (je n’en dirai pas plus) me renvoie à un dessin animé ou un film loufoque.

    C’est pourquoi, je suis assez mitigé sur ce 6ème volet ; j’ai eu du mal à le prendre au sérieux, j’avais l’impression que c’était fait exprès. Même si Blofeld est bien présent, sa présence ne dégage aucune anxiété.
    C’est assez sage.
    spoiler: Pourtant la conclusion du récit renvoie au drame.

    « Au Service Secret de Sa Majesté » est un film bâtard, en ce qui me concerne.

    La James Bond Girl ?
    Diana Rigg sans contestation aucune dans le rôle de la comtesse Teresa, dit Tracy.
    Diana Rigg, autre souvenir de mon adolescence : «Chapeau melon et bottes de cuir » ! Emma Peel ! Inoubliable.
    spoiler: Non seulement Diana Rigg a eu l’honneur d’être une James Bond Girl, mais elle fut la première James Bond Girl mariée à l’agent 007.

    Plus exactement, Tracy.
    Ce n’est pas rien !
    Quel privilège !

    Avec le recul, c’est à se demander si le personnage Tracy peut être considéré comme une James Bond Girl ?
    spoiler: Justement, à propos de ce mariage, je me demande si cela aurait marché avec l’acteur Sean Connery dans l’esprit des fans ?

    Ça me semble plus plausible avec un nouveau visage, profiter de George Lazenby pour franchir le pas.
    Cette remarque n’engage que moi.

    J'en reste à "Bons Baisers de Russie"...

    A voir en V.O, si possible pour Diana Rigg.
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2022
    Il y a dans ce sixième volet, un air de révolution. Prestation unique d'un George Lazenby qui avait sur ses épaules la lourde tâche de remplacer l'iconique Sean Connery. Et qui plus est, sans aucun autre long-métrage crédité à son actif, c'est fort. One-shot également pour celui qui est derrière la caméra, Peter Hunt. La scène pré-générique, sur ce clair-obscur au ton bleuté de bord de mer, sublime. Bond retrouve une certaine fraîcheur : des combats à mains nues, longs et crédibles. Quelques maladresses le rendent imparfait et viennent apporter un regard neuf sur le personnage. Après une incartade portugaise, on visite les Alpes Suisses une seconde fois, en restant toujours aussi moderne dans les décors, mais en étant beaucoup moins soporifique que les précédents. L'épreuve du temps est passée avec succès. Audace dans la production, plus minimaliste mais beaucoup plus efficace, le clin d'oeil l'espace d'un instant aux cinq premiers volets est très pertinent. Première opus qui finit mal également, ce qui donne au tout un charme fou. La transition avec Diana Rigg est toute trouvée : très en retenue, un air insaisissable, elle fait partie intégrante de la mue opérée par la franchise qui calme le jeu avec la femme objet. Indéniablement, un des épisodes les plus sous-côtés.
    stallonefan62
    stallonefan62

    290 abonnés 2 556 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2022
    Un opus intéressant même s'il manque de rythme par moment avec sa durée plus longue !! Le dernier acte est bourré d'actions avec de sacré courses poursuite et une scène finale surprenante !! George Lazenby n'égale pas la classe d'un Sean Connery mais il se défend plutôt bien !! A noter une très bonne BO !!
    bobmorane63
    bobmorane63

    191 abonnés 1 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2022
    Un James Bond original plus appuyé sur l'émotion réalisé par Peter Hunt en 1970 !!
    Le nom de George Lazenby dans un épisode des aventures de 007 ne me disait pas grand chose mais après le visionnage, je m'aperçois qu'il a bien fait son job avec charisme, humour, romantique dans le costume du héros et sa partenaire Diana Rigg, l'héroine de la série phare de l'époque "Chapeau melon et bottes de cuirs", incarne l'une des James Bond Girl ayant un role avec intérèt, plus étoffée, plus développée de la saga. L'intrigue est bien construite avec les 3/4 de l'action se passant en Suisse dans les montagnes hivernales splendides dans un centre en altitude ou règne un mégalomane dangereux joué par l'excellent Telly Savalas. Ces scènes et lieux ont inspiré Christopher Nolan pour "Inception", je viens de l'apprendre. Tout les ingrédients 007 sont là, Moneypenny, Q, M, les filatures, les bagarres et des scènes de poursuites ou de Bobsleigh spectaculaires, le tout accompagné par la sublime musique de John Barry. Un très bon volet de l'agent secret Britannique que j'ai apprécié.
    Michael
    Michael

    20 abonnés 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2022
    6 ème opus de James bond et 1er sans Sean Connery ce film est souvent considéré comme l un des plus mauvais voir le plus mauvais de la saga..
    Au jeu des comparaison il est vrai que Georges Lambenzy n a pas le charisme de Sean Connery mais au risque de déplaire je le trouve quand même plus charismatique et mieux dans le rôle que Daniel Craig..
    Sur le reste il y a des longueurs sur la première partie mais le scénario reste bien ficelé et il est assez novateur dans ses scènes d action c est la première fois de la saga qu il y a une poursuite à ski.
    Le film s éloigné également du happy end final pour prendre une tournure plus dramatique.
    Bref on a pas mal de bonnes idées dans ce film .
    Le film reste agréable à regarder et s inscrit parfaitement dans la saga. Même s il n est pas parfait au service secret de sa majesté est bien meilleur que sa réputation
    Kevin dioles
    Kevin dioles

    46 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2021
    AU SERVICE SECRET DE SA MAJESTE (1969). Une drôle de dame cette comtesse, Teresa Tracy, pourtant elle et son entourage douteux aideront James Bond à retrouver Blofeld, tête pensante de SPECTRE (organisation mondiale du crime). Un épisode romantique bercé par la chanson " We have all the time in the world", interprétée par l'excellent Louis Armstrong, que l'on retrouvera aussi pour le générique de fin de "Mourir peut attendre"(2021). Sans doute la chanson emblématique d'un amour perdu à jamais, point commun de ces deux opus. James Bond, l'acteur George Lazenby, remplaçant de Sean Connery, un parfait gentleman distingué. D'une grande simplicité, cette classe sans défaut passera très bien à l'écran. Dommage, il ne fera qu'un seul James Bond. Un film d'espionnage intéressant, assez sympa, se déroulant la plupart du temps dans le repère de Blofeld situé sur l'un des sommets enneigés d'une montagne des Alpes Suisses. Une clinique aux bien mauvaises intentions édifiée dans un très joli cadre de vie. Blofeld, l'acteur Telly Savalas (Kojak), le crâne chauve, un regard intelligent, un savant fou très inquiétant secondé par son antipathique assistante, Ilse, aussi démoniaque que son maitre. Cette aventure ne décevra pas, une agitation certes un peu vieillotte mais tout de même très bien réalisée pour son époque. Une James Bond Girl, Teresa Tracy, un personnage au fort caractère interprété par la séduisante Diana Rigg (Emma Peel de Chapeau Melon et bottes de cuir), tellement pétillante que James cèdera à sa beauté. Distrayant par ses actions, agréable par sa B.O, ce film bien maitrisé arrivera même à nous faire oublier notre ami Sean Connery. "Au service secret de sa Majesté" ne sera pas un grand James Bond mais restera très plaisant à regarder.
    Julien P
    Julien P

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 octobre 2021
    Le scénario a de grosse lacunes. La mise en scène est correcte mais n'a rien d'extraordinaire. La BO est bonne, loin d'être transcendante. Le casting et le jeu d'acteur est convaincant.
    Dora M.
    Dora M.

    65 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2021
    James Bond (George Lazenby) a retrouvé la trace de Blofeld en Suisse où celui-ci travaille sur un virus visant à détruire toute forme de vie sur terre.
    L’histoire ne manque pas d’intérêt mais l’intrigue met du temps à décoller notamment toute la première partie où Bond se fait passer pour un spécialiste de la généalogie et fait la rencontre de plusieurs femmes venues se soigner dans l’institut de Blofeld. Plusieurs scènes sont un peu inutiles et nuisent au rythme général.
    spoiler: A partir du moment où l'identité de Bond est découverte
    , le film décolle et on retrouve plusieurs scènes d’action assez spectaculaires, notamment la poursuite à ski, surtout quand on connaît les moyens limités de l’époque en termes d’effets spéciaux.
    Le personnage principal féminin spoiler: dont Bond tombe amoureux (!)
    , Tracy (Diana Rigg), est sympathique et attachant.
    A noter : l’absence de gadgets, il y a également beaucoup moins d’humour.
    J’ai malgré tout globalement bien aimé ce film qui présente des touches d'originalité par rapport aux autres.
    gizmo129
    gizmo129

    96 abonnés 1 520 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2021
    Premier James Bond de la chronologie officielle à se passer de Sean Connery dans le rôle de James Bond. Si George Lazenby ne fait pas pale figure, c'est plutôt dans l'histoire que se trouve les faiblesses... James Bond fait ici une alliance avec le banditisme corse, se sépare du MI6, fait copain copain avec le patron de Spectre, joue de nombreuses incohérences et se trouve dans un scénario un peu tiré par les cheveux où des Top Model sous hypnose vont contaminer la planète. Avec ce film, le film se moque un peu de lui même, mais sans le vouloir, et en oublie d'inclure la voiture, les gadgets et les plages pourtant très cher à la saga.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 janvier 2021
    Pour moi, G. LAZENBY, digne successeur de S. CONNERY. Le film le plus respectueux de l’œuvre de I. FLEMING. Dans OHMSS, tout y est. C'est le meilleur 007, juste devant les diamants sont éternels.
    Maxime Duriau
    Maxime Duriau

    1 abonné 45 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2021
    2 étoiles pour l'esthétique et les décors. Pour le reste, entre les baffes dans la gueule pour dompter la nana, la noire qui mange des bananes et les "good girl" de Bond, j'ai pas pu faire l'impasse. Ça ne marche plus que dans Mad Men. Je crie pas au scandale, c'était une autre époque. Une époque de bourrins.
    Boildieux
    Boildieux

    2 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2020
    Le meilleur Bond à mon avis!
    Mais aussi celui qui ressemble le plus à 'Austin Powers'.
    D'accord, le scénario est completement absurde: spoiler: pourquoi confier un poison mortelle à des top models identifiables à 1000 kilomètres et avec 4 de QI?

    D'accord, une poursuite à ski de 30 minutes, c'est impossible à moins de descendre l'Everest.
    D'accord, la scène où Blofeld enferme Bond dand une pièce avec une énorme fenêtre est hilarante.
    D'accord... Mais!
    Telly Savalas est le meilleur Blofeld.
    La musique est extraordinaire.
    La lumière est somptueuse.
    Et surtout, surtout, il y a Diana Rigg, la véritable héroine du film! C'est elle qui conduit la voiture dans la grande scène d'action sous le regard minaudant de Lazenby ('ne va pas trop vite, ma chérie'). C'est la Jane Bond du film, la seule, l'unique, spoiler: celle qu'on épouse,
    à laquelle peut juste être comparée Eva Green dans Casino Royal.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    694 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2020
    Au Service de sa Majesté où James Bond marchande l'amour d'une femme comme un vulgaire contrat. Une autre époque, celle de la femme objet. George Lazenby est moins convaincant que Sean Connery. Reste des séquences d'action impressionnantes et une conclusion touchante.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2020
    « Au service secret de sa majesté » fait un peu figure d’OVNI au sein de la saga James Bond bientôt riche de 25 épisodes. Ceci à plusieurs titres. Tout d’abord Sean Connery qui symbolisait depuis cinq épisodes l’agent 007 est remplacé par George Lazenby, un mannequin australien qui n’avait jamais mis les pieds sur un plateau de cinéma. Ensuite, Peter Hunt, monteur sur quatre des premiers épisodes accède à sa première réalisation. Enfin, le roman éponyme de Ian Fleming, le seul écrit depuis l’exploitation de son personnage au cinéma, est ici adapté de manière particulièrement fidèle ce qui n’avait pas été obligatoirement le cas pour les épisodes précédents. Ces trois innovations dont une majeure car subie vont s’avérer être un obstacle au succès commercial du film. Logiquement, pour la seconde fois consécutive, le box-office de la saga sera en baisse. L’empreinte de Sean Connery sur le rôle était si forte qu’Albert R. Broccoli et Harry Saltzman (les fondateurs de la saga) s’attendaient sans doute à une telle conséquence. L’acteur écossais endossera une nouvelle fois le rôle pour « Les diamants sont éternels » après qu’une fois encore le casting soit devenu un véritable casse-tête pour la production. La prestation de George Lazenby a bien sûr provoqué les réticences d’une partie de la critique et des spectateurs n’aimant pas être dérangés dans leurs habitudes. Pourtant, le temps faisant son effet, « Au service secret de sa Majesté » remonte régulièrement dans les différents classements figurant sur le web. Qu’en est-il vraiment ? On peut dire que le novice George Lazenby assure une parfaite transition entre Sean Connery et Roger Moore qui reprendra le pistolet de l’agent 007 en 1973 pour ne le lâcher, un peu usé qu’en 1985 après sept prestations où il donnera une image beaucoup plus décontractée et distanciée du célèbre agent. Peter Hunt plutôt adroit à la réalisation parvient à s’accommoder du registre expressif relativement limité de Lazenby et se sort remarquablement de la gestion des scènes d’action qui sont parmi les meilleures depuis le début de la saga. Telly Savalas est un méchant particulièrement charismatique que l’on regrette de ne pas voir davantage. Quant à Diana Rigg qui quitte à peine la célèbre tenue de cuir d’Emma Peel, la partenaire de John Steed (Patrick MacNee) dans « Chapeau melon et bottes de cuir », elle apporte son charme mutin qui lui donnera le titre enviable d’être la seule James Bond Girl à avoir réussi à mettre la corde au cou à 007. Le scénario est certes classique mais il propose un équilibre harmonieux entre humour, romance et scènes d’action. La réhabilitation de ce sixième segment paraît donc parfaitement justifiée.
    Vrakar
    Vrakar

    41 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 août 2020
    Après deux Bond moyens et un Sean Connery lassé de son rôle, il fallait bien du changement. "Au Service Secret de sa Majesté" est certainement le plus déroutant des JB. Tout en contradictions : bonnes scènes d'action mais d'étranges longueurs ; Beaucoup d'action mais quasiment aucun gadget et une apparition très furtive de Q ; L'objectif de Blofeld est machiavélique mais sa mise en place est d'une débilité abyssale ; la magnifique Diana Rigg est la 1ère JB ayant du caractère mais les caniches de Blofeld ruinent tout ; JB se marie à Tracy mais se tape plusieurs de ces caniches ; 007 et Blofeld se sont rencontrés dans l'épisode précédent mais se rencontre à nouveau pour la 1ère fois dans celui-ci ; Terry Savalas est bon mais aurait été excellent si son personnage avait été plus cruel. George Lazenby alterne le bon et le mauvais constamment. Quelques questions demeurent : Pourquoi passe-t-on de l'été au Portugal à Noël en Suisse en quelques jours ? pourquoi autant de faux raccords ? Pourquoi Bond porte-t-il autant de fringues ridicules ? etc. Et pourtant ce Bond incarné par Lazenby, si décrié encore aujourd'hui, a son charme. Il est plus humain, plus réaliste et donc un avant-goût des 007 de Timothy Dalton et Craig Daniel. Mais la réalisation hasardeuse et un scénario chaotique sont certainement le gros point faible de cette oeuvre. Ce qui en fait un JB juste moyen.
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