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willyzacc
79 abonnés
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3,0
Publiée le 14 juin 2010
Un film au scénario pas franchement passionnant, sauvé par ses acteurs géniaux (Robin Williams et Amanda plummer surtout) et par la mise en scéne originale et l'univers complètement fou de Terry Gilliam.
C'est Typiquement le genre de films ou on sort en trouvant des explications freudiennes et psychologiques au réalisateur pour justifier la bouse infecte que l'on vient de se faire tranquilement enfiler dans le seant. Parce que il faut le reconnaitre ce truc est un suppositoire. On peut déblatérer autant qu'on veut le fait est que l'ensemble est insipide ! le film aurait pu durer 4 secondes on avait assez pour en parler ! Embaucher un clochard c'est facile et malsain, évidemment ca coute rien... Même le titre est rance, Fisher King..... Pourquoi pas Harry le potier tant qu'on y est ! C'est faire pisser de la confiture à un cochon dans un violon en sable ! Comment on peut sortir un truc pareil et s'en sortir correctement, mais il faut remettre la peine de mort, des mecs comme ça feraient plus attention, pendons le avec sa bobine !!! Allez je préfère retourner à ma bière et mon match de foot !
Méleangeant parcours initiatique, pardon et redemption en plein NY des années 90, ce film assez barré et mystique gagne à être vu, ne serait-ce que pour l'ambiance qui s'en dégage et le jeu des acteurs tous excellents dans leur registre.
Conte moderne réussi sur tous les plans. Le mélange des genres est très intéressant. Un Robbin Williams étincelant pour un rôle taillé pour lui. Remarquable film! Une réussite artistique et poétique qui resplendit par sa tendresse et ses fulgurances imprévisibles. Gilliam est à son apogée ici, il était déjà avec Brazil. Quel grand cinéaste!
Un trés trés beau films avec des acteurs bien choisi, comme notre ami Robbin Williams qui joue vraiment bien sont role de clochard.. Deux mondes différents qui se rencontre lors de ce films, trés touchant...
Désireux de tourner un film plus sobre et moins fantastique après les échecs cuisants de Brazil et du Baron de Münchausen, Terry Gilliam retrouve le thème du Saint Graal seize ans après la première fresque des Monty Python mais cette fois-ci sous une forme plus poétique, plus symbolique même. Car il est ici question de rédemption, d'amour, d'imagination. Fisher King raconte ainsi les efforts d'un homme solitaire et cruel, ancien présentateur de radio, pour faire trouver l'amour à son sauveur, un pauvre clochard traumatisé par la mort de sa femme, mort causée par un fou furieux qui avait été influencé dans ses actes par le présentateur... Cette volonté soudaine d'aider son prochain (tant bien que mal) est le résultat des remords qu'éprouve notre héros Jack (magnifique Jeff Bridges) envers le dénommé Patty (Robin Williams, plus brillant que jamais). Cherchant comme une rédemption, Jack va tout faire pour aider cet hurluberlu croyant dur comme fer à la quête du Saint Graal, symbolisé par l'acceptation de la perte de sa femme. Garni de séquences folles comme les apparitions imaginaires du Chevalier Rouge, les frasques exubérantes de Patty ou la séquence finale sur le Château d'Upper East Side, Fisher King permet à Terry Gilliam de réunir tous ses ingrédients chers pour une faire un conte moderne drôle et émouvant, bien plus dramatique que ses précédents films. Quasiment sans temps mort, empreint d'une poésie touchante et de dialogues aux petits oignons, le long-métrage est une réussite totale, emportée par deux excellents acteurs se donnant ici merveilleusement bien la réplique. Gilliam nous offre encore une fois l'étendu de son talent artistique et nous emporte dans une histoire fabuleuse et épique dans les rues sales de New York City, continuant d'apporter de la beauté dans les ordures, de la joie dans la peine, des rires à travers les larmes. Presque un chef-d'œuvre.
Je n'ai jamais réussi à rentrer dans ce film. Je regardais 15min par jour et je remettais la suite au lendemain. J'ai arrêté définitivement au bout de 4 jours. L'ambiance, le scénario, toutes les idées du film, les plans, rien ne me plaisait. Ce film n'est tout simplement pas pour moi.
Un film qui rend heureux tout simplement, qui réussit à nous faire rêver avec des gens pas si communs que ça, des gens qu'en temps réel nous évitons de peur de la différence, alors qu'ils ont beaucoup à offrir. Une des meilleures performances de williams.
Comparé aux autres films de Terry Gilliam, on peut finalement dire que "Fisher King" est un film presque commun. C'est en tout cas celui susceptible de plaire au public le plus large et donc le plus abordable. Comme très souvent Gilliam se replonge ici dans les contes et légendes pour exploiter son scénario mais à la différence près que cntrairement au "Baron de Munchausen" notamment, les protagonistes restent ancrés dans un univers des plus concrets (Manhattan), ce qui empêche Gilliam de s'éparpiller dans sa narration et de construire son récit de manière linéaire, ce qui en fin de compte est plutôt original de la part du réalisateur. Sans être un véritable phénomène, "Fisher King" est une fable sympathique et attendrissante bien qu'assez naïve. On peut aussi saluer la très bonne performance d'ensemble des acteurs mais plus particulièrement à Robin Williams.
De la part de Terry Gilliam Fisher King : Le roi pêcheur semble trop terre-à-terre pourtant en le revoyant ce film remonte un peu dans mon estime. Très déçu la première fois que je le vis ce film de Gilliam est tout de même à découvrir bien que de sa part on s'attend à une œuvre plus folle et audacieuse néanmoins niveau mise en scène il évite la facilité ; Robin Williams et Jeff Bridges trouvent de beaux rôles sans oublier quelques bons seconds rôles. L'histoire d'amitié est par moment touchante et le côté refus de voir la réalité et même de craindre la vraie vie c'est vraiment dans la ligne de ses autres films cependant la magie de ses meilleurs films fonctionnent seulement par intermittence. Quelques longueurs gâchent un peu aussi Fisher King, un film à voir mais privilégiez d'autres œuvres de Terry Gilliam si vous n'avez jamais regardé sa filmographie.
Encore un petit chef d'oeuvre de Terry Gilliam. On retrouve vraiment son univers dans chacun de ses films et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Il ne passe pas, selon moi, au dessus du chef d'oeuvre qu'est Brazil mais mérite une place de choix dans la filmographie de l'ex Monthy Python.
J'ai beaucoup aimé ce film. Cette relecture moderne du mythe du roi pêcheur est touchante et réussie. Les acteurs sont attachants dans leurs rôles respectifs. L'alternance entre tragédie et comédie peut dérouter au début mais cela fonctionne très bien après coup. Enfin l'"happy end" final prend son sens quand on réalise que robin williams et jeff bridges ont échangé en cours de film le rôle du "roi pêcheur", chacun soignant l'autre. Ce film apporte un peu de tendresse dans un monde de brutes.
FISHER KING; c'est à mon sens le plus beau Film sur la Compassion, la Rédemption, le Pardon, le Travail de Deuil, le Dénie devant une indicible et insupportable Souffrance (Henry/Robin Williams s'invente un monde imaginaire pour supporter la Perte de l'Etre Aimé!...) et la recherche du Bonheur (Résilience??) jamais montré sur un écran... L'Emphase et le Lyrisme visuel Baroque et Poétique de Terry Gilliam, soutiennent ces sujèts forts avec une inventivité et une intensité "Tragi-Comique" bouleversantes. Le début:: Jack (Jeff Bridges),est un homme Carriériste, Arrogant, Cynique, dénué de toute Empathie envers ses Semblables (du moins au début du film), il est aussi le Présentateur vedette d'une Radio, mais son Charisme, son Magnétisme, et son talent, vont bouleverser sa vie et celles d'autres personnes, en lancant des propos irresponsables auprès d'un déséquilibré... qui massacrera plusieurs personnes dans un restaurant avec un fusil de Chasse. 2 ans plus tard... devenu un Fantôme dévoré par le Remord, Jack rencontre Parrys, un ex-Prof de Philosophie dont la Femme est l'une des victimes du Carnage! Dés lors, Jack ne vit plus que pour réparer la Mal qu'il a fait à Parrys. C'est Robin Williams, tenant le rôle du Doux-Dingue farfelu Henry/Parrys, n'ayant pas fait le Travail de Deuil qu'il aurait du faire sur lui-mème (après la disparition tragique de sa Compagne!) en s'inventant un univers décalé, qui va bousculer un Jack "nombrilique" qui s'abîme dans son "Remord et ses Angoisses". Les scènes où Jack présente "Amanda Plummer" à Parrys, en coâchant celui-ci sont parmis les plus réussits du film! A noter que le chevalier écarlate est (selon moi) la Représentation de l'épisode Traumatique que Parrys a refoulé de sa Mémoire, d'où les fuites de Parrys devant le Chevalier dans les rues de New-York, et la Catatonie d'Henrie lorsqu'il est rattrapé par le Chevalier (ou son passé!) Un film magnifique sur la Rédemption, le pardon et la
Fable Gilliamesque, à la fois folle et triste, Fisher King est une invitation au voyage, pierre angulaire contemporaine mais tout aussi créative que Brazil ou l'armée des 12 singes. Une réussite émotionnelle un chouïa amoindrie par un final légèrement en deça des "switchs" coutumiers du réalisateur... Mais l'univers est bien là, fort, délirant et déliré, avec une puissance narrative incontestable... Une grand film, juste derrière "Brazil".