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Hotinhere
571 abonnés
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3,5
Publiée le 19 septembre 2019
A travers cette histoire de rédemption, Terry Gilliam met en scène une fable humaniste, fantaisiste et inventive dans laquelle irradie le génial Robin Williams.
Je découvre tardivement que cet excellent film de GIllian. Prestation époustouflante et non surprenante de Robin Williams (tu nous manques :(). C'est plus un film drame que comédie. Un excellent moment de cinéma
« Est-ce donc la vie d’un homme ? Oui, et la vie des autres hommes aussi. Nul de nous n’a l’honneur d’avoir une vie qui soit à lui. Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis : la destinée est une. Prenez-donc ce miroir, et regardez-vous y. On se plaint quelquefois des écrivains qui disent moi. Parlez-nous de nous, leur crie-t-on. Hélas ! quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? Ah ! insensé, qui crois que je ne suis pas toi ! » Victor HUGO - Préface des CONTEMPLATIONS - Extrait The Fisher King de Terry GILLIAM illustre parfaitement ces mots du poète. C'est une odyssée qui nous relie à notre humanité commune. Peu importe les formes multiples qu'elle emprunte, elle se résume à la quête de la saveur de notre existence partagée : rêver ensemble, se trouver, se soutenir, s'aimer, s'embellir mutuellement, se regarder, se toucher, se découvrir, se trouver, s'accompagner, se nettoyer, se chérir, se guérir, se lier... S'émerveiller, dépouillés de tout artifice, dans un instant d'éternité, sous un ciel étoilé, de la magie du monde. Un film candide. Un film splendide. Un film merveilleux.
Dommage que ce film de Terry Gilliam n'ait pas réussi à faire plus l'unanimité. En dépit de quelques longueurs bien réelles, on retrouve pourtant la patte foutraque et inspirée de Terry Gilliam,plus tout ce qu'il faut de moments de grâce et de poésie pour toucher le spectateur,dans cette quête moderne du Graal en plein New York et dans cette histoire d'amitié et de rédemption entre deux abîmés par le destin. Jeff Bridges et Robin Willams sont tous les deux attachants,dans des rôles très différents et la merveilleuse Mercedes Ruehl,volcanique!
Un homme déchu, ancienne vedette de la radio, se fait agresser par des loubards et sauver par un clochard atypique. Une amitié naît entre les deux hommes qui cherchent, chacun à sa manière, le bonheur. Convaincant pour ce qui est du jeu, loufoque pour les visions de Parry et de nombreux personnages. Il y a une excellente prestation de danse et de chant dans le personnage qui livre les ballons. A voir pour ceux qui apprécient les comédies déjantées made in 1990 !
Irréellement onirique. Un conte fantastique, urbain emplit par la jouissive folie de Robin Williams et le jeu impeccable de Jeff Bridges. Mention spéciale à Mercedes Ruelh dans un second rôle, qui pourtant crève l'écran à chacune des scènes où elle apparaît.
Une féerie de Terry Gilliam. Un spectacle long et émouvant animé par le très turbulent Robin Williams et la danseuse Amanda Plummer. Une esthétique moins époustouflante que le Baron de Münchhausen et moins déjanté que Brazil mais le film montre néanmoins une très belle photo et un univers propre où l'on reconnait la marque de Terry Gilliam. Un beau film, où le fantastique laisse place à la comédie dramatique.
On m'avait présenté ce film comme un Mind Blowing (un film qui vous retourne le cerveau), si vous aussi on vous a conseillé ce film comme tel, faite demi tour, il n'y a presque rien d'étonnant, j'ai donc était très déçu, mais je fini toujours un film que j'ai commencé. Voilà donc l'histoire d'une sdf complétement fou qui tombe amoureux d'une folle, elle non pas sdf, le film, à la différence de Zero Theorem, réalisé par Terry Gilliam aussi, est complétement prévisible, on s'attend à la plupart des scènes et je déteste ça.. MAIS ce film révèle un Robin Williams bien plus fou que d'habitude, et d'autres cinglés génialement interprété et un Jeff Bridges qui joue très bien son rôle. Si vous aimez les films qui ne sorte vraiment pas de l'ordinaire alors vous aimerez celui ci, si comme moi vous ne supportez pas voir 20 fois la même scène dans 20 film différent, ne le regardez pas, sauf si vous êtes un fan de Robin Williams. Je déconseille
très bon film même si beaucoup le trouve pas bien . C'est vraie ce film n'est pas le meilleur et ne révolutionnera pas le cinema . Mais c'est un bon film d'une pure merveille cinématograpgique . Ce film donne une belle leçon sur l'amitié que beaucoup devrait regarder. Comme toujours Robin Williams et exceptionnel et à des répliques qui font réfléchir et qui sont touchante . À voir pour réfléchir sur l'amitié
WOW! un duo d'acteurs impressionnant, une réalisation déjà très forte (même si GIlliam n'a pas encore tout les éléments de son style), un message puissant sur le culte de la personnalité. Un grand cru de Gilliam qui mériterait d'être plus connu!
Un animateur de radio, arrogant et arriviste, lors d’un de ses émissions glauques et nocturnes, s’emballe un peu trop sur les ondes et provoque plusieurs meurtres dont celui d’une femme par un auditeur déséquilibré. Bien plus tard, une fois sa vie, sa raison et son cœur ruinés, l’ex-mari de la défunte, clochardisé et encore plus démoli mentalement et matériellement, le sauve fortuitement du suicide. Pour se racheter doublement il tente d’abord un lien artificiel pour redonner un sens à sa vie. À partir de cette tentative de pardon, leurs sorts se voient tourbillonner dans l’aventure, la reconstruction, l’expiation, et donner matière à leurs quêtes, leurs auto-respects, les femmes qu’ils aiment et leurs valeurs respectives. A signaler un des rarississimes film présentant une version française digne. Véritable chef d’œuvre sentimental et rédempteur qui unit, dans un incontrôlable maelstrom, symbolique, psychologie, drame, marginalité, rédemption, surnaturel, schizophrénie, tendresse, douleur, éclats de rire, gore, aventures, haine et fierté de soi, humour, amitié, amour, et même le Saint-Graal.
Sauvé par la belle histoire qui s'écrit entre Jeff Bridges et Mercedes Ruehl, Fisher King n'en demeure pas moins à mes yeux mal écrit et complètement inapte à émouvoir. La faute à son traitement désespérément conventionnel qui écarte tout mystère et toute incertitude au profit d'une explication constante de ses personnages et d'un cheminement narratif balisé. Le ton du récit, alternant un décalage anti-conformiste avec un recentrage sur les besoins communs de tout être humain (l'amour et les rapports sociaux, grosso modo) aurait pourtant eu de quoi être plutôt inspirant et fédérateur. Mais j'ai vraiment trop de mal avec la fibre dramatique choisie, sa façon de trop diriger les émotions et de les appuyer avec lourdeur (la symbolique est d'une pauvreté terrible, la musique oriente plus qu'elle n'accompagne). Dès le départ, l'épilogue faisait donc peu de doute, et il m'était dès lors impossible de projeter mes doutes ou mes espoirs dans une histoire dont j'avais beaucoup trop conscience de la nature écrite et déjà décidée, que je le veuille ou non. S'il est impossible de se projeter dans le récit, son utilisation incessante de weirdos me l'a même carrément rendu antipathique par moments, tant est criante la volonté de Gilliam de les humaniser derrière leurs apparences de cinglés purs et durs. Là encore, cette surcharge de pathos est pesante, parce qu'elle n'offre qu'une seule manière d'appréhender le film, et que si on ne souscrit pas à ce regard unilatéral, on est comme rejeté et exclu d'un scénario dont la fibre morale très prononcée donne alors l'impression de vous juger. Comme si, en étant incapable de compatir avec les malheurs de Robin Williams, c'est qu'on était sans cœur, alors que le problème vient définitivement d'ailleurs : de la prévisibilité d'un oeuvre mécanique dont les rebonds sonnent faux, parce que très rapidement, on prend la mesure de Fisher King et des intentions limitées qui l'animent. Mal écrit, et sans subtilité.
"Fisher King, le roi pêcheur", que voilà un drôle de nom pour un film. Eh bien chers amis lecteurs, nous sommes là en présence d’un film un peu barré pour parler du destin étrange de deux non moins étranges personnes. D’un côté nous avons un Jeff Bridges dans un registre que je ne lui connaissais pas, mais dans un rôle de grandeur d’âme malgré les apparences. Il campe ici un dénommé Jack Lucas qui ne fait que regarder son nombril et s’apitoyer sur son sort suite à un drame qu’il a indirectement provoqué par l’intermédiaire de ses élucubrations émises sur la bande FM. De l’autre, nous avons Robin Williams dans la peau de Parry, un homme aux tendances schizophréniques, et quand on connait le talent de ce monsieur, on ne peut une nouvelle fois qu’être admiratif devant sa performance d’acteur. Seulement voilà. Bien que le sujet mette en contraste les effets pervers de la condition humaine avec la grandeur de l’homme, je ne suis jamais parvenu à rentrer totalement dans le film. Cette comédie dramatique propose une philosophie sur la vie en général, avec ses agréments et ses désagréments. Si vous n’êtes pas bien reposé avant de vous mettre devant, vous risquez fort de lâcher prise assez rapidement et de ronfloter honteusement. Car le traitement est fait sous forme de comédie dramatique, avec quelques répliques parfois succulentes spoiler: "Je crois qu’ils sont faits l’un pour l’autre… c’est terrifiant !!!" , parfois philosophiques. Si on n’a pas les yeux en face des trous, les 45 premières minutes vous paraîtront caricaturales, voire burlesques. De quoi agacer… En réalité, le film est d’une grande profondeur, avec ces deux destins qui se sont croisés indirectement pour se retrouver directement quelques années plus tard. Evidemment, ces deux destinées vont être guidées par un fil conducteur en la personne de Lydia (Amanda Plummer, excellente), et arbitrées par Anne (Mercedes Ruehl, au charme fou avec un corps de rêve, et dotée d’un charisme assez étonnant, récompensée par un Oscar pour avoir su rendre son personnage si crédible et attachant). "Fisher King, le roi pêcheur" est un thème fort sur l’amour, l’amitié, le devoir, le respect, la solidarité et l’humilité. Un sacré programme !
Après le vision de ce film, je me suis sentis empli d'une impression de bonheur. Gilliam a le dont de nous faire sourire et pleurer de rire à certains moments épics (je ne fais pas hallusion ou Robin Williams est allongé tout nu avec Jeff Bridges...!). Son éternel cadrage bancal restransmet à merveille l'esprit du réalisateur et de son monde. Un vrai petit bijoux à voir absolument .
Un présentateur radio arrogant et cynique rencontre un clochard fou et joyeux dans le New York des années 90. L'un est en quête de rédemption, l'autre a des visions d'un Chevalier rouge, voit dans son monde imaginaire une femme dont il est fou amoureux mais qui n'existe pas mais qui en fait existe bien, et est à la recherche du Graal qui serait selon lui dans la "Grosse Pomme". On se doute qu'un postulat aussi délirant et foutraque ne peut être que celui d'un film de Terry Gilliam. Le réalisateur de "Brazil" peut s'appuyer sur une bonne galerie d'acteurs, en particulier le très regretté Robin Williams, pour cette fable humaniste qui souffre d'être un peu brouillonne mais qui bénéficie comme autre qualité d'avoir beaucoup d'énergie dans le rythme ce qui fait qu'on ne s'ennuie jamais. Sans être mémorable, "Fisher King" se visionne avec plaisir et sans prise de tête.