4 ans avant le fabuleux "L'Armée des 12 singes" Terry Gilliam nous sortait "Fisher King", un film qui m’était inconnu jusqu'à la mort de ce bon Robin Williams, on me l'a conseillé à ce moment là, voyant Bridges au casting et Gilliam à la réal j'avais toute confiance donc je l'ai regardé. Une comédie dramatique qui tire bien sur le fantastique tout de même, comme Gilliam aime tant, certaines choses rappellent même un peu "Brazil", et d'ailleurs à ce sujet Terry n'hésite pas à se faire un clin d’œil en exposant un poster de "Brazil" dans le film, bref, Terry nous conte ici l'histoire de Jack, un présentateur radio désagréable, un jour il enverra paître (pour être poli) un auditeur qui se retournera à coup de fusil contre d'innocentes personnes dans un restaurant. 3 années plus tard Jack plongé dans l'alcool se fait attaquer par deux voyous un soir, quand Henry un clochard dérangé vient à l'aider, Jack apprendra par la suite qu'Henry a perdu sa femme à cause de lui.
Un drame délirant et beau en même temps, enfin beau, c'est vite dit, le film renferme de l'espoir oui mais aussi une part de violence, il y a le bon et le mauvais coté de l'histoire, et Gilliam nous livre le tout avec une mise en scène fortement réussie comme à son habitude, la réalisation avec pas mal de plan incliné dont je suis friand est elle aussi de très bonne qualité, le duo Williams/Bridges fonctionne parfaitement, d'un coté le clochard chevalier fou fou et de l'autre l'alcoolique déboussolé qui tente de se racheter, Williams livre d'ailleurs à mon gout une de ses meilleures interprétation.
Voilà, peut être pas le meilleur Gilliam mais à voir tout de même, très beau film.
"Fisher King" est le dixième long-métrage réalisé par Terry Gilliam que je vois, comblant au passage une lacune inadmissible. Et là je dis : attention, quasi chef duvre ! Voilà un film de frapadingues comme on les aime ! Jack et Parry, deux hommes brisés, chacun à leur manière, par une même tragédie. Anne et Lydia, deux femmes malheureuses, chacune à leur manière. Pas évident de juger une performance daprès une VF, mais tout le monde fait très bonne impression, surtout Jeff Bridges qui trouve dailleurs ici lun de ses plus beaux rôles. Il interprète Jack Lucas, un célèbre animateur de radio vivant dans le luxe et qui fera un fracassant retour à la réalité. Son personnage ly autorisant, Robin Williams fait quant à lui du Robin Williams, mélange dexubérance et démotion tendre. Un temps catatonique après un traumatisme, Parry est désormais en proie à des hallucinations, des petits bonhommes flottants lont même chargé dune mission divine en lui donnant les références dun magazine Après être venu en aide à Jack, il lui délègue la tâche de récupérer le Graal ! Se sentant responsable du drame qui la affecté, lancienne vedette cherchera comment rendre heureux son nouvel ami. Toute la partie avec Amanda Plummer (Lydia) est vraiment très bien. Lune de mes scènes favorites restera le dîner au restaurant chinois. La légende du Roi pêcheur est assez jolie. Si "Fisher King" porte indiscutablement la signature enthousiasmante de Terry Gilliam, quelques mièvreries ternissent malgré tout lensemble. Une uvre forte qui devrait parler plus particulièrement à tous ceux qui, comme Parry, traînent leur chevalier rouge
de la poésie en barre! honirique ! Robin william fait du robin william et c'est vachement bien! drôle emouvant tragique ou léger!Cette bande d'acteurs qui semble etre sortie d'une BD nous présente ce conte moderne dans un joyeux bazzare dont terry gilliam métrise l'hysterie
Comparé aux autres films de Terry Gilliam, on peut finalement dire que "Fisher King" est un film presque commun. C'est en tout cas celui susceptible de plaire au public le plus large et donc le plus abordable. Comme très souvent Gilliam se replonge ici dans les contes et légendes pour exploiter son scénario mais à la différence près que cntrairement au "Baron de Munchausen" notamment, les protagonistes restent ancrés dans un univers des plus concrets (Manhattan), ce qui empêche Gilliam de s'éparpiller dans sa narration et de construire son récit de manière linéaire, ce qui en fin de compte est plutôt original de la part du réalisateur. Sans être un véritable phénomène, "Fisher King" est une fable sympathique et attendrissante bien qu'assez naïve. On peut aussi saluer la très bonne performance d'ensemble des acteurs mais plus particulièrement à Robin Williams.
Terry Gilliam est doué pour faire des films un peu "absurdes" et délirants. "Fisher King" fait partie de ces films puisqu'il mélange drame, comédie et fantastique. Il s'amuse aussi à faire quelques références à ses films notamment avec les affiches de films du vidéo club: "Brazil" et "les aventures du baron de Munchhausen". C'est parfois What the Fuck mais on est habitué avec les films de Gilliam. Le côté fantastique du film, avec les hallucinations de Robin Williams, est vraiment réussi notamment avec le cavalier sur son cheval de feu. Les acteurs sont fantastiques, le duo Jeff Bridges/Robin Williams fonctionne à la perfection. A la fin du film, on ne cesse de chantonner "I like New York in June" qui reste dans la tête, c'est un hymne fabuleux. Et on oublie certainement pas la scène où Robin Williams se fout à poil en plein Central Park (et Jeff Bridges fait la même chose à la fin). Résultat: "Fisher King" est un excellent divertissement, à la fois drôle et émouvant et très étrange!!!!!!!!!!
Fisher King est un des films les plus drôles et délirants que j'ai vu de Terry Gilliam. Ce génie nous pond un film totalement WTF avec un Robin Williams magistral. Les images sont parfois vraiment très drôles, très étranges et aussi quelques fois très belles et très impressionnantes (cheval de feu). Bref, j'adore !
Pour la première fois rassemblés, Jeff Bridges et Robin Williams nous dévoilent tout leur talent à travers une mise en scène typique 90's signée Terry Gilliam. S'attaquant aux thèmes de l'amitié et de la renaissance, "Fisher King" montre la résurrection de 2 personnes au bord du gouffre. Les performances de Jeff Bridges, Robin Williams (nominé aux oscars) et Mercedes Ruehl sont époustouflantes. Donnant vie à leurs personnages ils les rendent attachants et crédibles. La BO est composée par instant de tubes 90's ou à d'autres moments de thèmes plus jazz. Lors de scènes plus psychotiques on retrouve des morceaux plus noirs, plus classiques. Avec Robin Williams, il est automatique d'avoir un peu d'humour. Celui-ci fonctionne relativement bien malgré le contexte plus sérieux qui l'entoure. On peu reprocher en revanche l'ambiance du film qui empêche d'entrer dans l'histoire. Les personnages restent malheureusement assez distants, empêchant le spectateur de les accompagner dans l'histoire.
Interprétations d'acteurs très bonnes, émotions, symbolismes, rédemption, quête du graal, romances, traumatismes et Terry Gilliam font de ce film une belle histoire méritant le détour.
Reprenant tous les codes fantasmagorique des bons Gilliam, ce "Fisher King" ne s'embourbe pas moins dans une certaine morale un peu trop grossière et parfois dans un sentimentalisme bon marché. Heureusement, Gilliam parvient à contrebalancer ces quelques défauts par des antipodes vraiment fameux et une réalisation exceptionnelle. Même s'il n'est pas le meilleur Gilliam, il reste d'une très grande qualité. Un grand film.
Suite au semi-échec des aventures de Munchausen, Gilliam dut se resoudre à accepter un film de commande. L'histoire à pour départ les grands talk-shows radiophoniques américains (thème sur lequel Oliver Stone s'était déjà cassé les dents avec "Talk radio"); mais probablement peu inspiré par le sujet, Gilliam après un début de film fade fait déraper l'histoire peu à peu vers son thème favorit: "la quête du Saint-Graal" que l'on retrouve pour la troisième fois en 5 films! Tourné sans story-board, le produit final est loin d'être aussi abouti que ses films précédents: le scenario a tendance à partir dans tout les sens et le film ne tient que grace aux séquences de Robin Williams. Gilliam est décidément impossible à tenir en laisse.
Désireux de tourner un film plus sobre et moins fantastique après les échecs cuisants de Brazil et du Baron de Münchausen, Terry Gilliam retrouve le thème du Saint Graal seize ans après la première fresque des Monty Python mais cette fois-ci sous une forme plus poétique, plus symbolique même. Car il est ici question de rédemption, d'amour, d'imagination. Fisher King raconte ainsi les efforts d'un homme solitaire et cruel, ancien présentateur de radio, pour faire trouver l'amour à son sauveur, un pauvre clochard traumatisé par la mort de sa femme, mort causée par un fou furieux qui avait été influencé dans ses actes par le présentateur... Cette volonté soudaine d'aider son prochain (tant bien que mal) est le résultat des remords qu'éprouve notre héros Jack (magnifique Jeff Bridges) envers le dénommé Patty (Robin Williams, plus brillant que jamais). Cherchant comme une rédemption, Jack va tout faire pour aider cet hurluberlu croyant dur comme fer à la quête du Saint Graal, symbolisé par l'acceptation de la perte de sa femme. Garni de séquences folles comme les apparitions imaginaires du Chevalier Rouge, les frasques exubérantes de Patty ou la séquence finale sur le Château d'Upper East Side, Fisher King permet à Terry Gilliam de réunir tous ses ingrédients chers pour une faire un conte moderne drôle et émouvant, bien plus dramatique que ses précédents films. Quasiment sans temps mort, empreint d'une poésie touchante et de dialogues aux petits oignons, le long-métrage est une réussite totale, emportée par deux excellents acteurs se donnant ici merveilleusement bien la réplique. Gilliam nous offre encore une fois l'étendu de son talent artistique et nous emporte dans une histoire fabuleuse et épique dans les rues sales de New York City, continuant d'apporter de la beauté dans les ordures, de la joie dans la peine, des rires à travers les larmes. Presque un chef-d'œuvre.
Drame sur fond de Comédie dramatique sur la différence (catatonie, psychopathe) et surtout sur les blessures. Une rédemption à travers "l'autre". Très belles interprétations. Seul regret que le parti pris soit sur le coté comédie et non purement dramatique, cela se défend. A voir !!!
"Fisher King, le roi pêcheur", que voilà un drôle de nom pour un film. Eh bien chers amis lecteurs, nous sommes là en présence d’un film un peu barré pour parler du destin étrange de deux non moins étranges personnes. D’un côté nous avons un Jeff Bridges dans un registre que je ne lui connaissais pas, mais dans un rôle de grandeur d’âme malgré les apparences. Il campe ici un dénommé Jack Lucas qui ne fait que regarder son nombril et s’apitoyer sur son sort suite à un drame qu’il a indirectement provoqué par l’intermédiaire de ses élucubrations émises sur la bande FM. De l’autre, nous avons Robin Williams dans la peau de Parry, un homme aux tendances schizophréniques, et quand on connait le talent de ce monsieur, on ne peut une nouvelle fois qu’être admiratif devant sa performance d’acteur. Seulement voilà. Bien que le sujet mette en contraste les effets pervers de la condition humaine avec la grandeur de l’homme, je ne suis jamais parvenu à rentrer totalement dans le film. Cette comédie dramatique propose une philosophie sur la vie en général, avec ses agréments et ses désagréments. Si vous n’êtes pas bien reposé avant de vous mettre devant, vous risquez fort de lâcher prise assez rapidement et de ronfloter honteusement. Car le traitement est fait sous forme de comédie dramatique, avec quelques répliques parfois succulentes spoiler: "Je crois qu’ils sont faits l’un pour l’autre… c’est terrifiant !!!" , parfois philosophiques. Si on n’a pas les yeux en face des trous, les 45 premières minutes vous paraîtront caricaturales, voire burlesques. De quoi agacer… En réalité, le film est d’une grande profondeur, avec ces deux destins qui se sont croisés indirectement pour se retrouver directement quelques années plus tard. Evidemment, ces deux destinées vont être guidées par un fil conducteur en la personne de Lydia (Amanda Plummer, excellente), et arbitrées par Anne (Mercedes Ruehl, au charme fou avec un corps de rêve, et dotée d’un charisme assez étonnant, récompensée par un Oscar pour avoir su rendre son personnage si crédible et attachant). "Fisher King, le roi pêcheur" est un thème fort sur l’amour, l’amitié, le devoir, le respect, la solidarité et l’humilité. Un sacré programme !