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willyzacc
79 abonnés
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3,0
Publiée le 14 juin 2010
Un film au scénario pas franchement passionnant, sauvé par ses acteurs géniaux (Robin Williams et Amanda plummer surtout) et par la mise en scéne originale et l'univers complètement fou de Terry Gilliam.
Pas le meilleur film de son auteur, mais ça reste un grand moment, de voir Williams tout nu dans central park à contempler les étoiles. Une comédie doucement déjanté, entre les quêtes du graal et les poursuites de dragon dans New York !
Magnifique histoire de rédemption, plutôt simpliste, un peu convenu voir même naïve mais bien plus profonde qu'elle n'y parait. Terry Gilliam était à son sommet, on reconnait parfaitement son style si particulier et unique. Mais cette histoire serait peut-être ennuyeuse à suivre si la performance des 4 acteurs principaux n'était pas aussi qualitative.
Une fois n’est pas coutume un Terry Gilliam qui m’a laissé complètement froid. Son côté rêveur m’a paru passé ici pour de la naïveté, voir pour de la niaiserie. Heureusement qu’il y avait Jeff Bridges et Robin Williams en tête d’affiche, ça m’a un peu raccroché aux branches. C’est de mon point de vue le moins bon film de son auteur.
Terry Gilliam signe une œuvre plutôt modeste, plus libre, moins dépendant d'un succès public obligatoire. Le résultat est une réussite visuelle incontestable, baroque et onirique, complètement loufoque et qui s'amuse à revisiter les légendes Arthuriennes entre folie et mélancolie. Une comédie dramatique construite sous l'apparence d'une très jolie fable, à la sincère, touchante mais qui reste pertinente. Robin Williams donne vie à un personnage incroyable, et fait face à un Jeff Bridges arrogant en quête de rédemption. Une fable moderne particulièrement touchante.
Jolie romance dans le N.Y du début des années 90, jazzy et urbain. Gilliam choisi l'audace dans des prises de vue dynamiques (à l'image de l'intro et le plan séquence en plongé). Tout rappel N.Y : les bruitages, les ombres/lumières, prises de vue plongées/contre plongées (me font penser aux grattes ciel/ cave, à la réussite/échec), la folie. Folie douce parfaitement personnifiée par R.Williams et certains personnages secondaires. On peut regretter les décors studio qui manquent d'authenticité et vieillissent mal.
Avec "Fisher King", on reste constamment dans le domaine du sympathique et du gentillet sans jamais aller au delà. Si il s'avère plaisant, on ne retiendra clairement pas ce film de la filmographie de Terry Gilliam.
Sauvé par la belle histoire qui s'écrit entre Jeff Bridges et Mercedes Ruehl, Fisher King n'en demeure pas moins à mes yeux mal écrit et complètement inapte à émouvoir. La faute à son traitement désespérément conventionnel qui écarte tout mystère et toute incertitude au profit d'une explication constante de ses personnages et d'un cheminement narratif balisé. Le ton du récit, alternant un décalage anti-conformiste avec un recentrage sur les besoins communs de tout être humain (l'amour et les rapports sociaux, grosso modo) aurait pourtant eu de quoi être plutôt inspirant et fédérateur. Mais j'ai vraiment trop de mal avec la fibre dramatique choisie, sa façon de trop diriger les émotions et de les appuyer avec lourdeur (la symbolique est d'une pauvreté terrible, la musique oriente plus qu'elle n'accompagne). Dès le départ, l'épilogue faisait donc peu de doute, et il m'était dès lors impossible de projeter mes doutes ou mes espoirs dans une histoire dont j'avais beaucoup trop conscience de la nature écrite et déjà décidée, que je le veuille ou non. S'il est impossible de se projeter dans le récit, son utilisation incessante de weirdos me l'a même carrément rendu antipathique par moments, tant est criante la volonté de Gilliam de les humaniser derrière leurs apparences de cinglés purs et durs. Là encore, cette surcharge de pathos est pesante, parce qu'elle n'offre qu'une seule manière d'appréhender le film, et que si on ne souscrit pas à ce regard unilatéral, on est comme rejeté et exclu d'un scénario dont la fibre morale très prononcée donne alors l'impression de vous juger. Comme si, en étant incapable de compatir avec les malheurs de Robin Williams, c'est qu'on était sans cœur, alors que le problème vient définitivement d'ailleurs : de la prévisibilité d'un oeuvre mécanique dont les rebonds sonnent faux, parce que très rapidement, on prend la mesure de Fisher King et des intentions limitées qui l'animent. Mal écrit, et sans subtilité.
Je découvre tardivement que cet excellent film de GIllian. Prestation époustouflante et non surprenante de Robin Williams (tu nous manques :(). C'est plus un film drame que comédie. Un excellent moment de cinéma
Une comédie drôle et touchante tout à la fois. Belle perf des acteurs, bonne mise en scène, backround musical assez bon… Et qu'on ne s'y trompe pas : le message délivré, d'ordre spirituel, est tout à fait profond.
Heuresement que ce n'est pas Disney qui a produit Fisher King comme cela devait l'être à la base, car l'esthétique Gilliam est bien là. Fisher King est un bon film, avec de bons comédiens et une belle histoire. Mais ca ne va pas lus loin.
Pas vraiment emballé par ce Terry Gilliam malgré les belles performances de Bridges et Williams. Légèrement barré, mais bien moins qu'à ses habitudes, le cinéaste exploite cette fois-ci un sujet profond mais avec une touche limite fantastique. Une recherche du bonheur originale aux allures de fable sociale, mais finalement peu entraînante et peu convaincante. Ce ne sera pas le Gilliam à mettre en avant.
Du Gilliam plus ancré que d'habitude dans la réalité cependant on n'échappera pas à quelques lourdeurs et longueurs bien compensées par l'univers poétique et l'humour du réalisteur plus un zest de dramatique. Coté acteur c'est du tout bon.
très bon film même si beaucoup le trouve pas bien . C'est vraie ce film n'est pas le meilleur et ne révolutionnera pas le cinema . Mais c'est un bon film d'une pure merveille cinématograpgique . Ce film donne une belle leçon sur l'amitié que beaucoup devrait regarder. Comme toujours Robin Williams et exceptionnel et à des répliques qui font réfléchir et qui sont touchante . À voir pour réfléchir sur l'amitié
Maître tout puissant de son émission de radio le jour, adulé pour un "franc-parler" d'un cynisme confinant à la méchanceté gratuite, mais seul le soir, au point de proférer depuis son très confortable appartement surplombant tout New-York des jugements lourds de prétention à l'égard de ses semblables, Jack ne vit que pour l'argent, la gloire et la satisfaction de dominer son monde. Se complaisant dans un schéma de "supériorité" vis-à-vis d'autrui révélant le peu de sens de son existence et sa profonde solitude, l'animateur, star intouchable complètement déconnectée des réalités terrestres, se retrouve subitement confronté à la portée de ses mots. Vertigineuse, sa chute dévoile pourtant la part d'humanité logée au fond de son cœur. Au contact de Parry, Jack se transforme. Surmontant progressivement le sentiment de culpabilité qui l'afflige par rapport à cette tuerie dont-il se sent - injustement - le responsable, il tente d'aider cet homme brisé, fou à lier mais indéniablement plein de vie. Dans cette œuvre frénétique, riche de personnages tous plus bariolés les uns que les autres, la quête du graal n'est qu'un prétexte à la mise en place de situation absurdes et parfois hilarantes (La scène ou le clochard chanteur va chanter et danser dans les bureaux de Lydia en est merveilleux exemple), et à une réflexion de fond sur nos rapports aux uns et aux autres. Quel sens pouvons nous leur donner ? Et quel sens donner à l'existence ? Bah, quelles questions ! Il faut vivre vraiment, dans l'amour que nous portons à nos semblables et sans lesquels tout est plus gris, sombre, triste et sans intérêt. Nous sommes trop seuls, confrontés à nous mêmes, et c'est pourquoi Terry Gilliam nous engage à avoir un peu de folie et à nous éclater tous ensemble. Et, s'il faut finir dans l'insouciance tel un Parry à poil, dans un parc ou au bord d'une rivière à contempler les étoiles, au moins on aura une belle connerie à raconter pour rigoler !