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Hotinhere
570 abonnés
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3,5
Publiée le 19 septembre 2019
A travers cette histoire de rédemption, Terry Gilliam met en scène une fable humaniste, fantaisiste et inventive dans laquelle irradie le génial Robin Williams.
Un présentateur radio arrogant et cynique rencontre un clochard fou et joyeux dans le New York des années 90. L'un est en quête de rédemption, l'autre a des visions d'un Chevalier rouge, voit dans son monde imaginaire une femme dont il est fou amoureux mais qui n'existe pas mais qui en fait existe bien, et est à la recherche du Graal qui serait selon lui dans la "Grosse Pomme". On se doute qu'un postulat aussi délirant et foutraque ne peut être que celui d'un film de Terry Gilliam. Le réalisateur de "Brazil" peut s'appuyer sur une bonne galerie d'acteurs, en particulier le très regretté Robin Williams, pour cette fable humaniste qui souffre d'être un peu brouillonne mais qui bénéficie comme autre qualité d'avoir beaucoup d'énergie dans le rythme ce qui fait qu'on ne s'ennuie jamais. Sans être mémorable, "Fisher King" se visionne avec plaisir et sans prise de tête.
N'étant pas vraiment fan de Terry Gilliam(hormis tout ce qu'il a fait avec les Monty Python),il n'est guère étonnant que le film que je préfère de lui,est celui que ses admirateurs aiment le moins...En l'occurence,"Fisher King"(1991),conte philosophique moderne,qui mêle la féerie et les névroses,les fantasmes mythologiques et la triste réalité.C'est l'histoire d'une double rédemption.Celle d'un animateur de radio égoïste et désinvolte d'un côté.Et d'un ex-professeur de lettres devenu complètement marteau de l'autre.Dans le New York impersonnel et insalubre du début des années 90,ces 2 âmes égarées,vont se rencontrer,apprendre l'un de l'autre,et en finir avec leurs démons intérieurs.C'est le Gilliam le plus riche psychologiquement,car derrière la farce décalée,perce une tonalité douce-amère et une réflexion corsée sur l'individualisation croissante du monde.Robin Williams est extrêmement touchant,en fou hirsute,terriblement sympathique,victime d'une injustice traumatisante,et qui se réfugie dans les légendes médievales.Jeff Bridges lui donne une belle réplique,en alcoolique méprisant,qui retrouve un sens à sa vie,en aidant ce malheureux envers et contre tout.Ensemble,ils accomplissent de grandes choses,comme se réconcilier avec l'amour,contempler les étoiles depuis Central Park ou chercher un utopique Graal.L'équilibre entre le drame et la comédie est parfait,avec 2 niveaux de lecture qui se superposent harmonieusement.Un film trop méconnu.
C'est une histoire qui semble tellement taillée sur mesure pour Terry Gilliam qu'il paraît improbable qu'il n'en soit pas l'auteur. Et pourtant, derrière cette fable touchante et déjantée, c'est Richard LaGravenese qui se cache. Jack, animateur de radio cynique et imbu de lui-même, voit sa vie basculer quand ses paroles poussent un auditeur déséquilibré à entrer dans un bar et à tuer sept personnes. Trois ans plus tard, Jack, au bord du suicide, est sauvé par Parry, un sdf persuadé qu'il doit trouver le Graal, caché dans la bibliothèque d'un millionnaire et dont la femme a été tuée trois ans plus tôt par l'auditeur de Jack. Celui-ci se sent responsable de Parry et se retrouve, un peu malgré lui, entraîné dans sa quête. Terry Gilliam, avec son inventivité habituelle, filme cette histoire avec régal, nous dévoilant un New York où plus personne ne fait attention aux sans-abris qui ont des rêves et des ambitions comme tout le monde mais qui sont rejetés par la société. Au-delà du message social (oui, les fous valent mieux que les riches nombrilistes), c'est une véritable fable que nous offre "The Fisher King", celle d'un fou qui apprend à un roi que la vie est beaucoup plus belle quand on est nus en pleine nuit à Central Park plutôt que d'être à la télévision ou dans les journaux. C'est l'histoire d'une amitié improbable entre deux personnages touchants et merveilleusement interprétés. En effet, c'est un très bon Jeff Bridges qui incarne Jack face à un Robin Williams plus fou que jamais dans le rôle de Parry, le sans-abri aussi fou que lucide. On en ressort complètement charmés.
J'ai vu un film... qui m'a beaucoup touché car il livre des sentiments humains d'une manière forte et intense. On suit l'évolution d'un personnage odieux, égocentrique, présomptueux, campé admirablement bien par Jeff Bridges. Il interprète le rôle d'un animateur radio qui, par une parole en l'air, va impacter la vie de différents personnages, dont celui joué par Robbin William... On criose dans ce film des personnages décalés qui se côtoient et qui finissent par s'apporter mutuellement les uns aux autres. La réalisation de Terry Gilliam est vraiment très intéressante. Il film vraiment bien la folie, l'excès... Ses plans sont particulièrement bien réussis. Les illuminations des différents personnages donnent lieu à des scènes habitées et touchantes. C'est un très beau film...
Un drame réaliste de Gilliam ? ça l'aurait été si le réalisateur n'aurait pas inséré de chevalier rouge tout droit sorti de Sacré Graal. Le film n'en est pas moins beau et crédible, illuminé par ses interprétations. Une réussite.
Terry Gilliam laisse de côté l'essentiel de sa fantaisie légendaire dans ce "Fisher king" et n'insère que très ponctuellement des scènes propres à son style. Et curieusement le film n'est jamais aussi bon que quand Gilliam ne fait pas du Gilliam. On en arrive alors a regretter le chevalier rouge qui rappelle furieusement le samouraï de "Brazil", l'attitude grotesque de certains personnages. Quel dommage que tout n'ai pas la simplicité et la fluidité de Jeff Bridges encore une fois magistral. Mais malgré ces quelques réserves "Fisher king" est un très beau film, le meilleur de Gilliam après "Brazil".
Il était évident qu'un grand réalisateur incubait sous couvert des Monty Python, mais j'ai longtemps cru que c'était avec Brazil qu'il s'était vraiment lâché. Il fallait en fait attendre son arrivée dans un cinéma pleinement américain pour qu'il fût révélé sous un nouveau jour – et accessoirement qu'il cesse de vouloir concilier ses délires graphiques aux jeux de rythme.
On sent qu'il se retient de fantaisies en s'élançant dans ce scénario assez familier se donnant pour objectif de toucher au maximum de liens entre les personnages. Mais en 2014, lors de mon premier visionnage, j'avais décroché assez vite à cause d'une sorte de retour à des sources dont j'ignorais alors l'existence.
Car Robin Williams n'est pas qu'un homme traumatisé qui devient le fou attachant pour lequel on connaît Le Roi Pêcheur : il est l'avatar de l'imagination de Gilliam, sa créativité presque diabolique perchée sur son épaule pendant qu'il tourne, enfermée dans un rôle psychologiquement profond convenant parfaitement au comédien. D'abord modeste et assez matérialiste dans son déroulé, Le Roi Pêcheur dévoile vite l'intérêt qu'il avait à exploiter des filons faciles, car pour le dire simplement : il va plus loin. Beaucoup plus loin.
On ne garde pas longtemps l'impression qu'il s'agissait surtout de multiplier les interactions, car elles sont soignées : la pitié, l'affection, l'amitié, l'affliction, l'amour, tout a sa place et fait l'objet de parties parfois très complètes où l'on prend le temps de temporiser, de faire semblant de passer à la suite pour finalement revenir en arrière et montrer à quoi servait quelque allusion mise en place longtemps avant. Gilliam fait toujours un pas de plus par rapport à ce qu'on attend de lui.
Assez abordable, le film explore sans faire semblant l'épais cauchemar de la dépression et la solidité d'une relation, tout en faisant éprouver à ces thèmes la force d'un attachement très humain donnant lieu à plusieurs beaux moments, à des débordements géniaux dans des genres apparemment hors-sujet, et au retour pertinent des atouts du réalisateur en matière de graphisme. Il faut, comme Gilliam et à l'inverse de moi à 16 ans, savoir voir plus loin que le bout de son nez afin de profiter de ce récit aussi exhaustif sur quelques semaines que joliment allusif sur le temps qu'il élide.
Une féerie de Terry Gilliam. Un spectacle long et émouvant animé par le très turbulent Robin Williams et la danseuse Amanda Plummer. Une esthétique moins époustouflante que le Baron de Münchhausen et moins déjanté que Brazil mais le film montre néanmoins une très belle photo et un univers propre où l'on reconnait la marque de Terry Gilliam. Un beau film, où le fantastique laisse place à la comédie dramatique.
Fisher King est considéré par beaucoup comme une œuvre banale dans la filmographie de Terry Gilliam. Mais bizarrement, ce film me touche tout particulièrement. L'originalité de ce drame est de laisser filtrer quelques instants de fantastique au milieu de son intrigue pourtant bien ancrée dans le réel. Mais cette fantaisie reste relative puisqu'elle nait de l'esprit dérangé d'un sdf et revêt toujours un fort caractère symbolique. Le Graal, c'est la rédemption de Jack et la renaissance de Parry. Le film doit beaucoup à la prestation de ses acteurs, à commencer par Robin Williams, Jeff Bridges et Mercedes Ruehl qui crèvent l'écran (quel dommage que cette dernière n'ai pas eu une plus belle carrière). Un long-métrage original et touchant, prônant l'altruisme dans une société pourrie par l'individualisme.
Je n'ai jamais réussi à rentrer dans ce film. Je regardais 15min par jour et je remettais la suite au lendemain. J'ai arrêté définitivement au bout de 4 jours. L'ambiance, le scénario, toutes les idées du film, les plans, rien ne me plaisait. Ce film n'est tout simplement pas pour moi.
FISHER KING; c'est à mon sens le plus beau Film sur la Compassion, la Rédemption, le Pardon, le Travail de Deuil, le Dénie devant une indicible et insupportable Souffrance (Henry/Robin Williams s'invente un monde imaginaire pour supporter la Perte de l'Etre Aimé!...) et la recherche du Bonheur (Résilience??) jamais montré sur un écran... L'Emphase et le Lyrisme visuel Baroque et Poétique de Terry Gilliam, soutiennent ces sujèts forts avec une inventivité et une intensité "Tragi-Comique" bouleversantes. Le début:: Jack (Jeff Bridges),est un homme Carriériste, Arrogant, Cynique, dénué de toute Empathie envers ses Semblables (du moins au début du film), il est aussi le Présentateur vedette d'une Radio, mais son Charisme, son Magnétisme, et son talent, vont bouleverser sa vie et celles d'autres personnes, en lancant des propos irresponsables auprès d'un déséquilibré... qui massacrera plusieurs personnes dans un restaurant avec un fusil de Chasse. 2 ans plus tard... devenu un Fantôme dévoré par le Remord, Jack rencontre Parrys, un ex-Prof de Philosophie dont la Femme est l'une des victimes du Carnage! Dés lors, Jack ne vit plus que pour réparer la Mal qu'il a fait à Parrys. C'est Robin Williams, tenant le rôle du Doux-Dingue farfelu Henry/Parrys, n'ayant pas fait le Travail de Deuil qu'il aurait du faire sur lui-mème (après la disparition tragique de sa Compagne!) en s'inventant un univers décalé, qui va bousculer un Jack "nombrilique" qui s'abîme dans son "Remord et ses Angoisses". Les scènes où Jack présente "Amanda Plummer" à Parrys, en coâchant celui-ci sont parmis les plus réussits du film! A noter que le chevalier écarlate est (selon moi) la Représentation de l'épisode Traumatique que Parrys a refoulé de sa Mémoire, d'où les fuites de Parrys devant le Chevalier dans les rues de New-York, et la Catatonie d'Henrie lorsqu'il est rattrapé par le Chevalier (ou son passé!) Un film magnifique sur la Rédemption, le pardon et la
Un homme déchu, ancienne vedette de la radio, se fait agresser par des loubards et sauver par un clochard atypique. Une amitié naît entre les deux hommes qui cherchent, chacun à sa manière, le bonheur. Convaincant pour ce qui est du jeu, loufoque pour les visions de Parry et de nombreux personnages. Il y a une excellente prestation de danse et de chant dans le personnage qui livre les ballons. A voir pour ceux qui apprécient les comédies déjantées made in 1990 !