Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 23 juillet 2011
Je suis loin de les avoir tous vus, mais hormis quelques exceptions, les films iraniens qui nous parviennent sont globalement d'une grande qualité. "Hors jeu" en est un exemple parfait. Sur le fond, le film est passionnant, d'autant plus que Panahi a dû adapter son scénario en fonction du résultat du match de foot opposant l'Iran à Bahreïn. Cela a des conséquences (positives) sur la forme du film : de nombreuses scènes ont été tournées le jour même du match, avec ce qu'on imagine de réactivité de la part de Panahi, de son équipe et des acteurs amateurs (tous extraordinaires). "Hors jeu" est également une preuve supplémentaire (en fallait-il encore ?) de la stimulation, bien involontaire, qu'inspire une dictature à l'égard des artistes qui la combattent. Peut-être que si Panahi avait un jour la possibilité de faire un film librement, ce serait un échec et cela n'intéresserait personne. Ce qui est sûr, c'est que c'est actuellement un grand cinéaste de la lutte contre les régimes autoritaires. Car, mine de rien, faire un film féministe autour du foot, il fallait le faire...
Un huis clos singulier en marge du match qualificatif pour la Coupe du Monde 2006 en Allemagne où l’Iran rencontre le Bahrein dans une partie décisive. Elles sont quelques filles qui ont voulu assister au match malgré la loi islamiste en se déguisant en garçon. Arrêtées par les militaires, elles sont parquées comme du bétail et ne peuvent que saisir des bribes de la rencontre. Des rapports curieux se tissent alors entre les prisonnières et leurs gardiens. Un film original et puissant de Jafar Panahi, cinéaste iranien déjà auteur de quelques perles (Sang et or par exemple), actuellement incarcéré par le régime de Téhéran pour avoir osé défier la tyrannie des fous de Dieu… Toute l’absurdité de la situation et du sort fait aux femmes, qui n’ont pas le droit d’assister à des matchs de football pour des raisons que plus personne ne connaît, est exposée ici avec simplicité et efficacité. C’est vrai qu’il manque ce brin de poésie qui éclaire souvent l’œuvre de Panahi mais tel quel, ce film édifiant est remarquablement pensé et construit.
Un rythme de film très indigeste. Une lourdeur dans l'action qui donne l'impression que le film dure 3h alors qu'il fait à peine la moitié. Decevant malgré quelques traits de scénario intéressants et une pointe d'humour sympathique.
Un espèce de huis-clos a l'intérieur d'un stade et d'un bus. Un film divertissant qui ma permis de passer une bonne soirée. Drôle et intéressant par apport a la politique du pays.
Il y a les films iraniens que j'aime, tels "Bashu le petit étranger" de Bahram Beizai, "Delbaran" de Abolfazl Jalili ou "Au revoir" de Mohamad Rasoulof (à sortir !). Et puis il y ceux que je n'aime pas, ennuyeux, répétitifs : les films de Kariostami, et celui ci, en très bonne place !
Très beau film Iranien sur la condition des femmes dans leur pays.On s'aperçoit que comme dans le film "Les chats persans" ,il y a un décalage entre la jeunesse et ceux qui les gouvernent.Sous prétexte de les protéger on isole ces femmes éprisent de liberté sous couvert de loi méprisable.Cependant,force est de remarqué,que malgré la répréssion,l'insouciance et la légèreté de la jeunesse Iranienne est incroyable.Toujours optimiste et ce malgré les circonstances,en rebellion permanente contre toute forme d'autorité,ils aspirent à une vie meilleur...comme tous jeunes de leur âge!!!
Très agréable surprise que ce petit film attachant, drôle et pertinent sur la condition féminine de son pays, qui a également le mérite de ne jamais être pesant.
Hors Jeu est un film d'un réalisateur iranien maintes fois récompensé - Jafar Panahi, actuellement emprisonné - interdit en Iran.
La réussite de ce film tient à la fois dans sa capacité de dénonciation de la condition féminine en Iran, dan...s sa capacité de suggestion sur les risques et conséquences que les femmes peuvent encourir en ignorant les interdits ainsi que dans le choix qu'effectuel le réalisateur pour conclure le film : une scène de rue de liesse populaire qui dissout les rôles pré-établis par une société extrêmiste et unit toute sa jeunesse autour d'une victoire. Un film subversif, donc.
De notre oeil d'européen, ce film est assez perturbant. Les femmes irannaises ne peuvent pas accéder à un stade de football. Le spectateur suit le déroulement du match entre des grilles comme le font ces femmes qui ont tenté de s'introduire dans le stade de force. Difficile d'accepter qu'à l'heure actuelle des femmes puissent restreintes de la sorte. A un film à voir.
Un film à l'image du personnage du soldat Azari qui ne sait plus quoi penser face à ses responsabilités et sa joie dû à la qualification de son équipe en coupe du monde. Il va peu à peu laisser ses responsabilités et se permettre de vivre et partager sa joie avec la bonne humeur ambiante du pays.
Excellent. Très divertissant malgré un sujet important : la difficulté des femmes à s'épanouir dans la société iranienne. Comme pour beaucoup de causes, ces femmes sont prêtes à tout pour assister tout simplement à un match de foot. Et c'est très réussi. Et pourtant je n'aime pas le foot ou du moins tout ce qui tourne autour du foot, la manipulation de la masse, la violence, l'argent....
Loin d'être dénoué d'intérêt, ce film s'avère très vite ennuyeux. Il ne se passe quasiment rien, le scénario est microscopique, les personnages principales deviennent très vite insupportable par leurs cris perpétuelles, sans parler des soldats ayant un QI de poule. Peu de choses donc à retenir de ce film que je considère comme un échec.
C'est une aventure pleine de rebondissements et de trouvailles gaies et profondes. L'humour est très présent dans ce film aux sujet et contexte a-priori lourds. Un enchantement.
un film magnifique sur les dysfonctionnement et les incohérence du régime iranien. La forme y est brute quasi documentaire et laisse toute la place aux dialogues qui malgré leur apparentes naïvetés et leur légèreté révèlent toute l'absurdité de la politique iranienne.
un film gai, frais, tout en étant politiquement engagé et disant beaucoup de choses sur les réalités et les absurdités du régime iranien. seul petit bémol : le stade de foot, espace cinématographique offrant un nombre de possibles de mise en scène sidérant, n'est pas assez exploité. Mais étant donné que Panahi tourne pendant un vrai match, et qui plus est celui qui qualifia l'Iran pour la Coupe du Monde 2006, on se doute qu'il n'ait pu accéder aux tribunes, aux vestiaires, au terrain comme il l'aurait souhaité, surtout dans un pays comme celui-ci.