Louis Malle a très bien su mettre en image le monde de Queneau, mais ce qu'il réussit le mieux c'est cet hommage permanent au cartoon américain et notamment à Bip Bip et le Coyote !
Je lis des critiques bien durs pour ce film, alors j'ai décidé d'y ajouter mon grain salé. Ce que je remarque dans ce film, c'est qu'il est unique.C'est délirant du début à la fin, et en voici tout l'attrait.Les dialogues sont francs à l'incorrection , le déroulement peut être interrompu brusquement par des courses poursuites folles ou une déclamation sur la tour Eiffel, la musique y est tout à fait approprié, et l'humour, pas un brin ringard.Le triste préjugé des années 60 donnent, hélas, tout de suite l'aspect "ringard".Bref, un film tellement loufoque qu'il en devient atemporel.C'est un film à ne pas prendre au sérieux. Sublime. Juste quelque chose à redire sur la post synchro pas synchro donc très visible.Plus, la dernière partie du film, qui pousse l'extravagance un peu trop loin, et qui devient lassante. En ce qui concerne le jeu de Zazie je n'y vois rien de blâmable, peut-être la scène de la pleurnicherie est mal joué exprès,avec ces accélarations et ces débandades, on s'y perd...
Un violent réquisitoire contre les conditions de détention carcérale en prison (là, en l'occurence, il s'agit de l'amour que Noiret, adolescent sur le retour, porte à la jeune Mylène Demongeot, encore orpheline à l'époque) J'ai bougrement aimé, c'est clair !