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Un visiteur
1,0
Publiée le 25 décembre 2010
L'interprétation cinématographique du roman éponyme de Quesnau "Zazie dans le métro" est inégale sur plusieurs points. Joué comme une pièce de théâtre, les dialogues (bien que fidèle au livre, ce qui plaira au puriste) reste le côté problématique, le film est dépendant d'un jeu d'acteurs sur-joués, certaines scènes en deviennent catastrophiques. Les quelques poursuites rajoutés ne suffisent pas à rendre le film sympathique. Un film mi figue mi raisin, pêchant entre une fidélité au livre et une niaiserie humoristique.
On est prié (je vous supplie) de considérer cette critique et les autres à 4 étoiles comme les seules bonnes critiques concernant l'adaptation au cinéma du plus célèbre roman de Queneau. A l'image de celui-ci, le film est drôle, enlevé et rythmé. Queneau lui-même saluait l'oeuvre de Louis Malle comme une grande réussite. De plus tous les queniens (et j'en suis) voient le film comme une très bonne adaptation. Alors, pitié! qu'on arrête ces conneries qui consistent à condamner le roman autant que le film.
Un OFNI (Objet Filmique Non Identifié) qu'est ce film que nous a concocté Louis Malle. Il faut bien dire que le n'importe quoi règne sur cette oeuvre très très « original », mais le film est très beau visuellement et ne manque ni de charme ni de poésie. De plus, la distribution du film est haute en couleurs que ce soit pour les premiers rôles Philippe Noiret et Catherine Demongeot que pour les seconds dont se distinguent tout particulièrement Yvonne Clech et surtout Vittorio Caprioli. En bref, un film « très unique » dans l'histoire du septième art.
C’est drôle, foutraque et inventif. En cela c’est une bonne adaptation du bouquin, même si l’ultime dénouement marche moins bien ici Albertine étant pas assez mâle incarnée par Carla Marlier. Malheureusement le cinéma nécessitant un art relevant de la dramaturgie et non de la littérature, le manque d’une véritable trame narrative finit par lasser un petit peu. Que demande le peuple ‘’Est-ce un film pour enfant ?’’ Pas vraiment, disons que les ‘’Mon cul’’ et autre ‘’Merde’’ qui émaillent les phrases de Zazie, plus quelques scènes un peu scabreuses font qu’il pourrait s’agir d’un film pour enfant à interdire au moins de huit ans. Mais tout est relatif.
Il n'y a qu'un mot pour décrire ce film : désagréable. Des gags complètement nasses qui reviennent plusieurs fois, une histoire n'a pas de sens (lors d'un bagarre les murs tombent ???), des acteurs qui jouent mal... bref, à éviter à tout prix !!!
Quand ce film est sorti ma mére n'était pas encore née. Je l'ai découvert en 1996 (à l'âge de 6 ans). Un film qui a pris un sacré, mais alors un sacré coup de vieux, mais c'est toute mon enfance!
Ce film n'a aucun humour absurde. Je le trouve sans interets ;autant culturel, informatique ou meme humoristique. Et je pense aussi que ce n'est pas du tout un film pour enfants.
Le film de Louis Malle est comme sa Zazie : incroyablement attachant, culotté et drôle. Il est vrai qu’elle est formidable, d’un charme, d’une malice et d’une répartie adorables. Tour à tour, cynique, cartoonesque et effrontée, l’adaptation de Queneau ne donne qu’une envie : prendre un ticket !
Un film fort sympathique , Noiret ,Demongeot , Deschamps ou encore Dufilho sont étonnant. Le film à des bas ( la fin un peu carambolesque notamment) mais parvient à nous tenir éveillé et interessés pendant sa plus longue partie.Pas le meilleur film de Louis Malle , mais une ouvre agréable à regarder.
Adaptation cinématographique du roman homonyme de Raymond Queneau, ce «Zazie dans le métro» (France, 1960) de Louis Malle déborde dimpétuosité, de folie poétique, dinfantilité magique. Zazie arrive à Paris, elle y est sous la surveillance de son oncle (Philippe Noiret). La jeune impolie et espiègle ne désire quune chose, prendre le métro. Cest ainsi que sengage une promenade agitée dans les recoins de la capitale, une capitale flouée, où son patrimoine précieux est désacralisé pour mieux être magnifié autrement. Les couleurs affluent, se mélangent et crèvent lécran. Si «Zazie dans le métro» est un des rares films, dit de la Nouvelle Vague, en couleur cest parce que lénergie nécessaire à lunivers et la pléthore des agitations a besoin de cette vivacité, de cette agression des couleurs. Le passé surréaliste du Queneau dorigine transparaît quelque peu dans les tourments visuels du film. Mais si «Zazie dans le métro» émerveille et émet limpression dune fraîcheur cest parce que le langage cru des dialogues est accompagné dun langage cinématographique tout aussi cru, vivace, sans temps morts. Rappelant les burlesques américains pour son utilisation de la rapidité, cest dans les jeux visuels que Malle évoque Tati. Lespace y est chargé de petites péripéties évocatrices, aptes à déclencher le rire, remplissant le cadre dune liesse dapparence incontrôlable. La prouesse et le charme profond de ce film réside dans sa capacité à réinventer un langage cinématographique, qui se nourrit certes de cinéastes mais qui conjugué avec le roman de Queneau trouve sa singularité. Jouant sur le temps, sur lespace, réorganisant les lois du monde et du réel, Louis Malle modèle là un véritable univers, un nouveau Paris.