Le film reste fidèle au livre. Certes, mais il n'en est pas moins ennuyant ! Les acteurs sont pas tous très bons ( j'ai adoré La veuve Mouaque qui surjouait très bien ). Mais sinon... Beaucoup trop long et niais, beaucoup trop irréel et beaucoup trop... Décevant. 0.5/5.
Je l'ai vu en classe et franchement le livre est bien et les personnages rigolos. Mais pour moi ce n'est juste pas un film. Il n'y a pas d'histoire, les intrigues n'ont ni queue ni tête. En livre ça passe mais pas en film. Et je connais les raisons qui ont poussé Malle à faire ça mais personnellement il m'est impossible d'apprécier. Après chacun ses impressions.
Par où commencer... Ce film est tellement fou et extravagant, il explose tellement dans tous les sens scénaristiquement et visuellement que j'ai du mal à trouver les mots pour le décrire. Je débuterai alors par quelques petites (et dispensables) reproches : oui «Zazie Dans Le Métro» a quelque peu vieilli, oui il est quelque peu inégal. Voilà c'est dit, et soulignons l'usage du mot « peu ». Car pour tout le reste il s'agit d'un film totalement jubilatoire, condensant tous les genres comiques : burlesque, satirique, absurde, jeux de mots, quiproquos,... de Charlie Chaplin à Tex Avery en passant évidemment par Raymond Queneau et son humour si particulier. Un exemple : dès le début Queneau se moque de nous puisque comme Zazie, nous ne verrons rien du métro ou si peu, malgré ce que laissait entendre le titre de l'oeuvre... L'irrévérence et la délicieuse absurdité du long métrage doivent bien entendu beaucoup à l'écrivain français. Mais Louis Malle apporte une touche supplémentaire en jouant littéralement avec l'image : faux raccords, répétitions, accélérés et ralentis, cadrages audacieux,... il s'amuse comme un petit fou et nous fait partager son enthousisme avec son aisance formelle cartoonesque. Il faut dire qu'il est aidé dans sa tâche par la petite Catherine Demongeot, irrésistible quand elle jure comme un charretier ou lorsqu'elle pose ses questions naïves (« il est homossessuel? »). Bref un film unique, vraiment déjanté et réjouissant, virtuose et insolent. Un régal! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Adaptation du roman de Queneau agréable dont la verve est bien respectée. Dans un style enfantin et excentrique, le récit est vif et sans temps mort (effets accentués par des séquences en images accélérées). Des dialogues pittoresques ainsi que les personnages et les dernières minutes sont carrément burlesques.
Adapté du roman éponyme de Raymond Queneau (paru en 1959), si Louis Malle séduit dans un premier temps (à savoir le premier quart d’heure), très vite, celui-ci fini par décevoir au point d’en devenir lassant. Sa comédie absurde est éreintante, du haut de ses 90 minutes, à trop vouloir en faire, Louis Malle fini par y réaliser une œuvre ingérable et indigeste, lorgnant vert le cartoon et le burlesque, si Catherine Demongeot s’avère attachante et amusante (dans le rôle de Zazie, à la fois adorable et au combien déstabilisante par tant de maturité), Philippe Noiret de son côté à le dont d’agacer sur la longueur.
franche reussite de l'adaptation du roman de R Queneau par L Malle qui nous emmène dans les périgrinations de Zazie et de son oncle P Noiret est superbe et C Demongeot est géniale dans le rôle de la trublionne Zazie Petite perle
Imaginatif comme l'est l'écriture de Queneau, un film coloré et animé, avec des scènes assez surréalistes. J'ai eu un peu de mal avec le jeu des acteurs, l'impression que la prise de son n'a pas été immédiate et qu'il y a un doublage et un décalage. Quelques scènes restent quand même mémorable : le cabaret, le restaurant, la course poursuite de Zazie et son bluejeans ou celle entre la voiture et le bus.
Joyeux fourre-tout, assurément étonnant, parfois drôle, mais finalement lassant. Certes, Zazie sème une zizanie à la hauteur du jeu d'actrice de son interprète, et Louis Malle fait part d'une grande créativité visuelle, mais en l’absence de scénario cette histoire n’a pas d’accroche narrative. En résulte une succession d’images à forts intérêts esthétique et historique. En effet, « Zazie dans le métro » version cinéma nous livre un témoignage du Paris des 60’s, au cœur des Trente Glorieuse, où le petit commerce et l’artisanat tient encore une place importante. C’est à peu près tout ce que l’on retiendra de ce film, à coté du jeu de Catherine Demongeot et des travellings ferroviaires.
Louis Malle se fait visiblement plaisir avec cette oeuvre burlesque et totalement décalée, regard caustique sur le monde des adultes vu à travers les yeux d'une enfant espiègle interprétée avec une belle énergie par la toute jeune Catherine Demongeot.
Un film qui détonne dans la filmographie de Malle plus habitué aux drames ,un univers fait de petits gags et de situations rocambolesques complètement invraisemblables qui rappelle un certain Tati ,mais alors que j’apprécie ce dernier ,ici j'ai pas trop accroché peut etre a cause de l’interprétation inégale (seul Noiret et la petite gamine s'en sorte ) ou alors c'est le décalage entre une époque (1960) ou cette oeuvre paraissait certainement originale voir même derangeante pour certains et notre société actuel ou tout cela (les mots et les situations) semble bien fade.
Un cartoon version longue , une folie créative qui aborde tout et n'importe quoi dans un foutoir parfois pathétique , parfois amusant mais vraiment pas drôle . L'histoire , l'arrivée d'une fille provinciale dans la capitale , devient une leçon de vie qui aborde tous les sujets : l'amour , la mort , le mensonge , la guerre... Mais ça reste de longues tirades coupés de gags répétitifs ennuyeux , un éternel recommencent qui lasse très vite . Le casting mené par la gamine Catherine Demongeot et le grand acteur qu'est Philippe Noiret , ressemble a une troupe de théâtre toujours dans le poussif pour mieux faire les clowns , mais c'est souvent (désolé du terme) pathétique a regarder . Avec quelques bonnes scènes , le cinéaste Louis Malle s'illustre dans un genre très fou , qu'il semble maitriser de façon très approximative , c'est par moment dur a regarder tellement la création est utilisé a profusion (Le même problème que le raté "Kaboom" de Gregg Araki) . Une création manqué , les songes d'un enfant qui devienne vite un cauchemar .
Une jolie et douce pantalonnade adapté du livre éponyme. Catherine Demongeot est délicieuse de malice et de filouterie. On prend plaisir à se balader dans Paris aux côtés de ce personnage décalé et si mignon.
Si on est, au début du film, réjouit par son côté délicieusement absurde et par une mise en scène rappelant l'humour du cinéma muet, les partis pris de Louis Malle deviennent vite lassants et certaines scènes tirées en longueur ennuient.