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Henrico
164 abonnés
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0,5
Publiée le 5 septembre 2020
S’il s’est montré génial dans d’autres œuvres, Queneau dans le roman Zazie s’était montré très inégal. On pouvait lui pardonner cette inégalité car certaines répliques et réflexions dans la narration laissaient, ici et là, transparaître une certaine réussite dans le traitement de quelques uns de ses thèmes de prédilection : le mélange des registres de langues et le surréalisme. Mais on ne peut rien pardonner au film. Si la succession discontinue des gags sans queue ni tête, à l’écrit, pouvait prêter à sourire grâce aux jeux des mots, dans le film, elle tombe à plat. Elle crée l’ennui. De plus, le choix de Catherine Demongeot par Louis Malle est navrant. Si l’actrice s’est montrée plus talentueuse à l’âge adulte, son jeu dans la petite Zazie fait peine à voir. A éviter si l’on veut garder une image positive des monuments que sont Malle, Queneau, et Noiret qui dans certaines scènes, lui-même, est fort médiocre.
Zazie dans le rétro. J'avais beaucoup aimé le livre, apprécié le film lors de la première vision, mais c'était il y a longtemps. Il manque un je-ne-sais-quoi au film qui le rend très vite ennuyeux voir pénible.
Un ovni cinématographique entre le burlesque et le poétique, nous contant les aventures d'une petite fille espiègle qui découvre Paris et les mésaventures de ceux qui croisent son chemin. Philippe Noiret totalement halluciné et une galerie de personnages truculents font de ce métrage un moment de cinéma très particulier. Le film ne laisse pas indifférent et je comprends ceux qui trouveraient l'ensemble décousu ou même foutraque. Mais l'intention de faire différent est louable et j'ai su l'apprécier je pense à sa juste valeur. Dommage que la vulgarité de Zazie m'exaspère. Heureusement qu'elle se calme après le premier tiers du film, probablement parce que point trop n’en faut.
Je suis sorti de ce film avec une opinion très partagée. Parce que je trouve le rythme effréné du film trop présent, trop pesant, ce qui peut créer une sensation de malaise, amplifié par les couleurs très vives du film. De plus, il n'y a pas vraiment d'intrigue, ce qui peut créer des longueurs parfois. Mais d'un côté de la réalisation, le film à quelque chose de très moderne, c'est à dire qu'il y a des plans, des manières de filmer, qui sont inédits de trouver dans des films de l'époque. On retrouve également dans le film de nombreuses références, littéraires ou cinématographique, sur lesquelles sont basés des jeux de mots, et qui, si on a pas la culture nécessaires (et il faudrait en avoir beaucoup !) peuvent interroger.
Pour conclure, ce film doit être vu pas forcément pour le fond ou pour l'histoire, mais par curiosité pour un film atypique du cinéma français. Je conseille donc vivement aux personnes qui hésitent de le visionner.
Voilà l'exemple d'une adaptation ratée. Il semble que Louis Malle ait voulu, sur un argument sans intérêt, jouer avec le langage cinématographique comme Raymond Queneau l'avait fait avec la langue et l'écriture. Si ce dernier avait produit une œuvre originale et savoureuse, la tentative du cinéaste se solde par un échec. Le film est laid, le fait de montrer ce qui n'est que suggéré dans le roman lui ôte toute magie, et le rend extrêmement pesant. Quand le film lorgne sur le burlesque, la longueur et la répétition des « gags » produisent débouchent sur une lourdeur à l’opposé de la rapidité et de l’efficacité des gags des maîtres du genre. A cet égard, la très longue scène du restaurant en devient véritablement insupportable, et l'on est content que tout cela se termine.
A voir ou à revoir cette Comédie burlesque et dynamique filmée dans les endroits mythique d'un Paris des années 60 où nous renouons avec des personnages oubliés comme le vitrier, un cordonnier et même l'armée du salut. La réalisation de Louis Malle nous offre de belles images et de nombreux effets visuels. Coécrit avec Jean-Paul Rappeneau, son scénario nous conte une histoire délirante et mouvementée ; malheureusement, l'excès de délire tourne par instants à la cacophonie. A l'affiche nous retrouvons les excellents et regrettés Philippe Noiret dans le rôle principal et Jacques Dufilho dans le rôle de Gridoux le cordonnier.
Je m'attendais pas du tout à un film de ce genre là. Burlesque, gaguesque, novateur sans doute pour l'époque. La mise en scène est inventif mais frise souvent le "matuvu", et puis c'est quand même assez brouillon. Bref pas mauvais mais j'ai pas accroché.
Zazie dans le Métro est un film très étrange. Je ne sais pas si le livre était déjà dans cet état d'esprit, mais le film m'a beaucoup perdu. Philippe Noiret est excellent et la jeune Catherine Demongeot est très naturelle. Mais le côté un peu gaguesque et absurde de ce film m'a laissé de marbre. Et je me suis pas mal ennuyé malgré le côté plaisant.
Un bel OVNI qui mêle essais filmiques (accélérés, ralentis, plongées et contreplongées, lumières, cuts faits volontairement au hachoir...) et poésie enfantine (les courses-poursuites hilarantes, les répliques bon-enfant, et l'adorable petite Zazie qui en fait voir de toutes les couleurs aux adultes). Sans oublier les passages complètement fous : l'oncle qui se balance au-dessus du vide tout en haut de la Tour Eiffel (quel vertige on attrape !), ou la demi-voiture filant à toute vitesse (et surtout, dans tous les sens imaginables !) à travers les bouchons de Paris avec à son bord la nymphomane, la petite fille au langage (très) fleuri, et l'indécrottable policier sifflotant à tout-va... Une pur magie visuelle, qui a tendance à s'éparpiller vers la fin (ce qui est volontaire, mais la fête où l'on voit les filles dévorer un homme, les soldats devenir immenses grâce au jeu du fond filmé, et la nourriture qui vole en tout sens sans trop savoir pourquoi ni comment... On a beaucoup de mal à adhérer). La petite Zazie est le vrai coup de cœur avec son langage qui ne mâche pas ses mots ! Que ce franc-parler peut manquer aux adultes ! Que cette folie pure manque au cinéma français depuis cette Nouvelle Vague étonnante ! Décidément, si l'on n'arrive pas toujours à bien saisir ce grand n'importe quoi filmique, on rit et on se passionne pour les extravagances visuelles et le franc-parler de Zazie dans le métro !
Faux-airs de Jacques Tati, Zazie dans le métro n'est qu'une pâle copie du cinéma de son homologue. Naïf, pas vraiment drôle, pour ne pas dire pas du tout, ronronnant dans un burlesque raté et une fantaisie épuisante. Une épreuve pour le spectateur que je suis, qui se demande pourquoi autant de mauvais goût ? Fatiguant à force de trop en faire, Louis Malle s'emmêle les pinceaux dans un scénario foutraque et une mise en scène saturée. Paris n'a jamais autant donné le tournis, mais dans le mauvais sens du terme. Evitable.
Zazie c'est du Gondry avant l'heure:de la folie douce mais de la poésie moderne avec le métro comme emblème de l'"urbanité". Cela dit c'est parfois assez longuet et niais comme du Tati souvent. Trop répétitif en vérité.
comme le fait tres justement remarquer Shuksan , il faut se replonger souvent dans ce merveilleux film méconnu de Louis Malle ! certainement un des plus grands films d'humour Français , et tres surement la meilleure transcription d'une oeuvre litteraire au cinéma . Louis Malle fait partie de ces rares cinéastes qui ont à chaque fois abordé sujets ou styles tres différents . Son premier etait un coup de maitre , bourré de trouvailles , et hommage à Queneau on ne peut plus réussi en transformant les effets de texte , de mots , en gags cinematographiques . Et puis... Zazie fait partie de ces films d'auteurs qui ont fait connaitre un cineaste sans l'ammener à "sur"produire ( au mieux Laughton avec la Nuit du chasseur , mais aussi Terence Malik , Tim Burton ou beaucoup d'autres qui , emportés par leus succés , n'ont pas su maintenir le charmes de leur(s) premieres oeuvres . Par contre Louis Malle , avec une production reduite , nous a offert des oeuvres fortes que l'on doit redecouvrir , ....jusqu'au Feu Follet !