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Régine B
1 abonné
38 critiques
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2,0
Publiée le 16 mars 2020
Quel dommage ! Un bon scénario et une très bonne musique, dont Pink Floyd, ne suffisent pas à faire un bon film. La réalisation est inégale, avec des choix incompréhensibles, à commencer par le titre du film, des scènes inutiles ou répétitives (on a plus que compris par exemple que la femme de ménage aime mater), d'autres trop longues, d'autres encore qui auraient dû être développées. Le montage n'arrange rien. De ce magnifique duo il ne restera que quelques images érotiques, alors qu'il y avait largement la matière pour d'autres choses plus, ou au moins aussi intéressantes.
Un film esthétique avec la belle Sylvia Kristel, pas tellement d'histoire, si ce n'est un riche provincial heureux avec sa femme, qui monte à Paris et qui va découvrir le milieu de la nuit parisienne. Un film de son temps, d'une époque disparue, dotée d'une très belle bande son, notamment beaucoup d'Elton John. Aujourd'hui un tel "petit" film ne pourrait plus obtenir toutes ses chansons, ça serait trop cher.
Un film bien insipide, inspiré d’un roman du très esthète Pieyre de Mandiargues, mais Borowczyk n’arrive pas à retrouver le charme et la poésie du roman. Il y a bien sûr le très beau et sulfureux Joe Dalessandro , icône du cinéma underground américain des 70’s., qui se promène à la recherche d’aventures sexuelles, dans des bordels remplis de belles prostituées. Il déambule aussi dans Paris, dans sa belle SM Maserati, et cela nous permet de beaux plans de Paris avec entre autres une scène dans le trou des Halles , immense cicatrice au cours de Paris, ou autour de Notre Dame, en pleine nuit, très beaux plans . Mais l’érotisme est souvent triste, hormis quelques scènes : une belle toison pubienne très fournie sous la douche, en prélude, et puis les scènes avec Sylvia Christel , toujours très sensuelle, en prostituée évanescente. Mais on s’ennuie dans les différentes scènes d’amour entre Christel et Dalessandro bien fades et souvent répétitives (même la fellation non explicite de Christel est ennuyeuse) . Il y a de beaux morceaux de musique qui accompagnent toutes les scènes au bordel, Carlos Gardel, Frehel et Pink Floyd, mais c’est insuffisant pour faire un bon film. Les dernières 20 minutes sont plus poétiques et dramatiques et Dalessandro trouve un certain souffle. Mais au final la chair est bien triste et Borowczyk ne retrouvera jamais l’inspiration qu’il avait eut avec ses très réussis « Contes Immoraux ».
Plutôt une bonne surprise. Le cinéma de Borowiczyk se réduit souvent à de la préciosité gratuite et faussement sulfureuse. Le récit de Pieyre de Mondiargues lui inspire une fantasmagorie autour du monde de la prostitution réellement fascinante qui va au-delà du simple plaisir de la vision des nudités ou du fétichisme des accessoires et des décors. La fascination d’un univers « de passe », éphémère et transitoire. Le réalisateur a tendance à retomber dans une sorte de maniérisme prétentieux dans les scènes proprement érotiques. Mais globalement le film a son originalité. Pas mal.
13 713 abonnés
12 426 critiques
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2,5
Publiée le 13 février 2010
Rèalisè en 1976 par Walerian Borowczyk, "La marge" ne vaut que par quelques images (un corps nu, des grains de mimosa, une randonnèe nocturne dans Paris) retrouvant un moment la prèciositè poètique du texte de Pieyre de Mandiargues! Mais le reste du film est traitè de manière trop rèaliste, les chansonnettes de la bande-son provoquant en outre un curieux effet de rupture par rapport au "rituel" de l'univers de Pieyre de Mandiargues et à la luxuriante plastique des images de Walerian Borowczyk! Pourtant le baroque et l'ètrange y font bon mènage avec un ton licencieux qui allie la passion èrotique au dèsespoir le plus noir! Loin d'"Emmanuelle", Sylvia Kristel se montre ici une excellente comèdienne...