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    Stalker
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    186 critiques spectateurs

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    oneosh89000
    oneosh89000

    42 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2011
    Il me tardait de découvrir le cinéma russe. Tarkovski, cinéaste reconnu auprès des cinéphiles le définissant comme un des réalisateurs les plus mythiques. "Stalker" , cinquième réalisation du russe, est une oeuvre particulièrement colossale par son astreinte au pessimisme.Au cœur d'un univers intemporel futuriste , deux hommes aidés d'un "guide", homme marginal menant tout individu à une Zone capable de combler toute aspiration humaine. Les trois personnages évolueront dans un paysage en proie à un urbanisme rongé par la dégradation , société victime d'un régime politique dénoncé explicitement. C'est par ailleurs grâce à la colorisation du film que l'on passe de la civilisation perdue à la Nature , là où se trouve la fameuse Zone , symbole d'un franchissement du réel. On entre ainsi dans une seconde partie plutôt assez frustrante très lassante basée essentiellement sur la philosophie des personnages au plus profond de chacun. Mais ce sera la dernière partie qui sera la plus troublante, les monologues de l'"Écrivain" et de la femme du "Stalker" font assurément froid dans le dos , et cette dernière partie aussi mystique et mystérieuse qu'elle soit assure remarquablement les liens avec les deux premières parties. Si certains se feront refroidir par la lenteur du rythme, Andreï Tarkovski réussit en 1979 une prouesse littérale bouleversante du cinéma fantastique à laquelle récompenses et divers hommages (le film fait penser à une BD d'Enki Bilal qui lui a rendu un hommage dans une de ses œuvres) sont nettement compréhensibles vu la très haute qualité du travail accompli. Mais quelle réalisation sous somnifères pendant 2h40, c'est énormément lancinant...
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    C'est sûr, "Stalker" n'est certainement pas le film le plus simple d'accès que vous ayez vu dans votre vie. Complexe, lent, long, Il faut s'accrocher pendant ses 2h30. Mais si jamais vous arrivez à pénétrer dans ce chef-d'oeuvre, vous ne lâcherez plus prise tellement il est captivant de la première à la dernière minute. Je pense qu'il faut le voir plusieurs fois pour tout cerner de ce monument.
    Le comptoir du cinéphage
    Le comptoir du cinéphage

    28 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2009
    grand film de science fiction philosophique. faut être honnete, c'est pas facile d'accès, ca dure 2h43 et on suit quand meme 3 bonhommes dans un terrain vague. Mais comme de nombreux films, on est content quand on l'a fini, on a aimé, on se dit que c'est meme un chef d'oeuvre de la SF.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    Cette fable contemplative aux allures de films d'aventures, de science-fiction, d'angoisse et parfois d'action, est, comme l'est la mise en scène, en quête de vérité, de réponses, de questions, de doutes, aussi bien métaphysique, que hypra-physique, que cinématographique. Mon film préféré; à ce jour.
    pierre-of-86
    pierre-of-86

    13 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2019
    En plus d'être une oeuvre philosophique majeure, Tarkovski repousse les limites de la frontière entre notre monde et le monde diégétique; Le spectateur tiens un nouveau statut, semble devenir lui-même non personnage témoin, mais caméra, véritable miroir perdu entre fabulation et pragmatisme. Bien entendu, à cela s'ajoute un traitement du son plus proche du subconscient que du conscient, exécuté avec une parfaite maîtrise. En avance sur son temps, le réalisateur offrira dans ce film la dernière vision d'un génie mort par le propos qu'il dénonce ici.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    63 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    Stalker est vraiment un ovni du cinéma.. Non seulement par son scénario, mais aussi par ses dialogues, par ses messages, par les questions philosophiques soulevés et par l'utilisation du sépia dégoûtant en dehors de la Zone et de la couleur dans la Zone. Stalker dispose d'une photographie vraiment magnifique, qui laisse pantois. Le scénario est quant à lui très originale, et les acteurs sont époustouflants. Oui, certains dialogues sont parfois bizarres et difficiles à comprendre, mais je trouve que rien que là, c'est un tour de force, car il faut travailler dur dessus pour sortir "le triangle ABC est égal au triangle A'B'C'" dans un film comme celui-ci. Mais évidemment, comme beaucoup le disent, le film dispose de moments très chiants... ça en a rebuté plus d'un, et je peux comprendre. J'ai regardé ce film en deux parties, ce qui m'a permis de réfléchir sur la 1ère. Bref, je vous conseille vivement cette très belle oeuvre
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2018
    ‘Stalker’ est peut-être une des expériences cinématographiques les plus particulières auxquelles j’ai eu l’occasion de m’adonner. Peut-être s’agit-il même d’un “film-qui-n’est-pas-un-film� mais qu’on pourrait assimiler à une rêverie métaphysique pour son auteur, un support permettant d’élaborer une réflexion aléatoire pour son destinataire. Sans remettre en question le génie visuel de Andreï Tarkovski, et ses réflexes d’aller chercher sa vérité artistique non pas dans le Nouvel homme socialiste mais dans l’Ancien homme empreint de foi et d’un mysticisme dont il était lui-même un partisan convaincu (ce qui rendit ses conditions de travail de plus en plus compliquées au sein d’un système politique basé sur le matérialisme athée), il est difficile de nier qu’à l’image de ceux d’un Pasolini, dont il partage la quête d’humanisme avec une sensibilité différente, son travail cinématographique est ardu, d’une haute exigence intellectuelle, parfois à la limite de l’hermétique ; qu’ils défie la logique d’un cinéma pensé prioritairement pour le divertissement et qu’ils devrait pour cette raison ennuyer prodigieusement la plus grande partie du public. Pour résumer ce qui tient lieu d’argument de départ, le “Stalker� doit conduire “l’écrivain� et “le professeur� au coeur de “la Zone�, en un lieu qui a le pouvoir d’exaucer tous les souhaits : les personnages ne sont pas nommés, c’est déjà un signe qu’ils ne valent - peut-être - que pour ce qu’ils représentent. On pourrait en révéler plus mais, à bien y réfléchir, ce n’est aucunement nécessaire. Si traditionnellement, ‘Stalker’ se rattache au courant Science-Fiction - le roman des frères Strougatski, ‘Pique-nique au bord du chemin’, en était, très clairement - la forme que Tarkovski lui a conféré n’en conserve plus que quelques vagues références, comme la nature de cette “Zone�, peut-être d’origine extraterrestre, peut-être détruite par la radioactivité, peut-être tout à fait autre chose : on n’en saura de toute façon rien, ‘Stalker’ n’étant pas de la race des films qui daigne apporter a moindre réponse. Dans le même ordre d’idées, il ne faut pas s’attendre à des visions du futur, des vaisseaux, des armes, des costumes ou que sais-je encore : d’un bout à l’autre de ‘Stalker’, il n’y a, en soi, rien à voir, quelques acres d’herbes folles, de ruines bétonnées et de canalisations inondées : Tarkovski étant un des cinéastes formellement les plus doués de sa génération, il parvient pourtant à conférer à ces environnements d’une banalité absolue un rendu troublant, jusqu’à rendre parfois presque “beaux� dans leur décrépitude ces panoramas de terre détrempée qui lui sont si chers. Il y a surtout que ‘Stalker’ affiche une progression d’une extrême lenteur. On peut même parler d’une forme d’immobilisme narratif puisque la narration n’est en aucun cas le moteur du film, et qu’un spectateur distrait pourrait affirmer sans honte qu’il ne s’est rien passé en un peu plus de deux heures et demi. Cette lenteur relève d’une certaine logique puisque la Zone est supposée être un lieu où les contingences physiques, géographiques et temporelles du monde sont abolies, et où la ligne droite n’est le plus sûr chemin que vers la mort. A l’instar de ses protagonistes qui prendront plusieurs jours pour parcourir quelques centaines de mètres, le film décrit un voyage interminable, où il ne se passe rien : les dangers sont sans cesse mentionnés mais rien ne vient confirmer qu’ils ont une existence tangible. D’ailleurs, le terme même de “Stalker� ne fait-il pas référence à une progression prudente, précautionneuse et discrète ? Paradoxalement, la léthargie qui pourrait guetter se trouve contrariée par une forte densité conceptuelle. A de nombreuses reprises, les trois voyageurs cessent leur progression et débattent avec animation, citent poètes et philosophes, confrontent leurs visions politiques et éthiques, se réfèrent à la bible pour tenter de percer à jour les secrets de l’endroit et leurs propres raisons de s’être lancé dans une telle expédition. Ces références, ces constats, ces pensées entreront, à un moment où à un autre, en résonance avec les propres questionnements du spectateur, et alimenteront cette réflexion, ce moment à passer avec soi-même, que recherchait Tarkovski...car c’est de l’Homme qu’il s’agit au final, de ce qui l’anime, de ce qu’il cherche à tâtons tout au long de sa vie, dans la souffrance et l’obscurité, sans être vraiment capable de l’identifier. Peu importe ce que le Stalker, l’écrivain ou le scientifique découvriront à l’issue de leur périple: même quand Tarkovski juge utile de lever un peu le voile, cela n’a qu’une valeur exemplative, un appui pour transformer l’expérience en une sorte de “Film-dont-vous-êtes-le-héros�, et dont ce sera au spectateur de définir ce qu’il lui aura spontanément inspiré et ce qu’il en aura retiré. Serez-vous sensible à la possibilité d’un lieu détaché des contingences matérielles et politique, qui rend possible une introspection objective ? Moquerez-vous la foi de charbonnier du Stalker ? Plaindrez-vous au contraire les deux cartésiens trop cérébraux pour regarder le mystère de la vie en face ? Est-ce l’allégorie religieuse (en fait panthéiste, mais on repère évidemment mieux la symbolique chrétienne) qui vous marquera en premier avec ce Stalker, figure d’humilité et de relatif désintéressement, qui se désespère de la cupidité, de l’arrogance humaine et de l’incapacité de ses semblables à être raccordés à eux mêmes, à l’écoute de leurs aspirations profondes ? Ou l’allégorie politique, puisque le lieu pouvant potentiellement conduire à l’épanouissement et au bonheur humain se trouve interdit d’accès et férocement gardé par le pouvoir en place ? Peu importe, il n’y a aucune vérité unique à retirer de ce projet brut et minimaliste, et Il est donc très difficile de définir ‘Stalker’ comme un bon ou un mauvais film : c’est un film marquant, fascinant, rebutant, une expérience à part entière, pensée et conçue comme telle dans son unicité, dont la bonne marche dépendra de multiples facteurs : même si cela sonne comme une énorme tarte à la crème, la destination n’ayant ici aucun intérêt, c’est du voyage dont il faudra tirer des agréments...mais cela variera aussi énormément en fonction du moment du voyage et du voyageur !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2014
    Comme j'avais aimé Solaris, j'ai apprécié Stalker.
    Moins spectaculaire, la magie de ce film s'appuie plus sur la bande son et la photographie pour nous inspirer le suspense et le fantastique de l'histoire.
    Là encore, sur l'écran, pas de boum, de créatures innommables, de super soldats qui cassent tous sur leur passage.
    Il y a une histoire, soutenue par des dialogues à écouter et, tout le mystère se trouve dans l'invraisemblable réalisme du décors qui nous semble familier sans l'être vraiment. Poésie et terreur s'y mélangent comme dans les nouvelles de Daphné du Maurier.
    En plus, la technique est absolument irréprochable. A voir pour ceux qui aiment la SF et les personnages profonds. Ce film est du lourd dans ce domaine ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 septembre 2009
    avec peu de personnages et de moyens, et sans le moindre effet spécial, Tarkovski réussi le plus beau, le plus mystérieux, le plus envoutant et le plus obssédant des films de SF. Inégalé, inégalable
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2014
    Superbe photographie.

    Le meilleur film de Tarkovski subjectivement.

    On y apprécie la lenteur à une époque où tout doit aller de plus en plus vite.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2019
    Deux heures et demi grandioses. Un film long, à la photographie magnifique, lent (il y a des plans d'une longueur, fallait oser !), exigeant (certains échanges philosophiques des personnages...), et qui crée des ambiances incroyables avec ces moyens-là, sans trucage et effets spéciaux.
    Entendre les fanfaronnades de l'Hymne à la Joie m'a surpris et déplu, la trop longue discussion philosophique à la fin également, mais à part ça...
    Un film fascinant.
    Sebele31
    Sebele31

    11 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2011
    Menés par un stalker, leur guide mutique, deux brillants intellectuels se rendent clandestinement dans la zone car l'on prétend que la vérité la plus intime peut s'y trouver. Durant ce déstabilisant voyage, les protagonistes vont entrer en eux-mêmes et peut-être trouver au final ce qu'ils cherchent. Quête initiatique donc, Stalker est pourtant bien plus que ça, c'est un monument incroyable du cinéma. Un conte méta-physique et philosophique, lent et contemplatif, vertigineux et déroutant. La photographie y est incroyable de maîtrise, le passage du noir et blanc à la couleur constitue une admirable transition entre la réalité sinistre et ravagée et l'illumination que semble promettre cette zone retournée à l'état sauvage. Car jamais la nature ne nous avait été montrée de la sorte; elle y est dévorante, vivante et presque irréelle; un personnage à part entière. On ne peut s'empêcher alors de penser à la zone interdite de Tchernobyl. Stalker est donc un film incontournable, magnifique, exigeant et éprouvant dont on ressort exsangue. Tarkovski est bien cet immense réalisateur trop injustement oublié, à ranger sans hésiter au panthéon des plus grands du cinéma.
    Peeping_Tom
    Peeping_Tom

    8 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2014
    Absolument incroyable, d'une force extraordinaire. Le scénario absolument épatant de par son originalité, tout ça sublimé par la mise en scène absolument magnifique et intelligente de Tarkovski. Un chef d'oeuvre absolu parmi les plus grands films modernes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 juin 2007
    Tellement déçu par ce film d'une lenteur inégalable... Je voulais laisser tomber au bout de trente minutes mais mon respect pour le travail effectué à pris le dessus... Bref, je n'ai absolument pas accroché!
    Ce film est bourré de philosophie, mais à quel prix... Peut-être parce que dès le début, j'ai considéré le Stalker comme un pauvre bougre complètement fou perdu son délire mystique. Et les dialogues d'une lourdeur réflexive... Personnellement, je ne leur est absolument rien trouvé de poétique. Une étoile pour la beauté de l'image tout de même... Encore un bon film auquel je suis passé à côté...
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    154 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2009
    Les films de Tarkovski, c'est comme du bon vin ; à savoir rares (il n'en existe qu'une dizaine), goûtés occasionnellement pour bien prendre conscience de leur qualité (on n'enchaîne pas ses longs-métrages comme on engloutirait une masse de Hitchcock), raffinés, savoureux et délicieux. Leur durée et leur rythme en font toujours une expérience à part que l'on ne désire pas forcément réitérer tout de suite, non pas parce que notre plaisir serait masochiste mais bel et bien parce que l'on veut en garder le parfum quelque temps et tranquillement les digérer. Avec "Stalker", la règle demeure inchangée : la durée dépasse les deux heure et demie, le film avance très lentement et un certain nombre d'images (de longs plans-séquences pour la plupart) se veulent (et sont) extrêmement marquantes. Evidemment, on n'en ressort pas indemne. Tout d'abord, je voudrais souligner l'impressionnant travail esthétique effectué par A.T. : son noir et blanc (qui tend vers le marron) est comme dans d'autres de ses oeuvres stupéfiant et sert des plans bâtards frappants. Ceux-ci marquent l'étonnante rencontre entre le léché on ne peut plus calculé et un côté plus instantané (provenant sans doute des décors apocalyptiques et imprévisibles qui enlèvent toute froideur et distance susceptible d'apparaître dans des cas de ce type) donnant un résultat je le disais inhabituel et superbe. L'utilisation des espaces, de la profondeur de champ, les ruptures avec les angles classiques et attendus, la finesse de la photographie, la sobriété et la propreté du montage... rendent "Stalker" difficilement attaquable sur la forme (si l'on veut chercher la petite bête, on pourra peut-être pointer du doigt un peu de maniérisme dans les choix de lumière ?). Néanmoins, sur le fond, il se perd très vite dans des sujets divers et trop vastes pour être correctement développés ; tout est très vague, trop d'ailleurs et on ne voit pas toujours où Tarkovski veut aller. Il avait en 1979 avec "Stalker" de peu raté sa cible.
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