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    Stalker
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    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    La puissance des images de Tarkovski emporte tout sur son passage. "Stalker" est un film hors du temps, unique, marqué par le terrible pessimisme du cinéaste. Perfection des plans, variations entre le noir et blanc et la couleur, recherche des sons, tout concourt à la création d'une ambiance inquiétante, l'évocation d'un monde schizophrène qui pourrait bien celui dans lequel nous vivons...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 octobre 2011
    Alors bon... a vrai dire... disons que... je sais pas trop comment le noter parce que le film est quand même super chiant... (Impossible de le regarder en une fois...) Bon certes c'est péjoratif, dégradant, mais par chiant j'entends plutôt "lent". Et dans STALKER la Lenteur est de rigueur! Mais tout ceci instaure un quelque chose... un je ne sais quoi qui nous ramène toujours vers ce film. Même si on a décidé de le faire cramer... Et plus on avance dans le film et plus on prend du plaisir. La réalisation est juste mortelle, certains plans sont à vous couper le souffle, l'interprétation est on ne peut plus juste, et je ne vous parle pas des questions métaphysiques... Enfin bref c'est un grand film mais faut du courage pour en venir à bout!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juin 2010
    Une photographie étonnante pour une atmosphère unique bien aidé par un décor de friche industrielle aussi beau que toxique. Rêve ou réalité? Il faudra rentrer dans la chambre pour le savoir.
    LittleDreamer
    LittleDreamer

    54 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2009
    J'hésite à commenter ce film, qui est tout bonnement génial. Un spectateur parle de "rêve éveillé": c'est ça. J'ai eu la sensation que Tarkovski avait voulu filmer nos rêves, ou un rêve. Un rêve que l'on pourrait faire à tout âge, un rêve vrai, pas fantasmé. J'ai reconnu des paysages que je voyais en rêve tout petit, à 4 ou 5 ans. C'est ce que j'ai le plus aimé d'ailleurs, cette sensation de vérité, due au choix des images mais probablement surtout au jeu d'acteurs, réalistes, simples, comme les Russes savent le faire. Pas de surjeu ou si peu. Des acteurs magistraux, qui tiennent des dicours métaphysiques dans leurs vieux manteaux pourris. Et des images dans le même genre: simples, presque pas truquées. De l'eau, des vieilles mares, du béton, des bouts de campagne, des morceaux de ville. Simples. Vraies. Et magnifiques. La lenteur du film m'a un peu dérouté. Nous sommes en 2009, et le rythme de notre monde s'est quand même bien accéléré depuis 30 ans. J'ai donc vu le film en plusieurs fois. Mais j'ai très envie de le regarder à nouveau. En une fois.
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2009
    Lorsqu'on sort de la salle après avoir visionné un film comme Stalker, il devient évident que le cinéma peut tout. Quelques (trop) rares cinéastes ont exploité toutes les possibilités du média, Tarkovsky les a transcendées, en particulier dans ce film. Le film débute dans un village sordide, avec une image d'un sépia doré sidérant de beauté, de telle façon qu'on est dans un premier temps étonné de la laideur de la nature lorsque les 3 personnages pénètrent dans la Zone, accompagnés par un passage en couleur. L'Ecrivain et le Professeur viennent ici à la recherche de la Vérité, habités par le doute et la confusion, et le Stalker reporte ses espoirs en ces gens qui se confient en dernier recours à leur Foi en le Mystère de l'univers, à savoir la Chambre, dont on dit qu'elle peut accomplir tous les désirs. Mais la Zone est un lieu au fonctionnement impénétrable, dans lequel les lois de la physique ne s'appliquent plus (ce que Tarkovsky retranscrit avec une virtuosité inconcevable en recréant une atmosphère qui semble appartenir à un autre univers, je pense en particulier au plan avec les vagues de sable très rapprochées, ou à la traversée du Hachoir). Le chemin vers la Vérité n'est ni unique, ni direct, le Stalker substitue à son sens logique un mysticisme fusionnel avec la nature de la Zone pour trouver son chemin. Comme toujours chez le génial russe, seules les questions auxquelles il n'a pas la réponse l'intéressent. Cette fable existentialiste métaphysique se conclut sur une remise en cause du Sens de la Vie, qui ébranle en particulier le Stalker. Le plan final semble suggérer que l'Humain n'a de limites que celles qu'il s'impose. Cinématographiquement, il en ressort la même chose, et c'est peu de dire qu'Andreï ose tout, et que sa maîtrise est impériale. La direction d'acteurs comme les dialogues sont secs et tranchants. La bande-son laisse pantois. Le film est certes lent (il y a là l'idée de suspendre le temps) mais captivant 2h40 durant. On en ressort envoûté.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    121 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2011
    Stalker, ou l'aboutissement du travail d'un génie du Septième Art. Après avoir vu Le Miroir de Tarkovski un bon mois auparavant je me suis dit "Tarkovski, c'est le mec qui a saisi toute l'essence du cinéma" et là, bis repetita avec Stalker. Le cinéaste livre ici sûrement l'un des plus grands films jamais réalisés en matière de Cinéma, chaque image respirait le Cinéma, le visionnage de Stalker fut pour moi une expérience sensorielle exaltante et également l'occasion de contempler ( ce verbe prend tout son sens ici) la densité d'une oeuvre intense et réfléchie. Stalker est une oeuvre d'art d'une beauté tout simplement ravageuse. La photographie est une des plus belles qu'il m'ait été donné de voir, que ce soit en noir et blanc ou en couleurs ça reste un régal pour la rétine, de plus que ce changement de couleurs a une symbolique, je l'interprète comme un passage du sombre (la réalité) à la lumière (la Zone, lieu de toutes les espérances). Dans son film Tarkovski balaie l'espace de sa caméra, use de travellings somptueux, de plans séquences maîtrisés et a cette manière de zoomer sans qu'on ne se rende compte. Pourtant le film donne cette impression de rester statique, ceci étant sûrement dû à un rythme aussi lent que captivant, le temps semble suspendu, en particulier dans la Zone. Je rajouterais aussi que Tarkovski est un cinéaste qui, armé de sa caméra, balaie l'espace visuel comme personne, le transcendant et le rendant presque infini. C'est cette impression-là que j'ai eu de la Zone, elle semble banale à première vue mais infinie de par le mystère qui l'entoure, notre perception de l'espace s'en trouve modifié, c'est fabuleux!
    En dehors des ces innombrables qualités esthétiques dont il est d'ailleurs inutile de les décrire (le mieux étant de voir cela par vous-même), Stalker demeure aussi une remarquable fable métaphysique sur l'homme en quête du bonheur. Le guide voit la Zone comme l'Eldoardo, il est la représentation-même de l'espérance et paradoxalement, il ne connait pas les "miracles" de la Chambre qui consiste à exaucer les voeux les plus chers. Il est accompagné du professeur et de l'écrivain, deux personnages que je vois plus comme une métaphore de la raison et du doute. Ces 3 personnes se retrouveront dans la Zone, lieu de tous les possibles où toutes les lois de la nature sont modifiées, où chaque mètre carrée semble dangereux. Cette Zone c'est le quatrième personnage du film, si ce n'est LE personnage principal. C'est un lieu qui dégage une aura indescriptible, tout semble changer sans qu'on ne s'aperçoive de rien et cette impression, seul un génie comme Tarkovski pouvait le faire, Stalker c'est le film qui prouve que le Cinéma peut donner l'illusion de tout. Ces personnages sont interprétés par de grands acteurs, habitués de Tarkovski, qui offrent ici des performances sobres et intenses, ces interprètes sont juste brillants.
    Je soulignerais aussi la richesse des dialogues. Pleins de sens, de philosophie, ils sont formidablement bien écrits. J'ai vraiment pris une claque devant ce film, c'est une oeuvre d'art à part entière et je signe pour le revoir encore et encore. Un film qui mélange le sublime à la réflexion tout en nous proposant une expérience sensorielle hors du commun, comme on en éprouve rarement. Stalker c'est l'Art, Stalker c'est le Cinéma.
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 234 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2011
    Je suis perplexe devant un tel film ! C'est mon premier long-métrage de Andrei Tarkovski que je visionne, et je trouve son univers passionnant. 'Stalker' est un véritable ovni cinématographie, il en reboutera et choquera plus d'un ; mais on ne peut reste indifférent devant le résultat. Visuellement, c'est magnifique ; la photographie est très soignée et certains plans restent dans la tête (par contre, des fois ils durent trop longtemps, on a des minutes où il se passe rien). Mais je pense que la meilleure qualité du film est son ambiance, dérangeante et sombre à la fois. 'Stalker' mérite vraiment le coup d’œuvre car il offre une vision post-apocalyptique totalement inédite.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    57 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2011
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    ygor parizel
    ygor parizel

    207 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    Très grand film ! Tarkovski est un cinéaste majeur de l'histoire, son style est lent et intello (moi j'adore). Les décors et ambiances délabrés et humides sont magnifiques (les scènes tournées dans les tons sépia encore plus). Les dialogues sont emprunt de philosophie (comme toujours chez le cinéaste) c'est intéressant. Film étrange et culte.
    Noistillon
    Noistillon

    66 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2012
    Sceptique avant le visionnage de Stalker ... Non pas que je n'aime pas Tarkovski mais j'avais l'impression que son cinéma
    était sur une pente descendante depuis Solaris.

    L'expérience commence par un travelling avant de toute beauté et dès lors, je savais que j'allais assister à quelque chose d'immense, de grandiose.

    Rarement objet filmique ne m'aura si singulièrement fasciné. Stalker est une sorte de voyage extraordinaire où la beauté vient frapper chaque plan, chaque mouvement de caméra, chaque mot de son sceau. L'oeuvre part pourtant d'un postulat simple : l'existence d'une Chambre où les désirs les plus sacrés sont exaucés. C'est l'occasion d'une analyse sur l'homme et ce qui le fonde, sur l'espoir, sur la vie et sur la mort. Mais, là où le film aurait pu donner dans la vulgate métaphysique, la différence et, je pense le fondement de l'oeuvre, c'est que Tarkovski teinte toujours sa thèse du lyrisme qui le caractérise. Paradoxalement, malgré son propos colossal et sa symbolique somptueusement esthétisée, Stalker est un film relativement accessible car, s'il ne possède pas la verve épique de 2001 l'Odyssée de l'espace, il lui oppose la pureté émotionnelle la plus absolue.
    Le film est riche en dialogues mais, loin de ceux qui, exténuants et éprouvants, m'avaient empêché d'apprécier véritablement Solaris ou le Miroir. Ici, c'est captivant du début à la fin. Une des oeuvres les plus importantes de l'histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 août 2012
    Deuxième apogée du cinéma d'Andrei Tarkovski après le subblime "Solaris", "Stalker" marque le retour du réalisateur russe à la science-fiction. "Stalker" est une oeuvre unique, philosophique posant d'innombrables questions aux sujets variés comme la place de la foi aujourd'hui, ou la métaphysique. Certes, "Stalker" n'est pas un film accessible à tout le monde. Le rythme est lent, très lent et l'action repose uniquement sur les dialogues magnifiques entre le Stalker, l'écrivain et le physicien. Un but au bout du chemin. Une chambre des souhaits, apparue après la chute d'une météorite et qui compose maintenant ce qu'on appelle "la Zone", vaste no man's land désaffecté, abandonné depuis de nombreuses années et ou la nature règne. Une chambre des souhaits exauçant n'importe quel voeu. Le Stalker conduit donc deux clients, l'écrivain et le physicien, à travers les dangers de cet endroit doté d'un grand mysticisme et d'une beauté poétique à couper le souffle. Posant plus de questions que de réponses, l'ambiance inculquée à la zone est unique. Jamais des explications sincères ne sont donnés. Que des à priori qui laisse plâner le mystère entourrant la zone et qui donne ainsi le champ libre au spectateur de se faire sa propre opinion. C'est beau et réussi. La mise en scène est étudiée spécifiquement afin de donner du relief à la nature, aux élements, l'eau représentant la pureté chez Tarkovski par exemple, elle y est quasi omniprésente, en particulier lors de ces moments merveilleux ou le Stalker s'allonge sur la terre de la Zone, entourré d'eau. Mais le grand intérêt du film repose essentiellement sur la foi, sur la perte des croyances dans une société qui adopte de plus en plus des idées materielles. Idées matérielles représentés par le physicien et l'écrivain. spoiler: Le physicien qui décide de détruire la chambre des souhaits
    en est un parfait exemple. La peur que l'endroit ne tombe en de mauvaises mains, sous-entendu la peur d'un endroit mystique, la peur du surnaturel, du fantastique, n'étant pas en coordination avec les idées matérielles en question.
    Chacun aura son propre regard vis à vis du film, et c'est ça qui fait de "Stalker" un film philosophique passionant, ou l'être humain est mis en jeu dans les tourmentations métaphysiques déjà utilisées par Tarkovski dans "Solaris". "Stalker" est un film unique, spécial. Un chef d'oeuvre de cinéma, tout simplement.
    BLOGALLO
    BLOGALLO

    45 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2010
    Une merveille, que j'ai eu du mal à trouver. Un petit bijoux.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    82 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2016
    Vaste odyssée ontologique où se confrontent matérialisme et croyances. En conjuguant surréalisme, métaphysique et onirisme, Stalker sonde les âmes de ses excellents protagonistes et celle de ses spectateurs. Un récit humaniste mis en proses par la magistrale grammaire cinématographique d’Andreï Tarkovski et l’excellente composition d’Eduard Artemiev. La mise en scène du maître russe transcende l’espace visuel, le déforme et créé un espace spatio-temporel spécifique où l’imperceptible devient visible. Plus de détails sur notre blog ciné :
    Olmo
    Olmo

    38 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2010
    Toute les réflexions métaphysiques de Tarkovski hante cet oeuvre de science fiction culte. Une BO envoutante, des acteurs convaincants, et une ambiance unique. Stalker fait partie de ces films de Science-fiction qui n'impressionnent pas par leur effets spéciaux hors de prix mais par la puissance qu'ils dégagent.
    oneosh89000
    oneosh89000

    29 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2011
    Il me tardait de découvrir le cinéma russe. Tarkovski, cinéaste reconnu auprès des cinéphiles le définissant comme un des réalisateurs les plus mythiques. "Stalker" , cinquième réalisation du russe, est une oeuvre particulièrement colossale par son astreinte au pessimisme.Au cœur d'un univers intemporel futuriste , deux hommes aidés d'un "guide", homme marginal menant tout individu à une Zone capable de combler toute aspiration humaine. Les trois personnages évolueront dans un paysage en proie à un urbanisme rongé par la dégradation , société victime d'un régime politique dénoncé explicitement. C'est par ailleurs grâce à la colorisation du film que l'on passe de la civilisation perdue à la Nature , là où se trouve la fameuse Zone , symbole d'un franchissement du réel. On entre ainsi dans une seconde partie plutôt assez frustrante très lassante basée essentiellement sur la philosophie des personnages au plus profond de chacun. Mais ce sera la dernière partie qui sera la plus troublante, les monologues de l'"Écrivain" et de la femme du "Stalker" font assurément froid dans le dos , et cette dernière partie aussi mystique et mystérieuse qu'elle soit assure remarquablement les liens avec les deux premières parties. Si certains se feront refroidir par la lenteur du rythme, Andreï Tarkovski réussit en 1979 une prouesse littérale bouleversante du cinéma fantastique à laquelle récompenses et divers hommages (le film fait penser à une BD d'Enki Bilal qui lui a rendu un hommage dans une de ses œuvres) sont nettement compréhensibles vu la très haute qualité du travail accompli. Mais quelle réalisation sous somnifères pendant 2h40, c'est énormément lancinant...
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