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    Stalker
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    186 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 avril 2014
    On m'avait que trop fois recommandé Tarkoski, mais aussi prévenue de la lenteur souvent décrite comme insupportable des plans mais aussi jugée magnifique. Pour cette 1ère j'ai donc accepté de sortir du temps pour ce visionnage et de participer au voyage du Stalker. On suit un homme mélancolique qui est une sorte de passeur dans une monde à part, nommé la zone. Il y a accompagne un écrivant et un physicien qui souhaite découvrir cet endroit secret mais aussi bien gardé par les autorités. Lors de leur voyage on comprend qu'ils cherchent plus en particulier une pièce censée les changer et leur donner une sorte de bonheur existentiel.
    Les thèmes philosophiques abordés par les trois hommes sont vastes et concernant principalement la société. On est plus au moins touché à mesure par leur discussions mais ce n'est pas ce qui vaut de voir ce film.
    Si on accepte de faire ce voyage assez envoûtant on est capturé avec ces hommes dans leur quêtes. Les images de ce monde captivent, il est en ruine mais donne aussi la sensation de renaître (d'ailleurs le film entier baigne dans l'eau!!!). Les plans sont d'une richesse incroyable, leur lenteur donnent du suspense, les détails envoûtent et ouvrent la porte à l'imaginaire. On est d'abord intrigué par le lieu, ensuite on ressent avec les hommes leur questionnement, leur lassitude, leur angoisse au moment d'arriver à l'endroit dit et le choc une fois que celui-ci est dévoilé. La fin est d'autant plus un saisissante car elles remette en perspectives toute la démarche.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 février 2012
    Le film est très bien filmé et à de très belles couleur mais, le film est d'un pompeux et d'un prout prout. On voit bien que le réalisateur (et c'est Tarkovski qui l'a dit) qu'il fait des films pour une classe élevée et donc meilleure pour lui. Bon, le coté peut accessible au plus grand nombre et face au contexte de l'URSS est en soit un film anticommuniste. Les acteurs sont justes aussi dans leur roles, sans plus. Détail troublant, la zone inhabité et dont la nature à reprit le pouvoir, ressemble fort à la zone comtaminée de Tchernobyl et des villes l'entourant.
    jeanjean15
    jeanjean15

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2011
    Un film de science fiction a mille lieux des réalisations hollywoodiennes hystériques tant sur la forme, en l'absence d' effets spéciaux, que sur le fond, d'une extrême richesse. Cette œuvre philosophique et mystique aux images d'une beauté hypnotique malgré la rudesse des décors nous conte le voyage dans la zone de trois hommes à la recherche d'une réponse au sens de leur vie, de la Vie. Ne voulant pas dévoiler le dénouement, je vous conseille fortement de voir ce monument du septième art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    SUBLIME II. n.m. 1. Ce qu'il y a de plus grand dans l'échelle des valeurs morales et esthétiques.
    2. (LITTER) Un des styles distingués par la rhétorique classique destiné à élever l'esprit du lecteur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 janvier 2009
    il ne se passe pas grand chose,on s'ennuie a mourir,
    passez votre chemin,on a perdu 2h de notre temps a 3
    pourtant,j'avais bien aimé lenfance d'ivan(premier opus
    du realisateur;je verrai peut etre les autres qui m'ont
    l'air meilleur vu les critiques,mais pas pour l'instant
    je suis un peu refroidi,je suis tombé sur the daube
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 novembre 2006
    Fascinant est le mot qui me parait le plus approprié après avoir vu le film. Tarkovski, avant d'être un réalisateur, est surtout un philosophe. Quoi de mieux que le domaine du fantastique, sans barrière pour exprimer ses idées sans contrainte. Résultat : stalker, ou quel est le sens de la vie selon le réalisateur russe, tout simplement. Avec seulement trois personnages principaux, l'écrivain, le scientifique et "l'innocent", tous les points de vue sont abordés et finalement, le plus important est-il d'entrer dans la chambre des rêves ou bien de parcourir le chemin pour y arriver ? ceci n'étant d'ailleurs pas le seul sujet abordé et d'autres s'y sont délà attelés avant moi avec plus de talent...Ensuite, pour un budget des plus limités, j'avoue que le film, d'un point de vue purement technique, est remarquable. Les décors naturels, le jeu sur les couleurs, sont magnifiques et Tarkovski sait très bien filmer. La tension continue est elle aussi très maitrisée, vous ne vous sentez jamais en sécurité dans cette zone interdite... et pourtant il ne passe strictement rien ! Sinon, comme tout film du russe, le film se traine un peu trop en longueur, les dialogues sont trop plats, et les acteurs sont mous. 4 étoiles tout de même pour une expérience unique en son genre.
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2017
    Autant le dire tout net, le film n'est pas aimable et ne se laisse pas apprivoiser comme n'importe quel divertissement mainstream. Le symbolisme, la philosophie, la métaphore, la poésie visuelle, un refus des conventions classiques, tout cela fait que le film est assez compliqué à suivre, à aimer et à comprendre. Quoique la compréhension immédiate ne soit pas le but du film. En effet, à l'instar de Kubrick et son « 2001, l'odyssée de l'espace », le but est plutôt d'interpeller le spectateur, de balancer les questions métaphysiques et de laisser chacun y trouver sa propre explication. L'Homme remis au centre des enjeux. C'est bien normal pour un film ouvertement humaniste. Formellement, on est sans doute devant un film d'une rare beauté, filmé dans des décors comme on en avait alors jamais vu au cinéma, dans une espèce de no man's land rappelant vaguement une zone industrielle qui aurait mal tournée. La Nature a repris ses droits, l'Homme cherche des réponses et des solutions à ses problèmes quand bien même il les possède déjà, sans le savoir. Le rythme est lent, chaque action est exposée avec une lenteur qui pourrait décourager certains curieux mais pour ceux qui voudraient bien accepter le prix du voyage, la récompense pourrait être belle. Tarkovski y a mis toutes ses tripes, y laissant sa santé (c'est sur le tournage du film, à Tallinn en Estonie, au milieu de ce ramassis de relents toxiques, qu'il finira par développer le cancer qui mettra un terme trop prématuré à une carrière certes étalée sur trois décennies mais ne comptant que 8 longs métrages). Reste donc, pour l'éternité, un chef d'oeuvre qui n'aura jamais finit de questionner les voyageurs qui auront accepté cette main tendue du Stalker, qui les emmène dans cette Zone d'où on ne revient pas indemne. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Nicolas S
    Nicolas S

    46 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    Impossible de rester insensible à ce chef d'oeuvre aux ramifications multiples, dense mais lumineux, qui traite de l'espérance, de la possibilité du bonheur, de la foi, et peut-être très simplement de la puissance mystique du cinéma.
    Vador Mir
    Vador Mir

    263 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2020
    Un film peu accessible, mais une véritable pépite philosophique et métaphysique. Profond et intense avec une bande son absolument hypnotisante. Un film qui parle au subconscient, une véritable expérience. Avec des fulgurances incroyables. Un vrai chef d'oeuvre.
    Scorcm83
    Scorcm83

    106 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2016
    Considéré par beaucoup comme le chef d'oeuvre de Tarkovski, *Stalker* est un film véritablement impressionnant en tous points. En terme de mise en scène, le film fascine, en terme d'écriture, le film divise. Deux parties sont distinctes, la première concerne le voyage, la seconde concerne l'arrivée au lieu tant désiré. Et cette seconde partie se révèle extrêmement philosophique, nous sommes plus dans la métaphore que dans le réalisme, posant des questions existentielles à travers les questionnements inhérents aux trois personnages représentant différentes castes de la société.

    Vu il y a quelques années, je ne me risquerai pas à faire une critique plus approfondie, mais une chose est sûre, celui ci m'a marqué et je le reverrai prochainement pour me faire un avis définitif.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mars 2019
    Je suis émerveillée de cette cinématographie d’anthologie, le mentor d’influence par une mise en scène grandiose, un vrai professeur donnant sa leçon de cinéma à apprendre par cœur. Autant de marche à faire dans ce chef-d’œuvre qui n’est simplement qu’une promenade de santé, tout doucement avec certitude que l’heure avance à grand pas. Ce sont tous des chef-d’œuvre d’excellence à de rare exception chez ce réalisateur précautionneux, ainsi était-il à son image pour exposer un résumé de la poésie russe aussi pessimiste soit elle, teinté de spiritualité comme le refrain d’une chanson dans ses films. Avec délicatesse dont lequel il vit en une époque indéfinie, la nation en question est une grosse usine à production effrénée d’idée abstraite par la restriction idéologique, l’URSS à ciel ouvert pour raconter aussi profondément la dramaturgie. Tout qui représente les désirs enfouis vers la zone de non-droit qu’est devenue, une catastrophe faisant suite à la chute d’une météorite survenue. La dureté de l’accès interdit malgré, au-delà des tremblements de terre causant des sables mouvants, cela n’arrêtera en rien les « Stalkers » irradiés sévèrement. L’enfant poète narratif intrigue les spectateurs envoûtés, on aurait dit du pouvoir psychique mais la rationalité machinale reprendra toujours le dessus sur l’esprit. Une réalisation magnifiquement maudite, avec persévérance afin de contempler ce qui finit enfin par laisser couler des larmes. Grâce à cette musique transcendante au pays du mysticisme, de même qu’un peu de classique germain pour vider le stand de boutique Russie enrichissante. Le physique fut épuisé par la contamination et terrassée aussi rapidement puisse reposer en paix son âme paisible. L’immensité géographique du paysage de carte postale soviétique se trouve sur plusieurs pôles de civilisation, ça me parle avec intérêt.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2017
    Dans une ambiance électrique, envoûtante, hypotonique, l'histoire met en scène un lieu fantastique, fantasmagorique, la Zone. Un lieu dangereux, incompris, dans lequel une chambre réaliserait les désirs de l'Homme. Profondément réfléchie, Stalker est peut être une métaphore de la séparation de l'Allemagne, avec cet éternel questionnement : comment trouve le bonheur ?

    https://m.facebook.com/la7emecritique/
    Parkko
    Parkko

    162 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2011
    C'est vraiment un film très intéressant. Ce qui est très bien dans STALKER c'est que c'est au moment où on pense que le film s'essoufle qu'il se renouvelle complètement pour apporter une dimension supplémentaire et beaucoup plus intéressante. J'ai pas envie d'en parler trop car chacun à son interprétation peut-être. Parlons alors de la technique, car c'est vraiment très bien filmé, y a rien à dire là dessus. Il y a vraiment quelque chose qui se dégage de ce film rien que par les choix artistiques fait mais en plus y a le scénario qui est super intéressant derrière. Bref, j'ai trouvé ça très bien.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 octobre 2018
    Huit ans après son grandiose Solaris, Tarkovski revient avec un très long métrage de fantastique minimaliste, au point que l'œuvre semble être vide de tout ce dont elle parle. On y parle d'une Zone, apparue avec la chute d'une météorite vingt ans auparavant, surface désolée renfermant d'étranges pièges. La Zone est fondée sur les décors d'une Estonie toujours soviétique, et elle n'est rien de plus pour le spectateur que des friches où l'eau coule sur des ruines en béton, çà et là envahies par les hautes herbes.

    Les explications ne seront pas au rendez-vous, et l'on peut en vouloir au réalisateur d'avoir fait de son film une odyssée interminable en direction de ce qu'elle n'atteindra jamais. Les mystères de la Zone resteront opaques, comme cachés par la brume peuplant cet univers sordide. Mais derrière cette privation, le génial réalisateur cache une addiction à notre égard qui ne peut que nous laisser plein de gratitude ; une contemplation au rythme de l'Univers, aussi insensible que monumentale, où chaque seconde est remplie, tantôt par un gros plan grandiose d'un acteur très compétent, tantôt par un paysage anodin auquel Tarkovski arrive à attribuer, on ne sait comment, une aura mystique plus que fascinante.

    Tarkovski sait nous frustrer mais il sait aussi composer des poèmes graphiques. Les éclairages et les couleurs, pourtant toujours sépias, sont les vecteurs d'une beauté austère comme un matin d'automne, comme un accès de nostalgie privée d'elle-même. Les dialogues se font attendre, et les pauses entre deux lignes sont plus insupportables encore que les lents zooms avant et arrière. Mais il y a de la technique, de la beauté et du timing derrière ces longues images. Si l'on parvient à ne pas lui en vouloir pour les promesses qui se révèlent toujours être la carotte au bout d'un bâton, on ne pourra qu'être absorbé par ces cadrages et ce sens qui s'écoule au compte-gouttes. Ce qui est géant est toujours lent, non ? Mais bon, peut-être le réalisateur soviétique a-t-il cru que la lenteur générait la grandeur, et non l'inverse...

    Ce qui fait de Stalker une création incroyable, ce n'est pas seulement la détermination de son créateur, mais surtout qu'il nous impose des réflexions servant de pile atomique à notre captivité reconnaissante ; la Zone pourrait très bien n'être que le fruit de notre imagination de spectateur et de celle des personnages. C'est un film qui se réfléchit, et de cette réflexion ne semble pouvoir naître que de l'admiration.

    septiemeartetdemi.com
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    La puissance des images de Tarkovski emporte tout sur son passage. "Stalker" est un film hors du temps, unique, marqué par le terrible pessimisme du cinéaste. Perfection des plans, variations entre le noir et blanc et la couleur, recherche des sons, tout concourt à la création d'une ambiance inquiétante, l'évocation d'un monde schizophrène qui pourrait bien celui dans lequel nous vivons...
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