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    Stalker
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    4,1
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    186 critiques spectateurs

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    Ti Nou

    508 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2012
    Après "Solaris", Tarkovski revient au film d'anticipation avec la même rigueur visuel et philosophique et le début du film est une véritable réussite créant un sentiment d'angoisse permanent que ce soit dans les analogies avec les évasions du bloc soviétique ou dans l'exploration d'une "zone" inconnue et mouvante. C'est lorsque les trois personnages en quête de bonheur philosophent que l'ensemble devient moins palpitant.
    Hammerstorm
    Hammerstorm

    75 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2018
    J'écris cette critique avec le theme du film en arrière plan. Que dire, c'est juste un des meilleurs films de l'histoire du cinéma. Une œuvre indispensable pour tout cinéphile qui se respecte. Il s'agit du premier film d'Andreï Tarkovski que je vois et j'ai été scotché pendant plus de 2h40. Transcendé est le terme exact pour caractériser mon sentiment devant se film. Que ca soit les dialogues, l'esthétique, la bande son, le jeu des acteurs, l'histoire tout y est simplement parfait. Le film joue beaucoup sur la métaphore avec la Zone et ses nombreux pièges. Pour comprendre et apprécier ce film il faut savoir lire entre les lignes. Stalker n'est pas un film que le spectateur peut regarder passivement.
    Le rythme du film est très lent donc il faut s'accrocher. Toutefois le film ne comporte aucune longueur, même les grands moments de silence et les plans fixes signifient quelque chose. Dans ce film, rien n'est anodin. Tout est savamment pensé par Tarkovski. C'est saisissant.
    Plus de 24h après le visionnage de ce film, je suis toujours bouleversé. Stalker est un film à voir une fois dans une vie, obligatoirement.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2014
    Il est tout à fait concevable que le grand public puisse trouver ce film long, ennuyeux et inutile pour quiconque cherche à y voir autre chose qu'une peinture onirique et contemplative dépourvue de rythme, mais il est moins admissible que l’on se lance ainsi un film d’Andreï Tarkovski, et en particulier dans la plus métaphysique de ses œuvres, sans savoir à quoi s'attendre. Plus que la qualité graphique des images, qui oppose magistralement l’obscurité de la réalité à la lumière paradoxalement plus réaliste que génère l’espoir de la zone, la mise en scène dépouillée ou encore la splendide musique composée par Eduard Artemiev, c’est dans la teneur philosophique des dialogues des trois personnages que leur quête va se transformer en une épopée lyrique et une réflexion, certes complexe mais profonde, sur le rapport entre foi et transcendance spirituelle. Le professeur de physique, l’écrivain mais aussi le stalker qui les guide dans cette zone dont on ne sait rien de concret, vont peu à peu se découvrir, faisant de leur périple une métaphore d’une découverte de leur propre inconscient. Le fatalisme et le surréalisme allégorique du contenu de ces 150 minutes réussissent à être remis en question par une scène finale qui laisse de nombreuses interrogations en suspens. Déjà, sept ans plus tôt, le réalisateur russe nous avait offert avec Solaris une perle dans le domaine, mais Stalker parvient aisément à s’affirmer comme étant l’une plus belle exploration de l’âme humaine que le cinéma puisse nous offrir.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    80 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Film russe de Andrei Tarkovsky
    2de vision de ce film de Tarkovsy, il s'en dégage toujours une impression étrange où se mêlent fantastique et métaphysique. Dans un monde imaginaire mais humain existe une zone interdite dans laquelle on peut atteindre une plénitude.
    Après avoir passé des barrages, un groupe d'homme (trois) dont le guide (stalker) arrive dans ces lieux qui semblent naturels mais qui sont dangereux psychologiquement.
    C'est donc à un cheminement physique et spirituel dans un espace étrange autrefois habité.
    La réalisation superbe de Tarkovsky transcende cette histoire qui pourrait paraître faible mais qui se situe au niveau d'une quête de spiritualité, ou d'un idéal à atteindre, d'un absolu. Film métaphysique dans un lieu néanmoins réaliste et qui suscite toute sorte d'interrogation. Musique superbe également. Écriture cinématographique extraordinaire de Tarkovsky. Film envoûtant par son sujet et sa mise en scène.
    Jahro
    Jahro

    57 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2012
    Universellement admis au panthéon du septième art, Stalker méritait bien son coup d’œil. On voulait connaitre cet Andrei Tarkovski, parfois nommé le Stanley Kubrick russe, adulé aux quatre coins du monde, repris par quantités d’artistes d’horizons divers. Dès la première image, on pense déjà tenir un début d’explication. Car ici, chaque plan est une œuvre d’art : cadrage, contraste, couleur, sujet, on se croirait devant un DVD monographique. Et à une minute le plan, on a le temps d’admirer. Bon mais sinon, de quoi ça parle ? Dans un futur à la proximité indéfinie, sur un lieu indéterminé, il y a un endroit non identifié dont on ne sait quasiment rien, « La zone ». Il parait que personne n’en est revenu, et pourtant des rumeurs circulent sur une mystérieuse chambre en son centre, prête à exaucer vos vœux les plus chers. Trois personnages, « Professeur », « Écrivain » et « Passeur » partent donc à l’aventure. Voilà, c’est parti pour deux heures de débats et monologues philosophiques, entre réflexions profondes et futilités théâtrales. La place de l’homme, le duel entre l’art et la science, la quête du bonheur, le but de l’existence, tout y passe. Et tandis que chaque thème est disserté avec rigueur et détermination, les épreuves se succèdent, dans une métaphore à peine déguisée de la vie. Malgré les lenteurs, malgré l’obscurité du récit, peu aidé il faut dire par la faiblesse palpable des moyens, on reste aspiré par l’atmosphère onirique. Un film pour les penseurs, que les rêveurs sauront apprécier, mais quant aux autres…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 février 2012
    Véritable chef d’œuvre gargantuesque signé par le maître soviétique Andrei Tarkovski. Pour être honnête, je pense vraiment pas avoir compris toutes les subtilités que cachent l'histoire. Mais je sais pas, le film nous transporte de bout en bout, il parvient facilement à nous plonger dans un univers rempli de mystère et d'interrogation. Une fois qu'on arrive dans la Zone, les couleurs éclatent, on sent moins ce poids écrasant de la société, plus d'espace, plus d'air, avec le calme et la quiétude qui règnent. Mais finalement, on ne sait pas si c'est juste une impression, une façade qui cache quelque chose de beaucoup plus sombre, plus inquiétant. On voit trois personnages, le Stalker, l’Écrivain et le Professeur traverser la Zone pour atteindre une mystérieuse chambre qui exaucerait tous les souhaits de ceux qui l'occupent. Mais cette traversée est jonchée d'obstacles tout aussi mystérieux. Ce qui aurait pu être une simple ballade, se transforme en véritable parcours initiatique. Au fur et à mesure que les protagonistes se rapprochent du but, les doutes surgissent et les personnalités se révèlent.
    Le spectateur est mis tout le long au même titre que les personnages, on ne sait pas vraiment à quel saint se vouer, arnaque ou véritable miracle ? Qui peut le dire ? On n'en sait pas plus et on en saura pas plus qu'il en faut... tout juste assez pour faire marcher notre imagination, ce qu'il faut pour nous interpeller et quelque part nous amener à faire nos propres choix. La réalisation est bluffante, la photographie est très soignée, avec des plans magnifiques et des décors au-delà de la perfection...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 décembre 2014
    Stalker est lent. Lent. Très lent. Les longs plans séquences alliés aux dialogues abscons des personnages entre eux, font de ce film un film profondément soporifique, à la manière d’un Five de Kiarostami. Tout y est symbole, tout y est énigme. On pourrait comparer Tarkosvski à Ingmar Bergman dans cette volonté de laisser toujours un sens caché, voire métaphysique dans le récit. La Zone et ses turpitudes (qui n’existent en pratique que dans les dires du Stalker) apparaît terriblement hostile en même temps qu’accueillante : la couleur utilisée en contraste avec le noir et blanc de la ville du Stalker, sublime ses forêts. Mais ce qui est le but de l’expédition du physicien et de l’écrivain, guidés par le Stalker, c’est bien la chambre qui exhausse les vœux secrets des individus. Porc-épic a tué son frère en même temps qu’il est devenu immensément riche après être entré dans la zone. Le fratricide et la fortune étaient-ils ses envies les plus profondes ? La chambre est terrifiante et revêt une signification philosophique de premier ordre : l’homme est-il foncièrement bon ou mauvais ? Dans le refus d’apporter une réponse, Stalker est profondément pessimiste : l’homme est condamné à fuir sa nature profonde et à vivre dans la raison et l’envie avortée. Aussi, si le film expose des réflexions profondes sur l’existence, la militarisation de la conscience (la Zone est fermée et ultra-surveillée), et la politique (l’homme comme animal politique, qui doit faire preuve de politique et renier sa nature profonde pour vivre avec l’autre, comme le Stalker quitte la Zone où il est « chez lui » pour vivre avec sa famille), la forme filmique, bien que maîtrisée, n’est peut-être pas le meilleur support à une telle réflexion. Stalker est condamné à être intelligent, beau et soporifique. Il est à l'image de ses fabuleux plans séquence. Voilà qui est fort dommage.
    Timothé Poulain
    Timothé Poulain

    65 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mars 2014
    Ce film si opaque et ésotérique s'adresse à plusieurs types de personnes: aux fins connaisseurs de Pascal ET Descartes ET Deleuze, à ceux qui ont lu Dostoïevski avant 10 ans, à ceux qui sortent de 4 ans de classe prépa, à ceux qui n'ont encore jamais vu de film, à ceux qui ont lu 5 fois d'affilée A la recherche du temps perdu, et à ceux qui aiment l'art de la procrastination plus que le café au petit déjeuner.

    Si vous faites partie de l'une de ses catégories, jetez vous sur ce film. Sinon, passez votre chemin.
    max6m
    max6m

    74 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2006
    Pour moi, l'un des plus grands films de tous les temps, réalisé par un des seuls à avoir compris la véritable portée artistique du cinéma. Stalker est une quête métaphysique d'une incroyable richesse, aussi visuelle qu'intellectuelle. Un chef d'oeuvre absolu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juin 2008
    Avez vous déjà essayé la lévitation cinématographique ? Je l'ai testée avec ce film. C'était un soir, il était tard, j'étais un peu fatigué mais lucide et j'ai commencé à regarder ce film, merci arte ! La claque ! J'ai plané pendant 2h40 !Magique ! surnaturel ! irréel !Je maintiens, à ne pas regarder à n'importe quel moment ! attendez que morphée s'approche, laissez là s'approcher mais ne la laissez pas vous saisir et immergez vous dans l'ambiance de ce film et vous serez convaincu d'avoir fait un rêve éveillé ! magique je vous dis !
    RuleZzZ
    RuleZzZ

    13 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 août 2011
    Bouillie existentialiste et intellectualiste complètement indigeste. C'est lent, c'est mou, c'est monotone, c'est long, c'est infâme, on s'ennuie, on lutte contre le sommeil. Rien ne se passe, les dialogues sont creux, vides, sans intérêts, le scénario est minable. On comprend pourquoi l'empire soviétique s'est effondré. Seuls ceux qui aiment humer l'odeur de leurs propres pets mettront une bonne note, ou éventuellement ceux qui veulent paraître moins idiots qu'ils ne le sont réellement. Pourtant, règle numéro 1 : si à première vue, c'est pourri, alors c'est pourri. Quelque que soit le moindre obscure concept qui se cache derrière, on parle d'un film, si la première impression est mauvaise, c'est que le réalisateur s'est loupé, et donc le film est foiré. On ne juge pas sur les intentions mais sur le résultat !
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    23 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mai 2012
    Ce lancer dans le visionnage de "Stalker" n'a pas été chose facile mais je me suis laissé convaincre par l'excellente notation qu'on lui attribue. Pas de toute "Stalker" un une œuvre à part entière et qui se veut avant tout philosophique sur la nature et les désirs humain. On ne peut nier le talent de Andrei Tarkovski qui nous emmène dans un voyage énigmatique. Néanmoins je trouve que le film quand même vieilli notamment sur l'aspect visuel et que l'aspect philosophique en plus d'un scénario lent n'est pas vraiment percutant. Beaucoup d'attente, pas mal d'ennui!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 octobre 2010
    Bouzi Bouzouf a été déconcerté par « Stalker » d'Andreï Tarkovski. Parce que ce film, censé être une adaptation du roman du même nom écrit par les frères Strougatski sept ans plus tôt, n'a pas grand-chose à voir avec celui-ci (ce sont pourtant, chose curieuse, les frères en question qui ont bâti son scénario (et il a encore moins à voir – le film – avec les trois jeux vidéo crées à partir du même support romanesque qui sont sortis ces trois dernières années (Bouzi Bouzouf est d'ailleurs en train de terminer « Call of Pripyat », là ; il vient encore de se friter avec les fanatiques relous du Monolithe))). Pour revenir au film, donc, il s'agit d'une lente promenade métaphysique pendant laquelle trois types discutent du sens de la vie en général et de la leur en particulier. Cette virée dépasse le cadre du cinéma et s'avère pluridisciplinaire : elle touche également la poésie, le théâtre, la philosophie, la théologie, les arts plastiques, le tout sur la belle musique électronique d'Edouard Artemiev. Bouzi a rapporté ici pour vous deux des réflexions du film, qui brillent par leur pertinence : « Supposons que je regagne notre ville oubliée du bon Dieu dans la peau d'un génie. Quoi, alors ? Celui qui écrit ne le fait que parce qu'il souffre, qu'il doute. Il ressent le besoin permanent de prouver, à soi et à l'entourage, qu'il n'est pas un zéro, qu'il vaut quelque chose. Mais si je sais, preuve par neuf, que je suis un génie ? Qu'est-ce qui m'inciterait à écrire dans ce cas ? Qu'en aurais-je à fiche ? » « De tous les arts, la musique procède le moins du réel, et s'il y a un lien, il n'est pas idéel, il est mécanique. Un son sans signifiant, sans... associations mentales. Et ça ne l'empêche pas d'aller toucher miraculeusement au fin fond de l'âme. Qu'est-ce donc qui résonne en nous à ce qui n'est jamais qu'un bruit harmonisé ? Qu'est-ce qui le transforme en une source de plaisir élevé, et nous fait communier dans ce plaisir, et nous bouleverse ? A quelle fin tout ceci ? »
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 février 2014
    Stalker, comme pratiquement toutes les œuvres de Tarkovski, s’est frotté à la dure censure de l’union soviétique. Par chance le film a pu être sauvé via sa diffusion au festival de Cannes en 1980 où il recevra le prix spécial. En regardant Stalker, il semble impossible que ce film de science fiction passe entre les mailles d’un tel gouvernement. En effet, le sujet traitant d’un pays assujetti que les opprimés quittent pour entrer dans la Zone, territoire symbolisant la liberté et l’élévation spirituelle. Pour s’y rendre, les gens font appel aux Stalker, des êtres anormaux (qui donnent naissance à des mutants), sorte de guides vers la vérité.

    Un scientifique (Nikolai Grinko) et un écrivain (Anatoli Solonitsyne) prennent contact avec un Stalker (Alexandre Kaidanovski) pour découvrir la Zone et la très évocatrice chambre des désirs.

    La première partie du film, dans le pays enchaîné, est montrée dans un noir et marron absolument effroyable, froid, sans âme, comme rouillé. Aucune trace d’essence végétale mais une ville abandonnée, tout aussi détruite que le sont nos compagnons. La transition avec la Zone est alors brutale, on se trouve face à des immensités vertes, à des couleurs claires et vivantes. Le véritable but de se voyage ? Accéder à la chambre des désirs, récurrente dans l’Oeuvre de Tarkovski, qui permettrait d’exaucer les vœux de ceux qui s’y rendent.

    Le film avance, les conversations entre les trois protagonistes se font plus intimes, on apprend que l’intellectuel et le scientifique, qui sont le reflet de la société, ont perdu la foi en l’humanité, à la création. L’échec de la bonté et de la vertu sur les crimes et le pouvoir leur est insoutenable. Tout cela est filmé sans intrigue secondaire, dans l’esthétique qui caractérise Tarkovski (des plans très longs, alternance plans d’ensemble et gros plans, cadrage face caméra, utilisation de la fumée, symbolique de l’eau…

    La suite ici:
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 novembre 2013
    Stalker est une grande déception pour moi. L'image est très travaillée c'est indéniable, et contribue à créer une atmosphère trouble et inquiétude. Mais que de longueurs: les plans n'en finissent plus, les dialogues philosophico-mystiques finissent par devenir lassants au regard d'une intrigue si faible (Un écrivain et un physicien recrutent un passeur pour se rendre dans une zone condamnée dont un prétend qu'un lieu à le pouvoir d'exaucer les désirs profonds. Arrivés à destination, ils hésitent à tester ce pouvoir. Ils rentrent chez eux. Fin!) On veut y croire, et on reste sur sa faim.
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