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    Stalker
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    180 critiques spectateurs

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    Typi35
    Typi35

    46 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2013
    Une sorte de "Huis-Clos" sartrien sans grand talent.
    Ce film comblera cependant l'appétit de ce type de spectateurs qui se délectent à interpréter, à ce qu'on mette à l'épreuve leur perspicacité; celle nécessaire à ce film n'est pas glorieuse mais si certains en tirent une fierté personnelle, alors ce film est une bonne chose... Se convaincre de juger bon quelque chose qui nous parait objectivement estimable permet certainement de se grandir.
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    41 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film cérébral faisant s'affronter un esprit imaginatif et littéraire et un deuxième, scientifique, cartésien. Il s'agit pour eux d'atteindre le point de chute d'une météorite, lieu magique qui exauce les voeux.
    Cela peut paraître austère et frustrant, mais le film, plutôt long en bouche, se révèle être un voyage fascinant, doté d'images lumineuses embellies par l'élément aqueux omniprésent ; Stalker pousse aussi le spectateur à l'introspection et à un questionnement intérieur sur ses propres voeux et aspirations.
    Redzing
    Redzing

    952 abonnés 4 313 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2012
    Trois hommes traversent une mystérieuse Zone pour y trouver une chambre exauçant les vœux. Le moins qu'on puisse dire, c'est que "Stalker" est très difficile d'accès. Il s'agit avant tout d'une quête initiatique et non d'un film fantastique (aucun élément surnaturel ne sera d'ailleurs montré). Tarkovski nous guide ainsi via une série de plan-séquences ; en conséquence le rythme est très lent, l'action quasi inexistante, et les 2h40 paraissent bien longues. Mais le rapport entre la foi et les trois protagonistes, reflets de la science, de la religion, et de l'art, est présenté de manière très intéressante. Le propos sur la misère humaine et l'espoir est également à décrypter dans cet ensemble très riche de symboles. Enfin, on ne peut qu'admettre que la photographie est superbe. Tarkovski nous pond des images sublimes à partir de décors poisseux, et les fameux plans-séquences sont impressionnants. En somme, une œuvre à la poésie indéniable, mais pas facile à appréhender.
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2015
    Sept ans après Solaris, le démiurge Andreï Tarkovski replongeait à nouveau dans une odyssée métaphysique existentielle dont le décryptage idéologique me semble aussi présomptueux qu'inutile. Comment, en effet, saisir la complexité thématique de l'oeuvre d'un cinéaste si riche, qui se revendiquait d'ailleurs bien plus comme un artiste utilisant le medium qu'il considérait comme la forme d'art la plus totale que comme un créateur cantonné à la sphère cinématographique ? D'ailleurs, bien des plans d'un Stalker semblent copier avec une précision inouïe le geste créateur d'un peintre, par l'immobilité de leurs personnages et les mouvements appliqués et contenus des cadres, qui rappellent les traits feutrés d'un pinceau. Et puis, combien d'appuis musicaux, littéraires, philosophiques dans ce Stalker d'une complexité folle ? Mais plus que tout, si je me refuse à une exégèse qui conduirait sans doute à une sur-interprétation limitante et réductrice, c'est justement parce que l'oeuvre de Tarkovski ne se limite pas à sa dimension tangible ou intelligible. Stalker se construit plutôt comme un dialogue personnel et intime entre son réalisateur et son spectateur, le premier offrant au second une expérience avant tout sensorielle. Le cinéma du réalisateur russe ne se lit pas, il se vit, comme une recherche d'absolu et de transcendance qui s'inscrit dans une démarche mystique ahurissante de spiritualité. Quand la communion s'opère, il y a de quoi être sidéré par la force pure de Stalker. Le problème, c'est que je ne l'ai réussie que par intermittence, et que quand on prend trop de recul vis à vis de cette aura hypnotisante, on est derechef confronté à l'habillage opaque du long-métrage, entre discours philosophiques incertains et plans à l'imagerie inaccessible. En d'autres termes, on recommence à intellectualiser à outrance en profitant à peine de la substance véritable de l'oeuvre. Même si cela fait parfois du bien de se sentir un peu dépassé par l'ampleur d'un tel monument, je demeure donc frustré de ne pas avoir pu profiter totalement de ce film extrêmement exigeant à déconseiller absolument aux non-avertis. En retenant, bien sûr, l'incroyable don d'un artiste capable de fasciner sur un simple travelling avant, et de révéler à nos yeux un peu de l'immense richesse de ce monde, de son monde.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 843 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2007
    Grand film, Stalker ne livre pas ses secrets, il faut donner de sa personne pour comprendre ce film, il a quelque chose d'atteignable, quelque chose de fort, empêchant son accès aux personnes qui ne croient pas en lui. Stalker est un pur chef d'oeuvre doté d'une mise en scène absolument exceptionnelle et d'une réflexion quasi infinie.
    Benjamin A
    Benjamin A

    655 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2015
    C'est au cœur d'une mystérieuse et énigmatique zone que se trouve une "chambre" où les souhaits de quiconque y entrerait pourraient être exaucés. Seul les "Stalkers", des guides, osent s'y aventurer et l'un d'en entre eux, accompagné d'un scientifique et d'un écrivain, va tenter d'y pénétrer pour y trouver la chambre.

    Si pour moi le cinéma d'Andrei Tarkovski a commencé par quelques sommets (l'immense Solaris, Andreï Roublev & L'enfance d'Ivan), mes deux dernières expériences avec son art sont plus mitigées, d'abord Le Miroir, bien que ce dernier gardait une vraie puissance et maintenant Stalker. Pourtant, tout commence de la meilleure des manières avec cette zone énigmatique dont on ne connaît rien, que ce soit ses origines, son emplacement et ce qu'on y trouve à l'intérieur. On se pose beaucoup de questions autour, un certain sentiment de fascination se créé et Tarkovski met en scène ces trois personnages et, plus on avancera dans la zone, plus ils se dévoileront et vivront un vrai voyage initiatique.

    Pourtant, plus on avant dans le récit, plus je m'y suis senti distant, m'éloignant des personnages et de leurs interrogations. C'est très contemplatif et j'ai l'impression que Tarkovski n'a pas su y maintenir une vraie atmosphère puissante, hypnotique et fascinante, qui, pourtant, est présente dès le début et lors de quelques regains d'intérêt (notamment la dernière partie). Je retrouve dans Stalker quelques interrogations que Tarkovski avait déjà eu dans d'autres de ses films comme le brillant Andreï Roublev, à l'image de la spiritualité, la croyance ou non au sein de cette société, le rapport entre la science et la foi et surtout de l'humain, ses convictions, sa nature et sa vision de la vie. Si ses thématiques gardent une certaine intelligence et justesse, elles n'ont pas eu la porté escomptée

    Ça reste une oeuvre assez difficile à appréhender, si je n'ai pas trouvé que son atmosphère tenait sur toute la durée du film, orchestrant quelques longueurs, ni ressenti toute la supposée puissance et richesse, je n'en reste pas moins subjugué par certains points. Outre la qualité d'écriture, c'est notamment dans la réalisation, plusieurs séquences marquantes et la technique de Tarkovski (plans-séquences, profondeurs de champ, utilisation de la bande-son) et sa façon d'utiliser divers éléments (les décors, la brume etc). Finalement, je n'ai pas grand-chose à lui reprocher et il aurait pu être cette immense claque si j'avais vraiment ressenti, sur la durée, une ambiance vraiment hypnotique qui aurait encore mieux servi toutes ses idées, que ce soit de mise en scène, d'écritures ou intellectuelles.

    Si Tarkovski a su me faire pleinement profiter de son génie avec le fabuleux Solaris, ce n'est malheureusement pas le cas ici et, malgré la richesse et la maîtrise de son réalisateur, je n'ai pas ressenti cette ambiance hypnotique tout le long et je me suis, peu à peu, senti distant au récit. Bien évidemment je n'exclus pas de lui redonner une nouvelle chance à l'avenir.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    131 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2012
    Comment décrire une telle splendeur visuelle, une telle réflexion sur l'Homme et le divin? «Stalker» est sans doute l'un des sommets de l'oeuvre d'Andrei Tarkovski, génial cinéaste qui eut malheureusement la vie beaucoup trop courte. Tarkovski est l'un des rares cinéastes à avoir créé son propre langage cinématographique, composé de long plans contemplatifs (et sublimes), de sons et de silences agencés de façon à toucher au plus profond de l'être et de ses sensations. Son cinéma est à la fois puissant et fragile, évocation de l'Homme et de ses interrogations, confronté à la Nature et à Dieu. Tarkovski filme au-delà des choses et des êtres comme nul autre : il atteint ici une pureté cinématographique sans pareille et nous offre certainement l'une des oeuvres les plus extraordinaires du XXe siècle, tous arts confondus. Quand on sait qu'en plus il a du entièrement recommencer son film à zéro après l'avoir filmé une première fois (pour cause d'un problème à la pellicule, causant la perte irrémédiable de tout son travail), on comprend mieux quel genre d'homme était Andrei Tarkovski... [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Cathedrale
    Cathedrale

    74 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2012
    Suivez le STALKER dans la Zone, immense délire d'une société en décomposition, on s'y sent rapidement chez soit. Tapissée de vide, c'est avec une aisance toute naturelle que les pensées s'y débattent et abattent les âmes de ceux qui s'y glissent, s'y noient. Deux battants de porte entre ouverts, notre être lentement les franchit, le coeur battant d'une locomotive furieuse envahit le sommeil de l'eau, dans le verre se fragmente, l'homme doucement se lève, nous assistons ici, au réveil des Dieux. L'Ecrivain, le Professeur, menés par le STALKER dans cette brume métallique, où s'éveillent les arbres et s'entremêlent rouille et racines, au travers d'un champs de chars, on s'y brûle.. "Mais tu sais, je me sens partout en prison" alors il s'enfuit dans la Zone, avec l'idée naïve d'en sauver quelques uns, la bouche ouverte, les yeux fuyants, n'a t-il pas peur que de lui même? Tarkovski allège son oeuvre de tout trucage ou effet spécial encombrant, dans la Zone, le superflu n'a pas lieu d'être, n'existe pas, juste ces flux, liquides, vaseux, les briques et l'eau, copulent et se confondent, en un chant tout droit vomit de la bouche d'un Ange. Commence alors la traversée, tu n'as qu'à bien te tenir, suivre les traces de ton désir, il est déjà passé par là, le Maître y a laissé sa peau mais peut être atteindras-tu la Chambre, et alors, ALORS. . .
    coperhead
    coperhead

    20 abonnés 472 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2021
    Que s'est-il passé sur cet univers où ne règne que la désolation ? Ruines inondées, brume, froideur, étroitement gardé: "La Zone". Région mystérieuse d'où une armée n'est jamais revenue, mais qui abriterait une maison renfermant une "Chambre" comblant les vœux de l'homme qui y pénètreront , seuls les Stalkers, ces guides, passeurs, osent s'y aventurer. L'un d'entre eux, accompagné de deux "clients", un écrivain et un savant, entreprend ce périlleux voyage. Que cherchent-ils ? Quelque chose... pour le Stalker la guérison de sa fille : pour l'écrivain l'inspiration ?
    Tout le long du film nous sommes intrigués par le mystère qui plane autour de cette zone . Ensemble, ils atteignent la Chambre, cœur profond de "La Zone"mais personne ne trouve de réponse et Tarkovski semble donner raison à l'écrivain, lucide sur l'incapacité de la chambre à réaliser des souhaits.
    Ce film fait preuve d'une grande maitrise technique mais reste assez inaccessible ( ce film est 29 ème au Top 50 de Sight and Sound )
    AMCHI
    AMCHI

    5 140 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juillet 2007
    Andrei Tarkovski parvient à réaliser avec peu de moyens et sans aucun effets spéciaux l’un des films fantastiques les plus merveilleux du 7ème Art ; le début en N&B très sale intrigue puis vient la couleur, sa mise en scène est très belle et certes c’est parfois lent mais jamais ennuyeux. Cette fable philosophique au dénouement un tantinet décevant et déroutant et une expérience cinématographique d’une grande richesse. Pendant 2h30 j’étais totalement absorbé par Stalker comme rarement un film peut l’être. Fascinant, captivant, envoûtant, hypnotique voilà quelques mots pour qualifier l'oeuvre de Tarkovski.
    samadelik
    samadelik

    3 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2009
    Un film d'une beauté absolue, à la mise en scène millimétrée... peut être les plus belles images de l'histoire du cinéma. Par dessus tout ça une ambiance onirique, un voyage plus qu'étrange, de grandes réflexions philosophiques et métaphysiques: on vole très haut, on plane même et difficile de redescendre à la sortie de la salle, les images vous hantent encore la nuit, quand vous vous retournez dans votre lit à demi-endormi. Peut être la plus profonde expérience cinématographique de ma vie, mais attention: un film qui n'est pas facilement accessible et qui demande beaucoup d'attention, de la patience et une certaine cinéphilie de la part du spectateur... Mais si vous relevez le défi, vous serez plus comblé!
    Art Mnesia
    Art Mnesia

    6 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2014
    Il s'agit surement d'une des oeuvres les plus marquantes de Andreï Tarkovski avec l'excellentissime "Solaris". Il pourrais s'agir d'une sorte de compte merveilleusement machiavélique ou l'on ne distingue plus vraiment le bien et le mal, ni la réalité du fantasme. Le choix dans la réalisation et la mise en scène et souvent osé et perturbant ce qui rend le film peu accessible au "novice" du cinema mais le scénario et la puissance narrative on de quoi rammener tout le monde au même niveau : "De simple humains contraints par des forces plus fortes qu'eux". Encore un film a voir au moins fois dans sa vie. L'univers et sombre et froid quasiement glaciale, la vie et le temps semble s'être stoper dans "La zone" et cette bande d'explorateur, tous aussi différents les uns des autres, vont vivre l'aventure la plus significative de toute leur existence ou leur faille et les crevasses de leur âmes leur seraint révéler comme un coup de tonnerre sans éclaire ni aucun son, un éclaire mentale, un éclair divin. En vous remerciant, bon film !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 août 2014
    Il est clair que ce film n'est pas destiné au commun des mortels...
    Ce que je veut dire par là c'est que comme souvent dans les films d'Andreï Tarkovski, pour comprendre pleinement le message qu'il nous transmet il faut se concentrer sur le film. Et ce contrairement à tous ces blockbuster américains qui envahissent chaque été nos salles de cinéma.
    Ce film m'a paru assez complexe et à l'interprétation des événement assez libre !
    En fait dans Stalker on peut sentir à la fois l'expérience du réalisateur, sa maîtrise du sujet, et son envie de s'essayer à autre chose... spoiler: Au lieu d'un twist final il nous propose ici un film "instable" dont les protagonistes évoluent constamment, changeant d'état d'esprit au grès de leur péripéties. Ainsi les tempérament semble s'échanger entre les trois hommes.
    Finalement c'est ici en moins de 160 mn que Anreï Tarkovski nous dépeint un point de vue très philosophique sur l'instabilité de l'homme à travers de la science fiction...

    spoiler: Soit dit en passant, c'est extraordinaire à quel point la "zone" dont il est question fait penser à Tchernobyl non loin de là... 7 ans plus tard en 1986 !
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    301 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 mai 2013
    Je ne vais pas faire semblant d'avoir compris quelque chose à ce film pour me la jouer. Si vous n'avez pas un doctorat en philo, alors "Stalker" risque fort de vous laisser dans le flou le plus total. Et si vous ne comprenez pas le propos du film, vous serez alors condamné à regarder pendant presque trois heures, l'errance de trois types perdus dans la nature sans pouvoir donner d'explications rationnelles à leurs agissement. Une torture.
    7eme critique
    7eme critique

    471 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2018
    Bienvenue dans la zone !
    C'est long, c'est lent, il y a beaucoup de scènes qui traînent en longueur, les dialogues sont nombreux, les décors sont beaux et seront sublimés par la photographie, le scénario est très original, l'approche l'est également, "Stalker" bénéficie clairement d'une réelle atmosphère, d'un vrai climat mystérieux, et parfois même, hypnotique. Cette aventure énigmatique dotée d'une esthétique de grande beauté (jonglant entre couleur et sépia) pourra nous rappeler le style d'un certain Iouri Norstein (un autre cinéaste russe de la même période, bien que d'animation pour sa part). "Stalker" ne laisse pas indifférent et occupera notre esprit quelques temps, tant ce film exploite de nouvelles perspectives cinématographiques (pour l'époque), laissant ainsi travailler la libre interprétation de chacun. Un voyage expérimental particulièrement original où la poésie viendra se mélanger à la philosophie. Un pilier du cinéma russe !
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