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Misoramengasuki
63 abonnés
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3,0
Publiée le 19 octobre 2011
Le film est réussi, mais je ne suis décidément pas très fan de l’esthétique des frères Coen. Comme ceux de Jim Jarmusch, par exemple, leurs films sont de très beaux objets, remarquablement conçus, des mécaniques de précision intellectuellement brillantes, où rien n’est laissé au hasard. Dans le cas de "Barton Fink", il y a d’excellents acteurs, impeccablement dirigés, une bonne dose d’humour (génial personnage du producteur juif incarné par Michael Lerner), une réflexion originale sur le métier d’auteur, la quasi-schizophrénie et les états limites auxquels il peut mener. Tout ça est très bien, mais ça fait tellement fabriqué que, personnellement, je me sens très en dehors du film, peu concerné par ce qu’il raconte, et au final peu marqué par son souvenir. Je conçois néanmoins qu’on puisse adorer…
Une fois de plus un film étonnant des frères Cohen, extrêmement maîtrisé, sur les coulisses d'Hollywood, qui n'hésite pas a flirter avec le fantastique et propose un climax final très réussit.
Une vraie bombe, prenant du début à la fin, avec un final splendide. A la fois critique du système Hollywoodien, humour fin/noir/loufoque, vision très intéressante du cinéma coté scénariste, je n'ose en dire plus de peur de vous gâcher le spectacle. A voir impérativement !
Portrait au vitriol de personnages hauts en couleur, 'Barton Fink' prend sans prévenir une tournure beaucoup plus sombre à mesure que se dévoile son programme de réinterprétation oblique du mythe de Faust. C'est hilarant, effrayant - et surtout brillant.
Si Fink (think?) doit écrire un film sur le catch (ce sport bidon), il dispose d'un voisin spécialiste qu'il ne veut pas écouter et qui l'aiderait bien dans cette entreprise sans intérêt créatif... De là découle sa solitude et son angoisse dans un univers absurde. A la fois emplis de pitié et impitoyables, les Coën décrivent une dérive fantastique comme la seule issue possible au déchirement de l'apprenti écrivain. Photo, montage, interprétation, dialogues, tout ici est au zénith. Un grand crû.
Dans un univers vraiment original avec des personnages spéciaux et attachants et des scènes assez symboliques, ce long métrage est plutôt réussi. L'hôtel est intriguant, étrange, le voisin louche, le protagoniste déganté, les flics peu académiques, l'employeur excentrique, etc... Cependant, tout s'éternise et on trouve parfois le temps long, beaucoup de dialogues, trop peu de bande sonore et un dénouement final qui me laisse sur ma faim, quoique bien spécial. On reconnait très bien les frères Cohen à travers ce fameux "Barton Fink" mais il manque un petit quelque chose, peut-être n'ai je pas eu le coup de coeur, mais cela n'enlève en rien le talent des deux réalisateurs-scénaristes qui parfois s'inspirent des maîtres Lynch et Kubrick. A vous de juger, bon film. 13/20.
Ah, les frères Coen ne m'ont jamais vraiment convaincus jusqu'à présent... Pas que je déteste leur cinéma, mais j'y reste assez imperméable. Et Barton Fink ne fait pas exception à la règle. Je ne sais pas quoi en penser. J'ai trouvé ça bien réalisé mais pas spécialement interessant, je ne comprends pas trop l'intérêt du film. Si la critique sur le monde de Hollywood peut être sympa, le tout ne m'a pas spécialement passioné. En tout cas ce n'est ni mon Coen favori, ni celui que j'aime le moins... mais encore une fois je reste assez imperméable à ce cinéma.
Sorti en 1991 et vu seulement 10 ans après, quelles claques j'ai pris... Passer d'un statut de star et arrivée en tant que novice dans une nouvelle ville pleine de pression et bordant ses limites intellectuelles, John Turturro est phénoménale dans sa redécouverte de lui même et sa rebellion. Le film part progressivement (sans que l'on s'en apeercoit) vers un délire représenté par un Goodman énormissime. L'un des meilleurs Cohen à ce jour.
autre chef d'oeuvre des frères Coen, cette comédie est très noire mais jubilatoire, d'autant plus que les deux acteurs principaux, John Turturro et John Goodman (des habitués chez les Coen) sont géniaux.
Je suis pas très fan des films des frères Coen. Alors avoir bien aimé Barton Fink c’est déjà énorme pour moi.
C’est d’ailleurs un peu étonnant qu’il ait été récompensé à Cannes avec ses airs de petite comédie américaine. Et c’est ce qui m’a plu. Cette jonction entre simple comédie accessible et film d’auteur précis et auto-réflexif.
Ça rappelle le cinéma de Sergio Leone ou celui de Jean-Pierre Jeunet, à la fois très sérieux et autodérisoire. Un cinéma de l’hyperbole.
Car oui, tout s’exagère dans Barton Fink. Ça lui crée d’ailleurs son principal défaut : trop long. Mais passons. John Turturro surjoue. Mais il surjoue très bien. Encore une fois c’est précis, ça s’accompagne des mouvements de caméra et du montage. Tout s’harmonise. Les cadres sont improbables, débullés, au ras du sol. Les focales sont courtes. Les couloirs semblent interminables. C’est une histoire de millimètres à chaque fois, juste ce qu’il faut. Donc systématiquement trop. Les personnages semblent à des années-lumières les uns des autres, autant dans la composition que dans leur psychologie. En tant que spectateur on accepte tout, on s’habitue à l’excès, même la fin, en deux temps.
Décevant ! Encore une fois , les Coen font mine grise . Car encore une fois , j'ai été déçu , et encore une fois , a chaque fois , c'est la même chose : une fois un film signé Coen sont bons , d'autres non ! C'est assez lourd , ce film , les dialogues sont mal faits , puis on s'ennuie un peu , beaucoup . La 1ere heure est totalement floue , la deuxième est bien mieux , mais ça ne change rien à mon avis . Barton Flink , malgré un rôle bien huilé pour John Turturro , le film s'élance dans un brouillon film des année 90 . Les frères Coen ont beau faire des beaux films , celui ci est mauvais , et trop limite .
Dans les années 1990, les frères Coen étaient bien plus ambitieux qu'ils ne le sont aujourd'hui, et "Barton Fink" représente totalement leur cinéma d'alors : inclassable, ne faisant partie d'aucun genre et de tous à la fois. Film noir, comédie, angoisse, drame, il y a un peu de tout ça. Même chose au niveau des thèmes du film, qui parle du cinéma, du processus d'écriture, du nazisme... entre autres. Qu'est-ce qui est réel, qu'est-ce qui ne l'est pas ? Voilà une question récurrente chez tous les cinéastes un peu tracassés du bulbe, et dont les frères Coen s'acquittent à la perfection. "Barton Fink" est dans leur filmographie un peu à la même place que "Mulholland Drive" dans celle de Lynch ; s'il a l'air plus accessible, il n'en contient pas moins d'énigmes et d'interprétations multiples. Enfin, le film comporte pas mal de références plaisantes, notamment aux premiers films de Polanski (par ailleurs... président du jury cannois qui a donné trois récompenses au film) : les murs suintants de "Répulsion" ou l'ambiance ironique de "Cul-de-Sac" ne sont pas loin. Hitchcock et Kubrick sont également décelables par endroits. John Turturro et John Goodman sont extraordinaires, les frères Coen au meilleur de leur forme : "Barton Fink" fait clairement partie de leur top 3 avec "Fargo" et "The Big Lebowski".
Itinéraire originale pour une oeuvre pourtant bien partie, reposant largement sur le très bon J.Turturro. Le bizarre, certes déja présent en trame de fond, fait une violente apparition, sans retour. D'où un résultat mitigé.
Une tres belle direction d acteurs et une belle mise en scene. Le style des freres Coen y est reconnaissable et une belle performance pour John Turturro