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Edelweiss Pan bagna
41 critiques
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3,5
Publiée le 20 avril 2024
Semblable en sa forme à des films comme « Le magnifique » (1973) de Philippe de Brocca, est une adaptation américaine (remake) d’un film français nommé « La Fête à Henriette » de Julien Duvivier, sortie en 1952. L’originalité de la narration et des deux récits imbriqués rend intéressant cette comédie loufoque avec quelques part de lyrisme, et un décalage amusant. Elle est portée par des deux acteurs principaux Audrey Hepburn et William Holden. Ce film sur l’écriture d’un film, est intéressant et divertissant. Emplit de sous entendus, la relation entre les deux héros est romanesque.
Retrouvailles à l'écran après leur aventure commune à la ville entre W.Holden et A.Hepburn après leur rencontre sur le plateau de "Sabrina" de B.Wilder.
Si Richard Quine a été dans les années 50 un des auteurs à succès de la comédie hollywoodienne, son talent ne s'exprime ici que de temps à autres ( seule - à mes yeux - la première demi-heure tient le coup).
L'action se déroule à Paris, autour de la fête nationale. Un scénariste beau gosse, un peu alcoolique ( la véritable personnalité de Holden et son travers est ici suggérée) en mal d'inspiration reçoit l'aide d'une secrétaire.
Leur histoire d'amour naissante va leur donner la source de leur inspiration, pour finaliser le script qu'on voit illustré à l'écran par eux-mêmes ( et c'est souvent ennuyeux )
Malgré la présence des deux vedettes, c'est une sacrée déception, au delà de ce qu'on croyait possible au vu de l'affiche proposée.
Il reste les scènes intimes entre les deux stars, les vues de Paris.
On notera comme source d'intérêt à la vision de ces " Deux têtes folles", la présence de Noël Coward scénariste majeur du cinéma anglais, la présence de Mel Ferrer ( alors époux à la ville de l'actrice), celle de Tony Curtis, de certains acteurs français (R.Bussieres, Grégoire Aslan) des décors assez réussis et bien sûr les deux comédiens.
Au secours Le film est parti entièrement en live J’ai détesté le film a cause du rythme et du scénario En point positif Audrey Hepburn et le Cameo de Dietrich
Totalement soporifique ! Je m’étonne qu’Audrey Hepburn ait accepté de tourner dans ce film où on s’ennuie ferme. Le scénario est débile, ça part dans tous les sens sans drôlerie, seule la présence de deux monstres sacrés relève (très peu) l’ensemble. A oublier.
J'adore ce film qui est à la fois une comédie romantique et aussi une comédie à part entière, et c'est de là et de son super idée de base que vient toute sa force (ainsi que le jeu très inspiré des acteurs). Une secrétaire employée chez un écrivain (on voit déjà venir l'enjeu) pour l'aider à taper le scénario qu'il doit inventer complètement d'ici deux jours !!! Le génie (oui pour moi c'est du génie !) du film, c'est de nous mettre en image toutes les idées de scénario que nos héros vont avoir, à toute heure et en toutes circonstances ! Le génie dans tout cela c'est que dans la partie "fiction" du film, tout est permis et tout passe, le grotesque, le burlesque, le surnaturel etc... et que le réalisateur s'en donne à cœur joie et assume pleinement le kitsch, les ruptures what the fuck et c'est jubilatoire !!! En plus Audrey Hepburn et William Holden sont à la fois les personnages écrivains et les héros de la fiction écrite ce qui est encore un excellent choix quand on voit le résultat ! Bref c'est du très grand art et ce super duo nous régale de bout en bout même si j'avoue que la palme revient selon moi à Tony Curtis qui me fait mourir de rire à chacune de ses apparitions ! Inutile de dire que je recommande ce film.. Ah bon je l'ai dit ??
Charmante loufoquerie et un duo plutôt attrayant si ce n’était un peu trop futile et un brin ennuyeux. Léger certes et sympathique mais trop bavard et à la longue saoulant. En fait en y réfléchissant, le rôle titré aurait pu être donné à Sellars et aurait dû être plus drôle en plus de son côté patchwork.
Quand je lis toutes ces critiques louangeuses, toutes ces notes remarquables, je me dis que je dois être cette fois aveugle ou complètement bouché! Car j'avoue: je n'ai pas adhéré, mais alors là, pas du tout. Oh, rassurez-vous! J'ai trouvé le minois d'Audrey toujours aussi charmant, de même que son sourire, son regard et sa grâce... Mais pour le reste, comment expliquer que ce film est pour moi vide et sans saveur? Je n'y ai rien vu - à part Audrey (pas son personnage) -, je n'y ai entendu que verbiage futile, stérile et même pas drôle (si ce n'est ce petit badinage sur la tour Eiffel au début: spoiler: "Cet objet ridicule qui se détache
à l'horizon, c'est la Tour Eiffel. Je l'ai fait amener là pour me rappeler dans quelle ville je suis. Si cela vous gêne,
je la ferai enlever." ). Pourtant, j'aime bien les petites comédies sentimentales où tout se termine gentiment dans un baiser sur le mot fin. Ici, je n'y ai ressenti aucun romantisme tant le climat même de l'histoire baigne dans une artificialité sans émotion. Quelque chose a dû m'échapper.
Un scénariste en mal d'inspiration (William Holden), harcelé par son producteur n'a que trois jours pour boucler son scénario. Son penchant pour la bouteille n'arrangeant pas les choses, il décide d'engager une secrétaire (Audrey Hepburn) pour l'aider dans sa tâche. De nature fantasque et imaginative, la jeune femme va aider comme elle peut son employeur en s'embarquant avec lui dans des aventures imaginaires dans Paris pendant les fêtes du 14 juillet. Les acteurs sont agréables, l'humour omniprésent et si l'idée de départ est plutôt engageante on n'est pas emballé. L'histoire tourne en rond, c'est bavard et plutôt brouillon. Passée la première heure, on trouve cela lassant et on attend la fin avec une certaine impatience. La délivrance arrive enfin, la déception aussi. Dommage. A voir une fois par curiosité et pour les deux monstres sacrés que sont Audrey Hepburn et William Holden, mais pas plus.
4/5 pour le duo Audrey Hepburn/William Holden qui sont géniaux. Malheureusement le scénario est moins prometteur. La mise en abime, même la double mise en abyme est intéressante. La première partie du film est excellente, très drôle puis progressivement le film devient lancinant avec beaucoup de répétitions et l'intérêt diminue petit à petit. C'est vraiment dommage alors que la première heure était très prometteuse. On s'ennuie dans la deuxième partie à cause d'un scénario qui devient peu intéressant. La réalisation est satisfaisante. Quoi qu'il en soit, retrouver Audrey Hepburn dans ce film déjanté est un réel plaisir.
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3,0
Publiée le 25 avril 2014
Bien des films nous proposent les joies de l'impossible èvasion grâce aux rêves mais ils arrivent que la rèalitè triomphe! C'est le cas du scènariste et de sa secrètaire dans l'entraînant "Paris When it Sizzles" de Richard Quine, avec William Holden et Audrey Hepburn! D'ailleurs, cette comèdie est constellèe d'une sublime Audrey Hepburn dont la silhouette et le frais visage donnent au film son allure pimpante et engageante! Ce côtè attrayant est obtenu ègalement par le dècor! La comèdie amèricaine n'est pas situèe gèographiquement comme le western; bien au contraire, elle supporte les dèplacements dans l'espace et, après Londres, Paris semble même devenir sa capitale de prèdilection! Plus que par un lieu, Paris se caractèrise en effet par un style, un cadre: la Tour Eiffel! La musique s'èlève dans le final et là, oubliant complètement le feu d'artifice, les fontaines et le dèlire des foules en liesse, Holden et Hepburn tombent dans les bras l'un de l'autre dans un èlan irrèsistible! C'est souvent drôle, en particulier la sèquence du bal ou la partie dans la grotte des Voluptès! Mais avant d'en arriver là, le duo de charme a du faire face à des espions en gabardine, à un agent de l'Interpol et surtout à des intrigues à mouvement. "La fête à Henriette" de Julien Duvivier ètait un vèritable feu d'artifice des 50’s et encore un autre chef d'oeuvre mèconnu du cinèaste français! Le "Paris When it Sizzles" de Richard Quine se range plutôt dans la catègorie « classique du genre »...
J'avais vraiment envie de voir ce film parce que j'adore l'alchimie qu'il y a entre Audrey et William Holden. Je trouve que c'est d'ailleurs dans les films où ils sont tous les deux où cette alchimie est la plus palpable même si elle a cette remarquable capacité à créer une relation particulière à tel point qu'on y croit. Mais passons ça, j'aime le couple William Holden/Audrey Hepburn, point.
Donc j'avais envie de voir ce film pour cette raison principalement mais aussi parce que je suis intéressé par les films d'Audrey, j'aime me faire mon propre avis et je dois également reconnaître que les films qu'elle a tourné dans les années 60 font vraiment parti de mes favoris.
Et je dois reconnaître que Paris When It Sizzles (aussi connu en France sous le titre "Deux Têtes Folles") ne déroge pas à mon goût.
Audrey Hepburn se confirme à nouveau comme la reine des comédies romantiques et le restera probablement tout le temps quelque soit la période, quelle que soit la génération. Elle est étonnante, drôle et parfaitement ancré dans son personnage de Gabrielle Simpson.
William Holden est toujours aussi bluffant. Peu importe la personne qu'il a pu être en dehors, son personnage n'en est pas empreint et Richard Benson est vraiment marrant.
L'histoire est très surprenante. Gabrielle et Richard n'ont à la base qu'une relation purement professionnelle: il déclame son script pendant qu'elle le tape à la machine. Puis, d'abord parce que c'est une comédie romantique et surtout parce que c'est un film d'Audrey Hepburn, son personnage ne reste pas froid aux charmes de son interlocuteur et doucement la romance s'installe pour se finir sur une image à la fois heureuse et agaçante (enfin surtout pour moi ^^).
J'aime le parallèle action présente, action imaginée. J'avais peur que la distinction ne soit pas clair, que l'audience se perde en sautant de l'un de l'autre mais j'avais tort. Les différences bien que très subtiles suffisent à faire comprendre dans quel genre d'action on se trouve.
Je trouve dans l'ensemble le scénario très bien, très convaincant, ça vous emmène dès les premières minutes.
En bref, vous l'aurez compris, un nouveau favori dans mon étagère. N'hésitez surtout pas à le regarder!
« J’ai emmené la tour Eiffel avec moi pour savoir dans quelle ville je me trouvais »
Avec une telle réplique on peut s’attendre au pire comme au meilleur, c’est le meilleur qui l’emporte à condition d’accepter un farfelu bien dodu risquant de lasser un public décontenancé par ce bavardage copieux issu d’un bouillonnement cérébral incessant.
Les situations rocambolesques de « Deux têtes folles » peuvent perturber des esprits aimant l’ordonnancement. C’est un peu du n’importe quoi qui défile dans un contexte de créativité sans cesse remodelé.
Qu’importe, inutile de tenter de restructurer un tel débordement. Il faut adhérer sereinement à cette loufoquerie uniquement détentrice de bonne humeur et surtout d’un adorable décalage assumé pleinement par deux doux dingues adoptant la panoplie de leurs personnages.
Il serait dangereux de noyer la production avec de telles incohérences mais ce genre de films n’étant pas légion celui-ci est le bienvenu et se déguste avec bonheur à condition d’accepter des quantités de connexions avortées faisant des protagonistes de cet opus des marionnettes conditionnées aux délires de leurs concepteurs.
« Deux têtes folles » est un film sur le monde des idées manageant deux esprits inventifs libérés de toute contrainte. Les situations se créent et se transforment au fil des intuitions d’un délire pétillant libre de tout marquage.
Un scénariste de cinéma écrit une histoire dont lui-même et sa secrétaire deviennent les personnages... Dans le rôle du scénariste, on retrouve un William Holden particulièrement brillant, car se donnant à fond dans son personnage. Quant à l'adorable Audrey Hepburn, elle interprète avec tout le talent qu'on lui connaîssait la secrètaire qui essayera de donner de l'inspiration au scénariste. Au niveau du casting, on ne peut que se réjouir de retrouver d'autres grands noms du septième art - non crédité au générique - comme spoiler: Marlène Dietrich ou encore Tony Curtis à travers des personnages qui sortent tout droit de l'imagination du personnage de William Holden. Il est donc bien difficile de ne pas prendre du plaisir à suivre cette excellente comédie de Richard Quine, d'autant que l'histoire est assez palpitante, que la réalisation ne manque pas de panache ( les séquences qui parodies les films d'espionnages et d'horreurs sont très agréables à suivre ! ) et que les décors sont très réussis.