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Bruno TEF
6 abonnés
123 critiques
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2,5
Publiée le 6 juin 2016
Un scénariste en mal d'inspiration (William Holden), harcelé par son producteur n'a que trois jours pour boucler son scénario. Son penchant pour la bouteille n'arrangeant pas les choses, il décide d'engager une secrétaire (Audrey Hepburn) pour l'aider dans sa tâche. De nature fantasque et imaginative, la jeune femme va aider comme elle peut son employeur en s'embarquant avec lui dans des aventures imaginaires dans Paris pendant les fêtes du 14 juillet. Les acteurs sont agréables, l'humour omniprésent et si l'idée de départ est plutôt engageante on n'est pas emballé. L'histoire tourne en rond, c'est bavard et plutôt brouillon. Passée la première heure, on trouve cela lassant et on attend la fin avec une certaine impatience. La délivrance arrive enfin, la déception aussi. Dommage. A voir une fois par curiosité et pour les deux monstres sacrés que sont Audrey Hepburn et William Holden, mais pas plus.
« J’ai emmené la tour Eiffel avec moi pour savoir dans quelle ville je me trouvais »
Avec une telle réplique on peut s’attendre au pire comme au meilleur, c’est le meilleur qui l’emporte à condition d’accepter un farfelu bien dodu risquant de lasser un public décontenancé par ce bavardage copieux issu d’un bouillonnement cérébral incessant.
Les situations rocambolesques de « Deux têtes folles » peuvent perturber des esprits aimant l’ordonnancement. C’est un peu du n’importe quoi qui défile dans un contexte de créativité sans cesse remodelé.
Qu’importe, inutile de tenter de restructurer un tel débordement. Il faut adhérer sereinement à cette loufoquerie uniquement détentrice de bonne humeur et surtout d’un adorable décalage assumé pleinement par deux doux dingues adoptant la panoplie de leurs personnages.
Il serait dangereux de noyer la production avec de telles incohérences mais ce genre de films n’étant pas légion celui-ci est le bienvenu et se déguste avec bonheur à condition d’accepter des quantités de connexions avortées faisant des protagonistes de cet opus des marionnettes conditionnées aux délires de leurs concepteurs.
« Deux têtes folles » est un film sur le monde des idées manageant deux esprits inventifs libérés de toute contrainte. Les situations se créent et se transforment au fil des intuitions d’un délire pétillant libre de tout marquage.
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3,0
Publiée le 25 avril 2014
Bien des films nous proposent les joies de l'impossible èvasion grâce aux rêves mais ils arrivent que la rèalitè triomphe! C'est le cas du scènariste et de sa secrètaire dans l'entraînant "Paris When it Sizzles" de Richard Quine, avec William Holden et Audrey Hepburn! D'ailleurs, cette comèdie est constellèe d'une sublime Audrey Hepburn dont la silhouette et le frais visage donnent au film son allure pimpante et engageante! Ce côtè attrayant est obtenu ègalement par le dècor! La comèdie amèricaine n'est pas situèe gèographiquement comme le western; bien au contraire, elle supporte les dèplacements dans l'espace et, après Londres, Paris semble même devenir sa capitale de prèdilection! Plus que par un lieu, Paris se caractèrise en effet par un style, un cadre: la Tour Eiffel! La musique s'èlève dans le final et là, oubliant complètement le feu d'artifice, les fontaines et le dèlire des foules en liesse, Holden et Hepburn tombent dans les bras l'un de l'autre dans un èlan irrèsistible! C'est souvent drôle, en particulier la sèquence du bal ou la partie dans la grotte des Voluptès! Mais avant d'en arriver là, le duo de charme a du faire face à des espions en gabardine, à un agent de l'Interpol et surtout à des intrigues à mouvement. "La fête à Henriette" de Julien Duvivier ètait un vèritable feu d'artifice des 50’s et encore un autre chef d'oeuvre mèconnu du cinèaste français! Le "Paris When it Sizzles" de Richard Quine se range plutôt dans la catègorie « classique du genre »...
C'est délicieux ! L'air du temps du début des années 60, cette atmosphère touristique insouciante d'un Paris vu par Hollywood comme on le voit dans Irma la Douce, c'est trop bon, un voyage dans des temps reculés d'un monde technicolorisé par la Paramount créé par Hal Wallis (vous souvenez-vous des documentaires touristiques de la Paramount ?) Et il y a Audrey, la femme la plus délicieuse qui ait jamais existé, on a l'impression quand on la regarde de contempler un amour de jeunesse. Quand elle embrasse William Holden, ce sentiment qu'on aimerait avoir reçu ce baiser, qu'on l'a en fait vécu par une étrange porosité des univers. Elle a été emportée par le temps... Ça donne envie de croire en la réincarnation. Un être aussi merveilleux n'a pu sombrer corps et bien dans le néant. Elle est sûrement déjà revenue, elle est parmi nous. Et cette histoire de scénariste imbibé. Triste monde actuel qui n'est pas en technicolor. Je suis scénariste et on ne me file pas 5 000 dollars par semaine (de 1963, en fait plutôt 50 000 $ today) pendant 19 semaines pour enchaîner vodka et Martinis... Triste sobre vie de l'artiste d'aujourd'hui, sans une secrétaire comme mademoiselle Simpson... Fade out to black...
Charmante loufoquerie et un duo plutôt attrayant si ce n’était un peu trop futile et un brin ennuyeux. Léger certes et sympathique mais trop bavard et à la longue saoulant. En fait en y réfléchissant, le rôle titré aurait pu être donné à Sellars et aurait dû être plus drôle en plus de son côté patchwork.
J'avais vraiment envie de voir ce film parce que j'adore l'alchimie qu'il y a entre Audrey et William Holden. Je trouve que c'est d'ailleurs dans les films où ils sont tous les deux où cette alchimie est la plus palpable même si elle a cette remarquable capacité à créer une relation particulière à tel point qu'on y croit. Mais passons ça, j'aime le couple William Holden/Audrey Hepburn, point.
Donc j'avais envie de voir ce film pour cette raison principalement mais aussi parce que je suis intéressé par les films d'Audrey, j'aime me faire mon propre avis et je dois également reconnaître que les films qu'elle a tourné dans les années 60 font vraiment parti de mes favoris.
Et je dois reconnaître que Paris When It Sizzles (aussi connu en France sous le titre "Deux Têtes Folles") ne déroge pas à mon goût.
Audrey Hepburn se confirme à nouveau comme la reine des comédies romantiques et le restera probablement tout le temps quelque soit la période, quelle que soit la génération. Elle est étonnante, drôle et parfaitement ancré dans son personnage de Gabrielle Simpson.
William Holden est toujours aussi bluffant. Peu importe la personne qu'il a pu être en dehors, son personnage n'en est pas empreint et Richard Benson est vraiment marrant.
L'histoire est très surprenante. Gabrielle et Richard n'ont à la base qu'une relation purement professionnelle: il déclame son script pendant qu'elle le tape à la machine. Puis, d'abord parce que c'est une comédie romantique et surtout parce que c'est un film d'Audrey Hepburn, son personnage ne reste pas froid aux charmes de son interlocuteur et doucement la romance s'installe pour se finir sur une image à la fois heureuse et agaçante (enfin surtout pour moi ^^).
J'aime le parallèle action présente, action imaginée. J'avais peur que la distinction ne soit pas clair, que l'audience se perde en sautant de l'un de l'autre mais j'avais tort. Les différences bien que très subtiles suffisent à faire comprendre dans quel genre d'action on se trouve.
Je trouve dans l'ensemble le scénario très bien, très convaincant, ça vous emmène dès les premières minutes.
En bref, vous l'aurez compris, un nouveau favori dans mon étagère. N'hésitez surtout pas à le regarder!
4/5 pour le duo Audrey Hepburn/William Holden qui sont géniaux. Malheureusement le scénario est moins prometteur. La mise en abime, même la double mise en abyme est intéressante. La première partie du film est excellente, très drôle puis progressivement le film devient lancinant avec beaucoup de répétitions et l'intérêt diminue petit à petit. C'est vraiment dommage alors que la première heure était très prometteuse. On s'ennuie dans la deuxième partie à cause d'un scénario qui devient peu intéressant. La réalisation est satisfaisante. Quoi qu'il en soit, retrouver Audrey Hepburn dans ce film déjanté est un réel plaisir.
Une comédie fraîche, charmante et pétillante. Le scénario qui a pour thème la création artistique est suffisamment farfelu et se renouvelle assez souvent pour maintenir l'intêret pour ce film. Mais le point fort du film est sans conteste ses deux acteurs principaux : l'excellent William Holden et bien sûr la sublissime Audrey Hepburn. Vous ajoutez à cela les caméos surprenants de Marlene Dietrich, de Tony Curtis et de Mel Ferrer sans parler de la contribution vocale de Frank Sinatra plus le fait que le film soit tourné dans la ville lumière, le plaisir est total. En fait pas totalement, car la réalisation est franchement loin d'être à la hauteur du reste à cause principalement de son manque flagrant de la maîtrise du rythme. C'est dommage mais heureusement son couple vedette arrive à faire agréablement la pilule.
Une histoire assez agréable et originale: un écrivain féru de whisky, ne faisant strictement rien de ses journées à part passer du bon temps dans son appartement parisien, s'y prend au dernier moment pour écrire un scénario pour Hollywood avec l'aide de sa secrétaire Audrey Hepburn (rayonnante !). Tous deux se mettent à écrire un script au fur et à mesure de leurs délirantes idées donnant un film décalé, jouissif, et plaisant.
La Paramount réalise ici le remake du film Français La Fête à Henriette (1952) et convoque dans les rôles titres, William Holden et l’actrice la plus glamour d’Hollywood : Audrey Hepburn. Au programme de cette comédie endiablée : du rire, des situations absurdes et un scénario étonnant. On y rencontre un scénariste et une secrétaire dans un appartement chic à Paris. Le premier ayant tardé pour rendre son travail, la production décide de lui infliger une secrétaire histoire de faire accélérer les choses. L’ennui, c’est qu’il n’avait encore rien écrit et qu’il se met à travailler au côté de sa secrétaire. S’imaginant ainsi dans diverses situations. On alterne ainsi entre la réalité et l’imagination débordante des deux compères. « Un film dans le film », voilà l’originalité où l’humour vient s’ajouter dans chacune des scènes où les guests-stars viennent faire leurs apparitions (Frank Sinatra, Marlene Dietrich et l’hilarant Tony Curtis). Une excellente comédie tournée en technicolor dans un superbe Paris de carte postale.
Un scénariste de cinéma écrit une histoire dont lui-même et sa secrétaire deviennent les personnages... Dans le rôle du scénariste, on retrouve un William Holden particulièrement brillant, car se donnant à fond dans son personnage. Quant à l'adorable Audrey Hepburn, elle interprète avec tout le talent qu'on lui connaîssait la secrètaire qui essayera de donner de l'inspiration au scénariste. Au niveau du casting, on ne peut que se réjouir de retrouver d'autres grands noms du septième art - non crédité au générique - comme spoiler: Marlène Dietrich ou encore Tony Curtis à travers des personnages qui sortent tout droit de l'imagination du personnage de William Holden. Il est donc bien difficile de ne pas prendre du plaisir à suivre cette excellente comédie de Richard Quine, d'autant que l'histoire est assez palpitante, que la réalisation ne manque pas de panache ( les séquences qui parodies les films d'espionnages et d'horreurs sont très agréables à suivre ! ) et que les décors sont très réussis.
Une pétillante comédie, d'une grande énergie et assez inventive. C'est ici un fort joli divertissement que nous offre Richard Quine, assez inspiré ici, que ce soit par la direction des acteurs ou les idées de réalisation. Même si l'ensemble n'est pa grandiose, il n'en reste pas moins assez réjouissant, grace à des aventures décalées et pittoresques, servis en plus par un formidable duo d'acteurs, l'excellent William Holden et la divine Audrey Hepburn, qui nous offre encore un prestation dont elle a le secret. Tout était réuni pour réussir une bonne comédie. C'est chose faite!