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notre histoire est un film raté de Bertrand Blier. La mise en scène est irréprochable et on retrouve à l’affiche du film un excellent casting avec notamment des acteurs comme Nathalie Baye, Alain Delon ou encore Jean-François Stévenin. Le problème du film est son scénario qui manque un peu d’audace et le film n’est pas très divertissant. Je mets une note de 11 / 20.
Notre Histoire c'est l'histoire d'une femme qui aime coucher avec des gens, et qui va tomber sur un homme qui lui s'attachera a elle .
Commencera alors une histoire d'amour, barrée, décale, complètement folle et parfaitement bien écrite avec un casting en or et ses multiples répliques croustillantes .
Notre Histoire c'est l'histoire d'un film de Bertrand Blier qui dégage absolument tout son style décalé, loufoque, théâtrale et absurde mais sans jamais pour autant retrouver au moindre moment les instants de génie de ses meilleurs films comme Les Valseuses, Trop belle pour toi, merci la vie ou buffet froid .
Tout est là sans jamais y être, le casting est bien mais Alain Delon ne m'a jamais vraiment convaincu bien que son jeu d'acteur soit irréprochable, on est loin d'un Patrick Dewaere ou Gérard Depardieu .
Ce qui est intéressant ce serait Natalie Baye ou les multiples petits rôles secondaire comme Gérard Darmon, Michel Galabru et bien d'autres .
Notre histoire est une envolée lyrique de sensualité et d'absurdité sur l'amour et le sexe, c'est sympa mais jamais plus .
Un bon Blier mais pas un grand Blier .
Commencera alors une histoire d'amour, barrée, décale, complètement folle et parfaitement bien écrite avec un casting en or et ses multiples répliques croustillantes .
Notre Histoire c'est l'histoire d'un film de Bertrand Blier qui dégage absolument tout son style décalé, loufoque, théâtrale et absurde mais sans jamais pour autant retrouver au moindre moment les instants de génie de ses meilleurs films comme Les Valseuses, Trop belle pour toi, merci la vie ou buffet froid .
Tout est là sans jamais y être, le casting est bien mais Alain Delon ne m'a jamais vraiment convaincu bien que son jeu d'acteur soit irréprochable, on est loin d'un Patrick Dewaere ou Gérard Depardieu .
Ce qui est intéressant ce serait Natalie Baye ou les multiples petits rôles secondaire comme Gérard Darmon, Michel Galabru et bien d'autres .
Notre histoire est une envolée lyrique de sensualité et d'absurdité sur l'amour et le sexe, c'est sympa mais jamais plus .
Un bon Blier mais pas un grand Blier .
« La nymphomane et le picoleur, une histoire de coup de foudre ferroviaire. » Voilà, on est chez Blier, dans une aventure provoc’ et déconcertante, à mi-chemin entre ses grands films et ses grands ratages. On trouve ici de grands moments d’inspiration et de grands moments de n’importe quoi. D’où un certain malaise. La première originalité du film réside dans le fait que les personnages racontent et commentent l’histoire au fur et à mesure qu’ils la vivent. C’est donc l’histoire de Robert Avranche, « spécialiste en matière de tristesse », qui s’accroche à une femme de petite vertu, « l’impératrice des salopes au visage d’ange », prénommée Donatienne (en référence au marquis de Sade ?). S’en suit une série de scènes absurdes et surréalistes, entre Buñuel et Beckett, où il est question de sexualité débridée, de solitude, d’amour et de tendresse. Paradoxalement, le cynisme, la misanthropie (qui inclut une forme de misogynie) côtoient ici un romantisme très particulier, romantisme désespéré des gares et des paumés, à la fois scabreux et lyrique. Cette ambivalence, dans un autre style, fait un peu penser aux romans de Houellebecq. Au final, après des aventures chaotiques et grotesques, le scénario réserve une pirouette qui justifie habilement l’étrangeté du récit et lui donne sa vraie dimension.
Dans le casting (très riche), on trouve Alain Delon, dont on ne sait trop que penser (mais qui a obtenu pour ce rôle le seul César de sa carrière), Nathalie Baye, parfaitement naturelle dans un univers artificiel, ainsi qu’une brochette d’acteurs tout jeunes à l’époque (et avec des cheveux) : Darroussin, Lindon, Reno…
Dans le casting (très riche), on trouve Alain Delon, dont on ne sait trop que penser (mais qui a obtenu pour ce rôle le seul César de sa carrière), Nathalie Baye, parfaitement naturelle dans un univers artificiel, ainsi qu’une brochette d’acteurs tout jeunes à l’époque (et avec des cheveux) : Darroussin, Lindon, Reno…
C'est l'histoire d'un mec, Bertrand Blier, cinéaste français provocateur et talentueux, qui offre toujours aux spectacteurs des oeuvres singulières, dans lequels il transmet toujours une grande part de lui-même. Notre Histoire semble être son film le plus personnel, usant toujours de sa mise en scène irréprochable et de ses situations imprévisibles, étonnantes et parfois surréalistes, dans lequelles jouent des personnages souvent en contre-emploies, avec des répliques des plus innatendues et déroutantes. Blier dévoile une nouvelle fois sa grande poésie dans ce film, et parvient même à tendre à un Alain Delon, touchant et vulnérable, un rôle iconoclaste, qui lui valera un Césars d'interprétation. C'est l'histoire d'un film, qui reste l'un des meilleurs films français de tout les temps, et qui offre une vision du monde, tout à fait propre à Blier, pleine de desespoir et de solitude. En outre, les apparitions de Jean Reno et de Vincent Lindon, nous permettait déjà de décourvir la nouvelle et talentueuse génération qu'allait accueillir le cinéma français. Un film plein d'ivresse, de tendresse, de lyrisme, mêlée à un torrent d'émotion et d'intensité où les dialogues frappent avec un impact considérable et où la bande son n'est là que pour mieux illuminer cette illustre récit, l'histoire de Blier.
Comme souvent chez le fils de l'acteur de Buffet froid et Calmos
Bizarre l'histoire
Mais quelle histoire
?
Dans un train
Des paysages flous défilent
Un garagiste
Robert Avranches
Balloté par la bière
Sombre doucement dans un sommeil qu'il croit dépourvu de songe
Zzzzz
Que peut-il arriver à un homme seul dans un train
?
spoiler: Rien
spoiler: Absolument rien
spoiler: Ou alors une aventure de merde
Pourtant
Elle accélère l'histoire
Donatienne Pouget
Dans le train
Arrive
Elle a envie de faire l'amour
Elle le trouve pas mal ce type
Ce type qui picole
Car elle la voit la bière dans ses yeux
Au garagiste
Et lui ne voit pas dans les yeux de Donatienne Pouget la gigantesque collection de plumards sur lesquels elle s'est fait sauter
Lui
Il ne voit que les yeux tristes de cette femme
Et ça le bouleverse
C'est sensible un garagiste
IL voudrait tellement la voir sourire
Parce qu'elle ne sourit pas
Donatienne Pouget
Jamais
Ou presque
Elle baise
Beaucoup
Et lui il boit
Beaucoup
C'est leur histoire à eux deux
Elle commence dans un train
Continue sur le quai
Un hôtel terminus
Il aime bien les hôtels terminus
Robert Avranches
D'ailleurs il ne comprend pas pourquoi on se fait chier à avoir des triplex et des résidences secondaires alors qu'on est si bien dans une chambre d'hôtel terminus
Et puis
Elle continue l'histoire
Chez elle
Chez cette mère de famille de 35 ans divorcée
Son chalet
Tristement vide d'enfant
Et
Un convoi d'anges heureux
Les amis de Donatienne Pouget
Des voisins aussi
C'est un peu leur coin de ciel bleu
Donatienne Pouget
Aux voisins et amis
Parce que leur vie à eux n'est pas remplie de ciel bleu
Elle est remplie de maisons toutes pareillement foutues
Avec des pelouses à tondre
Et des dimanches lugubres
Démoralisants
Comme l'image du film
Démoralisante
Grisâtre
Peu égayée par la musique cafardeuse composée par le fils de l'interprète de Petit Papa Noël
Cependant
L'image et la musique sont étrangement belles
Les dialogues aussi
Déprimants et sublimes
Harmonisés dans une même vibration indistincte
Comme dans un rêve
Baigné d'une atmosphère à la fois claire et intelligente
Confuse et sombre
Un cauchemar d'enfant triplement adulte
Qui observerait ce monde sans pouvoir comprendre s'il est simplement grotesque
Simplement drôle
Simplement douloureux
Ou simplement désarmant
Bizarre l'histoire
Mais quelle histoire
?
Dans un train
Des paysages flous défilent
Un garagiste
Robert Avranches
Balloté par la bière
Sombre doucement dans un sommeil qu'il croit dépourvu de songe
Zzzzz
Que peut-il arriver à un homme seul dans un train
?
spoiler: Rien
spoiler: Absolument rien
spoiler: Ou alors une aventure de merde
Pourtant
Elle accélère l'histoire
Donatienne Pouget
Dans le train
Arrive
Elle a envie de faire l'amour
Elle le trouve pas mal ce type
Ce type qui picole
Car elle la voit la bière dans ses yeux
Au garagiste
Et lui ne voit pas dans les yeux de Donatienne Pouget la gigantesque collection de plumards sur lesquels elle s'est fait sauter
Lui
Il ne voit que les yeux tristes de cette femme
Et ça le bouleverse
C'est sensible un garagiste
IL voudrait tellement la voir sourire
Parce qu'elle ne sourit pas
Donatienne Pouget
Jamais
Ou presque
Elle baise
Beaucoup
Et lui il boit
Beaucoup
C'est leur histoire à eux deux
Elle commence dans un train
Continue sur le quai
Un hôtel terminus
Il aime bien les hôtels terminus
Robert Avranches
D'ailleurs il ne comprend pas pourquoi on se fait chier à avoir des triplex et des résidences secondaires alors qu'on est si bien dans une chambre d'hôtel terminus
Et puis
Elle continue l'histoire
Chez elle
Chez cette mère de famille de 35 ans divorcée
Son chalet
Tristement vide d'enfant
Et
Un convoi d'anges heureux
Les amis de Donatienne Pouget
Des voisins aussi
C'est un peu leur coin de ciel bleu
Donatienne Pouget
Aux voisins et amis
Parce que leur vie à eux n'est pas remplie de ciel bleu
Elle est remplie de maisons toutes pareillement foutues
Avec des pelouses à tondre
Et des dimanches lugubres
Démoralisants
Comme l'image du film
Démoralisante
Grisâtre
Peu égayée par la musique cafardeuse composée par le fils de l'interprète de Petit Papa Noël
Cependant
L'image et la musique sont étrangement belles
Les dialogues aussi
Déprimants et sublimes
Harmonisés dans une même vibration indistincte
Comme dans un rêve
Baigné d'une atmosphère à la fois claire et intelligente
Confuse et sombre
Un cauchemar d'enfant triplement adulte
Qui observerait ce monde sans pouvoir comprendre s'il est simplement grotesque
Simplement drôle
Simplement douloureux
Ou simplement désarmant
C’est l’histoire d’un mec et d’une femme en mal de vivre qui se rencontrent dans un train. Comme souvent chez Blier, c’est déconcertant et comme souvent c’est décousu et peu captivant, malgré des dialogues savoureux et un casting prestigieux (notamment Delon Cérarisé).
LA VIE DU RAIL. Dormez les vaches, reposez doux taureaux. La femme des autres dans un convoi complet en 2° classe. On s'échange, on se partage à la croisé des chemins...de fer. Patrice Chereau a aimé.
weihnachtsmann
Le style est particulier. Cela ressemble à un huis-clos. Mais c'est justement ce qui nous gêne. On est coincé à l'intérieur de cette maison avec un groupe de gens qu'on devrait raisonnablement fuir.
Le grotesque est plutôt pitoyable.
Bref pas pour moi
Le grotesque est plutôt pitoyable.
Bref pas pour moi
Vu en salle à sa sortie.
« Notre Histoire » est pris en sandwich entre « La femme de mon pote » et « Tenue de soirée ».
Je me rappelle avoir été quelque peu déçu de « Notre Histoire ».
Déçu parce que j’en attendais beaucoup avec Alain Delon en tête d’affiche.
C’était incroyable de le voir dans un film de Bertrand Blier, lui Delon qui sans cesse s’employait à citer les Gabin, Lino Ventura, Verneuil etc…
A l’entendre, le cinéma de son temps « c’était quelque chose » comparé à ce qui se faisait depuis dix ans.
Ça n’avait rien à voir avec la génération Depardieu.
Les magazines de l’époque s’interrogeaient sur la place de Delon dans le nouveau paysage cinématographique. Il semblait bouder ce nouveau cinéma.
Le voir chez Bertrand Blier semblait donc impossible.
Mais qui le disait ?
Les journalistes ? Alain Delon ?
Les journalistes spéculaient-ils à tort ?
Ce n’est pas Alain Delon qui boudait un certain cinéma, c’était un certain cinéma qui le boudait peut-être.
Ce cinéma ne lui proposait rien par peur ? par peur du refus ? par manque d’imagination ?
En tout les cas, Bertrand Blier est le premier à le sortir de sa zone de confort ; le metteur en scène de « Buffet Froid », de « Calmos » et surtout de « Les Valseuses ».
Alain Delon joue dans du Bertrand Blier ! Inattendu !
C’est-à-dire Alain Delon va parler du Bertrand Blier.
C’est-à-dire Alain Delon va déambuler dans un univers très particulier : l’absurde.
Car Bertrand Blier, c’est avant tout un dialoguiste au verbe absurde.
Comme de bien entendu, si j’avais un souvenir mitigé de « Notre Histoire », je ne m’en rappelais plus vraiment en le redécouvrant quarante ans après.
Force est de constater que « Notre Histoire » est un des plus étranges scénarios de Bertrand Blier. Il est déstabilisant et tourne un peu en rond par moments spoiler: avec ces séquences de maris qui défilent de maison à maison.
Je peux comprendre que l’on soit hermétique à cette histoire.
Cependant, « Notre Histoire » par l’étrangeté de son scénario (pour l’époque) est conforme à l’audace de son metteur en scène qui, comme à son habitude, aime à déranger les codes comme le politiquement correct. Et encore, « Notre Histoire » me paraît un tantinet sage. C’est sans doute pour ça que je le trouve un ton au-dessous des oeuvres de Bertrand Blier.
En tout cas, Alain Delon, sorti de sa zone pépère de flics ou d'hommes à abattre des derniers films, honore une prestation convaincante et inattendue, prestation qui lui vaudra enfin un César, énorme consolation car le film fut un échec.
Rien que pour ça, merci Bertrand Blier !
Je n’oublie pas Nathalie Baye… radieuse même dans sa dépression !
« Notre Histoire » est pris en sandwich entre « La femme de mon pote » et « Tenue de soirée ».
Je me rappelle avoir été quelque peu déçu de « Notre Histoire ».
Déçu parce que j’en attendais beaucoup avec Alain Delon en tête d’affiche.
C’était incroyable de le voir dans un film de Bertrand Blier, lui Delon qui sans cesse s’employait à citer les Gabin, Lino Ventura, Verneuil etc…
A l’entendre, le cinéma de son temps « c’était quelque chose » comparé à ce qui se faisait depuis dix ans.
Ça n’avait rien à voir avec la génération Depardieu.
Les magazines de l’époque s’interrogeaient sur la place de Delon dans le nouveau paysage cinématographique. Il semblait bouder ce nouveau cinéma.
Le voir chez Bertrand Blier semblait donc impossible.
Mais qui le disait ?
Les journalistes ? Alain Delon ?
Les journalistes spéculaient-ils à tort ?
Ce n’est pas Alain Delon qui boudait un certain cinéma, c’était un certain cinéma qui le boudait peut-être.
Ce cinéma ne lui proposait rien par peur ? par peur du refus ? par manque d’imagination ?
En tout les cas, Bertrand Blier est le premier à le sortir de sa zone de confort ; le metteur en scène de « Buffet Froid », de « Calmos » et surtout de « Les Valseuses ».
Alain Delon joue dans du Bertrand Blier ! Inattendu !
C’est-à-dire Alain Delon va parler du Bertrand Blier.
C’est-à-dire Alain Delon va déambuler dans un univers très particulier : l’absurde.
Car Bertrand Blier, c’est avant tout un dialoguiste au verbe absurde.
Comme de bien entendu, si j’avais un souvenir mitigé de « Notre Histoire », je ne m’en rappelais plus vraiment en le redécouvrant quarante ans après.
Force est de constater que « Notre Histoire » est un des plus étranges scénarios de Bertrand Blier. Il est déstabilisant et tourne un peu en rond par moments spoiler: avec ces séquences de maris qui défilent de maison à maison.
Je peux comprendre que l’on soit hermétique à cette histoire.
Cependant, « Notre Histoire » par l’étrangeté de son scénario (pour l’époque) est conforme à l’audace de son metteur en scène qui, comme à son habitude, aime à déranger les codes comme le politiquement correct. Et encore, « Notre Histoire » me paraît un tantinet sage. C’est sans doute pour ça que je le trouve un ton au-dessous des oeuvres de Bertrand Blier.
En tout cas, Alain Delon, sorti de sa zone pépère de flics ou d'hommes à abattre des derniers films, honore une prestation convaincante et inattendue, prestation qui lui vaudra enfin un César, énorme consolation car le film fut un échec.
Rien que pour ça, merci Bertrand Blier !
Je n’oublie pas Nathalie Baye… radieuse même dans sa dépression !
Toujours le même lyrisme dans les dialogues de Blier. Mais ce qui faisait sa force et son originalité du temps de Depardieu et Dewaere devient rébarbatif avec d’autres acteurs. Delon et Baye et meme les autres acteurs utilisent tous les mêmes intonations tout au long du film. Insupportable !!
Pas mon Blier préféré mais tout de même... Des scènes et des dialogues bien affutés, des acteurs qui s'amusent comme des ptits fous et un Delon touchant et à contre courant. Après c'est sur que c'est un peu foutoir et l'absurde finit par fatiguer un peu mais seul Blier ose cela avec une telle audace que ça rend son film insolite et donc intéressant .
Un film déroutant comme toujours avec Blier !
Les dialogues sont millimétrés, la prose précise et dotée d'une redoutable persuasion.
Chacune des prestations des acteurs est à retenir, Galabru, Delon, Baye, Stévenin, Daroussin, tous illuminent dans ce scénario schizophrène.
L'apport de la musique est indéniable, elle renforce la mécanique dramatique du film mais aussi ces quelques moments de joie.
On s'ennuie jamais avec Blier, et il vient encore une fois de le prouver.
Bon film
Les dialogues sont millimétrés, la prose précise et dotée d'une redoutable persuasion.
Chacune des prestations des acteurs est à retenir, Galabru, Delon, Baye, Stévenin, Daroussin, tous illuminent dans ce scénario schizophrène.
L'apport de la musique est indéniable, elle renforce la mécanique dramatique du film mais aussi ces quelques moments de joie.
On s'ennuie jamais avec Blier, et il vient encore une fois de le prouver.
Bon film
Très beau film de Bertrand Blier. Le réalisateur nous livre ici, une très belle histoire d'amour. " Une histoire de coup de foudre ferroviaire ". L'absurdité, l'humour, la tristesse et l'émotion passent très bien dans ce film, surtout grâce à DES DIALOGUES EXCELLENTS et une REMARQUABLE INTERPRÉTATION D'ALAIN DELON " qui est d'une tristesse infinie dans ce film ", dans un rôle à contre-emploi, qui lui vaut logiquement au final, LE CÉSAR DU MEILLEUR ACTEUR. A noter une très belle Bande Originale de film. Bref, un des meilleurs films de Bertrand Blier. A voir absolument.
Artriste
Comédie dramatique, écrite et réalisée par Bertrand Blier, Notre Histoire est hélas un mauvais film venant d'un cinéaste qui nous à habitués à des œuvres beaucoup plus qualitatives. L'histoire nous fait suivre Robert Avranches, un garagiste buveur de bière qui est abordé dans un compartiment de première classe d'un tain par une jeune femme qui s'offre à lui. Alors que pour elle cette coucherie n'était qu'éphémère, lui décide de la suivre et de s'installer dans sa vie contre son gré. Ce scénario n'est malheureusement pas très palpitant à visionner pendant toute sa durée de près de deux heures. Une durée qui se fait très vite et largement ressentir tant cette intrigue absurde est nébuleuse et incompréhensible. Il ne se passe pas grand-chose, c'est faussement intellectuel et le rythme est lent. Résultat, on s'ennuie ferme durant l'immense majorité du temps. Le film tente de traiter de la solitude à travers ces deux êtres perdus mais ce qu'il raconte n'est pas intéressant. Même le ton se voulant décalé ne procure rien. L'ensemble est porté par deux personnages principaux aucunement attachants, pourtant interprétés par deux grands comédiens que sont Alain Delon et Nathalie Baye. Ils sont entourés par une distribution comprenant de nombreux autres grands noms comme Michel Galabru, Gérard Darmon, Geneviève Fontanel, Jean-Pierre Darroussin, Ginette Garcin, Vincent Lindon, Bernard Farcy, Jean-Claude Dreyfus ou encore Jean Reno, dans des rôles plus ou moins présents à l'écran. Mais, tous ces individus, aussi prestigieux soient ils, ne procurent aucune émotion à travers leurs rapports. Nous ne sommes ni touchés, ni amusés. La faute également à des dialogues échangés peu inspirés et sans profondeur. Pourtant, c'est d'habitude une des grande force des métrages de Blier mais, ici, ils ne sont pas au niveau de sa réputation. Sur la forme, la réalisation du cinéaste français est pour sa part qualitative. Sa mise en scène se veut particulièrement soignée, offrant de très jolis cadres malgré des environnements manquant de personnalité. Ce visuel propret est accompagné par une bonne b.o. signée Laurent Rossi. Ses compositions sont appréciables et collent bien à l'ambiance. Cette étrange romance s'achève sur une fin insipide, à l'instar du reste du récit, venant ainsi mettre un terme à Notre Histoire, qui, en conclusion, est un film formellement honorable et aux têtes d'affiches attirantes mais au fond laborieux, faisant de lui un long-métrage clairement dispensable dans la filmographie de Bertrand Blier.
Avec ce ton inimitable, irrévérencieux, décalé - mais graveleux, misogyne, dérangeant (jusqu'à la fin pouvant expliquer ces errances mentales) - Bertrand Blier filme magnifiquement un couple désabusé, désemparé, esseulé, que campent avec brio une charismatique Nathalie Baye et un bouleversant Alain Delon, secondés par de désopilants comparses. Jouant de la mise en abîme par des remarques sur les choix narratifs ou la fiction, le récit hésite entre fantasme et réalité pour nous embarquer dans une quête d'amour, d'épanouissement, d'acceptation où les identités vacillent autant que les désirs. Très dynamique, accumulant les scènes étranges voire absurdes, la réalisation semble tournoyer autant que son héros alcoolisé. Audacieux!
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