Derniers Avis : Le Crime était presque parfait - Page 2

Je dois admettre que j'ai parcouru tous les commentaires sur ce film en espérant que quelqu'un d'autres serait d'accord avec mon évaluation de l'intrigue comme étant absurdement trop compliquée. Il était sûrement relativement simple de se faire tailler une clé supplémentaire même dans les années 1950 ce qui aurait mis fin à toutes ces activités ridicules d'échange de clés. Par moments cela ressemblait plus à un numéro de magicien ou d'escroc qu'a un mystère ou un thriller. Je trouvais étrange que l'on appelle la police locale au lieu des services d'urgence lorsqu'il y a un cadavre dans l'appartement. Peut-être avions nous à l'époque l'éthique du flic de quartier amical qui faisait sa ronde et qui nettoyait tout à l'amiable ce qui nous permettait de continuer à vivre et d'être peut-être plus prudents à l'avenir. Non seulement les clés sont échangées avec un abandon joyeux mais aussi les imperméables passe inaperçus bien sûr. Je ne comprends pas très bien pourquoi le petit ami de la femme auteur de romans policiers a accepté d'aller à un enterrement de vie de garçon avec le mari juste après avoir admis qu'il aurait beaucoup de mal à parler avec ce type qu'il connaissait à peine de toute façon. Toute cette histoire n'est pas crédible comme d'habitude avec les films d'Alfred Hitchcock...

Hitchcock pour "Dual M for Murder" choisit de faire une sorte de Cluedo inspiré des romans de Agatha Christie. Tony Wendice (Roy Millard) victime d'adultère prémédite le meurtre parfait de son infidèle femme Margot (Grace Kelly) afin d'hériter de sa grande richesse qu'elle ne divorce et ne le laisse sans le sou. Rien n'est laissé au hasard, tout est minutieusement détaillé, millimétré, chronométré. Mais bien sûr tout ne se passera pas comme prévu sinon il n'y aurait pas d'intérêt! Ce huis clos hitchcockien est étouffant, le suspense vraiment très intense, la mise en scène est menée d'une main de maître. De plus, la musique de Dimitri Tiomkin rehaussé cette tension déjà insoutenable. "Le crime était presque parfait" est, selon moi, un des films les plus haletants du réalisateur anglais, le scénario excellent est digne des meilleurs romans de Agatha Christie. Une très belle réussite.

Sorti en 1954, Dial M for muder (titre français Le crime était presque parfait), est un film américain du britannique Alfred Hitchcock, son premier avec Grace Kelly. Inspiré d’une pièce de théâtre narrant la mise en place du meurtre de sa riche femme par un mari jaloux, le film n’évite malheureusement pas l’écueil de ressembler à une pièce filmée, ce qui avait déjà fait défaut au lointain Junon et le paon du même réalisateur. Le scénario n’est pas pour autant dénué d’intérêt, loin s’en faut : les rouages de la mise en place du meurtre et de l’enquête policière captivent tout du long le spectateur. Le fait de connaître à l’avance le déroulement prévu du meurtre crée une tension exceptionnelle au moment où celui-ci doit se réaliser. Enfin, Ray Milland et Robert Cummings incarnent parfaitement leur rôle respectif de mari jaloux et d’inspecteur. Toutes ces qualités permettent d’estimer très convenablement le film, mais ne suffisent pas à en faire une œuvre majeure pour un réalisateur si important. A l’exception de la scène où la caméra, positionnée à hauteur de plafond, filme la marche du mari jaloux pour positionner son scénario comme on le ferait sur une maison de poupée, le film manque malheureusement de grandes techniques de cinéma (à noter toutefois que Hitchcock aurait tourné plusieurs scènes à l’aide d’une encombrante et bien gênante caméra 3D, que rien ne laisse présupposer sur les supports où le film est diffusé).

Toute la maîtrise et le savoir-faire du Maître pour nous vendre une énigme policière aussi embrouillée qu’invraisemblable, illuminée il est vrai par la Grâce de Kelly.

Chef d'œuvre absolu de suspens et de modernité. L'un de mes Hitchcock préféré, peut-être même mon préféré !

Une réussite de plus dans la merveilleuse filmo d’Hitchcock. Le crime était presque parfait est à la fois un thriller, une enquête et un huis clos ou un bourgeois parvenu fomente le meurtre de sa femme qui le trompe. Le personnage qu’il a soudoyé pour faire le coup se rate et sa victime désignée le tue en se défendant. Une nouvelle fois Hitchcock joue avec ses personnages de manière assez perverse et jouissive, tous même ceux qui semblent le mieux armés peuvent être amener à tomber parfois pour un détail futile. Le film a aussi ce ton léger presque de comédie parfois, on est dans un suspens mais l’aspect récréatif de cette enquête est lui aussi très poussé (les acteurs jouant aussi beaucoup sur ce second degrés). Amusant, prenant et cruel un cocktail une nouvel fois efficace servi par le maître du suspens.

'Le Crime était presque parfait' est un film au suspens jubilatoire, prenant des détours inattendus et jouant malicieusement à écrire et ré-écrire la scène de crime. Mais le génie d'Hitchcock, c'est surtout de réussir à rendre le spectateur complice du crime parfait, à susciter chez lui - et malgré lui - une certaine sympathie à l'égard de Tony. La conclusion, pourtant, n'en est pas moins réjouissante.

Un Hitchcock diabolique et haletant porté par une mise en scène remarquable et une interprétation magistrale

S'il reprend une pièce de théâtre sans la modifier, Alfred Hitchcock évite avec brio les pièges du théâtre filmé grâce à une mise en scène exceptionnelle et d'une fluidité remarquable (on passe 90% du film dans un lieu unique). Toujours maître de son art, le réalisateur distille le suspense comme lui seul sait si bien le faire et ajoute à une histoire machiavélique sa patte légendaire, notamment en faisant du personnage de Ray Milland, anti-héros hitchcockien par excellence, un être à la fois attirant et repoussant. Avec "Psychose" et "Fenêtre sur cour", le meilleur Hitchcock, un chef d'oeuvre!!

Scénario vraiment bien ficelé, le titre est bien choisi. Seulement 3,5 étoiles car ce n'est pas mon style, ça manque d'action, de décors et d'émotions.

Première collaboration entre Grace Kelly et Alfred Hitchcock, “Le crime était presque parfait” est un thriller habilement réussi. Un mari découvre que sa femme le trompe. A vrai dire, il l’avait seulement épousé pour sa fortune. Mais craignant qu’elle le quitte sans lui laisser un sou, il met en place un plan machiavélique. Il fait alors chanter un autre homme pour l’assassiner. Son plan est parfait...du moins c’est ce qu’il pense et il suffira d’une paire de ciseaux ou une clé pour changer tout ce qui était prévu. Le maître du suspense tient son spectateur en haleine de bout en bout qui espère honteusement que le crime réussisse. Entre fausses morales et retournements de situations “Le crime était presque parfait” est une oeuvre passionnément hitchcockienne. A noter également qu’il s’agit du seul et unique film du réalisateur tourné en 3D, un procédé en vogue dans les années 50, mais très vite écarté jusque dans les années 2000.
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J'ai beaucoup entendu parler d'Hitchcock comme le maître du suspense sans jamais vraiment comprendre pourquoi. Après 'Fenêtre sur Cour' et 'L'Homme qui en Savait Trop', il était pour moi "seulement" un bon scénariste et très bon réalisateur. Avec 'Le Crime Etait Presque Parfait', j'ai compris.
Le scénario est extrêmement bien ficelé, et le rythme du récit s'y adapte parfaitement. Hitchcock expose un grand talent à faire transparaître la tension pendant toute la première partie par des mouvements de caméra et inserts très bien pensés, faisant monter la pression jusqu'au chef d'oeuvre spoiler: de la scène de meurtre
.
La deuxième partie démontre sa maîtrise du scénario et de son exposition au spectateur. Les informations sont délivrées au compte-gouttes et il est difficile de voir venir la déduction finale, jusqu'à une dernière scène délicieuse, tout en cynisme.
Un très beau moment de cinéma, qui mérite amplement sa renommée. À voir!

Voilà l'exemple même du scénario idéalement construit et filmé. Rien n'est laissé au hasard, et tout s'emboite parfaitement. Bon, on laissera de côté le parti pris du crime parfait qui n'existe pas, alors que bien sûr, c'est faux!
C'est un thriller qui vous emmène jusqu'au bout sans se rendre compte du temps qui passe. On est captivé et on se demande à quel moment va s'écrouler ce plan machiavélique et à partir de quel "détail". Je vous le laisse découvrir...
Excellent film, pour tous les amateurs de thriller à suspense, hitchckokien ou pas

Premier prix de cynisme pour Hitchcock qui prend un malin plaisir à mettre le grain de sable dans le plan machiavélique de son odieux personnage.

On ne ressort pas déçu de cette réalisation, tous les ingrédients correctement préparés sont réunis, pour une finition excellente d’un plat parfaitement réussi, l’assaisonnement est ajusté. Il contient même de l’intrigue dans ce scénario qui nous emmène chez un couple bourgeois pas si parfait que ça. Une ancienne gloire du tennis marié avec une riche héritière, la logique veut que soit l’argent d’abord, l’amour ensuite, la vengeance enfin trompée, c’est le crime passionnel pour une enquête policière classique, la routine du star system. Comment un beau salaud se débarrasse de son épouse infidèle rendue malheureuse, les mensonges minent un mariage sans issue, telle est la question que se pose les spectateurs avisés. Par la Grâce de Kelly, l’actrice toute émoustillée dans ses émotions et revenue à elle, empêtrée de difficultés conjugales, la finance va bien heureusement pas de souci à se faire pour une dame richissime. Ces acteurs sont impeccables afin de jouer à cache-cache avec les mobiles du crime, des clés mises la main dans le sac, le cliché simple sous un paillasson d’escalier, une photo cameo fait partie du décor indice crucial, le dessous de bas en soie comme arme redoutable, une malette pleine de billet vert. Des situations retournements objets retrouvés avancent l’investigation font sourire, ça fait plaisir agréablement, l’appartement intrigant est joliment décoré dans son environnement zen paisible. A l’origine objectif assassinat camouflé cambriolage, l’ancienne technologie précurseur 3D lunette bleu et rouge utilisant et usant de multiples caméras tournantes, provoquent réactions en chaîne et tensions comblés. Tadaaa coucou le coupable de toute cette mise en scène d’un crime avorté mais fit une victime quand même, l’interaction nonchalant criminel volontairement prémédité provoque d’être automatiquement tué, son auteur qui paye à gage ne se fera la malle aussi facilement, non non. La fin Hitchcockienne finit par l’avoir interpellé par les inspecteurs de Police Anglaise, un légendaire flegme incorruptible intuition maligne, ce bon vieux téléphone noir où le mobile était inexistant, ça prenait son temps à ramer mais au moins les secours arrivaient. La légitime défense se défend divinement bien pour une princesse de Monaco, la tragédienne avant sa tragédie, ses enfants héritiers du trône ont dû voir ses films comme souvenirs tendresses émotionnels naturellement maternels.