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yannick R.
107 abonnés
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4,5
Publiée le 3 mai 2010
“Le crime était presque parfait“ est l’un des grands classiques d’Alfred Hitchcock. Voulant se débarrasser de sa femme infidèle, un homme conçoit le meurtre parfait et met en scène son assassinat de façon millimétrée… Dans ce quasi huis-clos, on retrouve toujours la science infinie du cadrage d’Hitchcock, utilisant le hors-champ et les jeux d'ombres et lumières pour instiller le malaise, le suspense. On retrouve aussi des comédiens magnifiques dont un personnage d’inspecteur tout à fait haut en couleur. Ici, donc, c’est la narration qui renouvelle le genre. On assiste à la planification du meurtre, et dès les premières minutes du film, on sait qui va tuer qui et comment. Le génie du réalisateur est de faire en sorte que le plan soit si parfait que l’on se prenne à espérer qu’il fonctionne, prenant ainsi plutôt parti pour le meurtrier que pour la victime. Le dénouement, enfin, emprunt d’un flegme tout britannique, confine au sublime.
A mon sens, il s'agit là d'un des meilleurs Hitchcock, et le meilleur avec Grace Kelly. Entre la main au collet qui n'est pas fameux et fenêtre sur cour qui met du temps à démarrer. Le suspense est omniprésent et la tension est latente tout le long du film. Passionnant.
Sans doute pas le meilleure Hitchcock, car il y a quand même pas mal de longueurs dans ce film. Mais voilà Hitchcock est vraiment un réalisateur de génie qui arrive à captiver le téléspectateur quoiqu'il fasse. Et puis le film vaut surtout pour la présence de la magnifique Grace Kelly. A voir à l'occasion :).
Après avoir hésité entre deux et trois étoiles je décide d'en mettre trois.
Un peu plus convenu que certains de ses films, un crime était presque parfait commence pourtant bien. Toute la première partie, jusqu'à l'agression de Grace Kelly est vraiment bien réalisée et bien faîte, mais le film se perd un peu ensuite. Le rythme se ralentit, la réalisation se fait beaucoup plus hésitante (mais qu'est-ce que c'est que ce gros plan de Grace Kelly au procès ?) et au final on reste un peu sur notre faim.
Quand le grand Alfred Hitchcock décide de faire un film à suspence, nous en tremblons rien qu'à l'idée. "Le crime était presque parfait" est parfait , le suspence est là, nous savons que Wendice va se faire avoir, mais tout le suspence réside dans son erreur, ou s'est-il trompé ? Je le conseil a toute et a tous !!! 10/10
hitchcock venait de frapper encore une fois dans cette intrigue que l'on suit en connaissant ce qui s'est passé dans l'intro du film une sorte de columbo d'avant.
un film "culte" de 1954 . Le scénario est très prenant, avec plusieurs retournements de situation. Malgré tout, quelques incohérences, surtout concernant la femme -Grace Kelly- qui est une vrai potiche, victime manipulée sans qu'elle s'en rende compte : Comment l'inspecteur peut-il croire qu'elle soit la meurtrière ? Si c'était le cas, elle n'aurait pas laissé la lettre dans la poche de la victime, (son soit-disant mobile), et elle aurait laisse la porte ou la fenêtre ouverte pour expliquer son intrusion. Peut-être que dans l'esprit des gens à cette époque, une fille ne "pouvait" pas avoir l'idée d'effacer des traces, mais bon, on pardonnera ce détail pour se souvenir de la scène de fin où le coupable s'arrête, puis repart, 3 fois de suite avant de revenir finalement sur ces pas.. Ce n'est pas pour rien qu'Hitchcock est surnommé "le maitre du suspense" :)
Un grand Hitchcock, une fois de plus. Du suspens, un huis clos un peu angoissant. On n'en attendait pas moins du roi de la manipulation spectatorielle.
Découvert pour la première fois au cours d'une projection en 3D, je n'ai que plus apprécié ce film culte d'Hitchcock basé sur une énigme policière comme il ne s'en fait plus ! J'aime.
Premier Hitchcock. En quelques mots, il s'agit là d'un film qui se concentre presqu'exclusivement à l'énigme policière. Pas de messages idéologiques ou sinon très peu ou jamais pointés du doigt, pas d'émotions, pas de romance, etc. Toutefois, les moeurs de l'époque impliquaient ce recul, cette réserve. L'objet de cinéaste, le cinéaste lui-même peut-être... Il y a cette phrase qui surgit au milieu du film pour réapparaître à sa toute fin, signifiant que l'auteur d'une histoire de crime peut rendre ce crime parfait, parce que cet auteur justement maîtrise les éléments de son histoire écrite. L'imprévu de la vie réelle, interdisant le crime parfait. Le film s'amuse brillament à nous le montrer, toutefois, l'on pourrait aussi arguer que le film lui-même est une histoire déjà écrite. Passée cette moquerie, saluons l'intrigue et son suspens, excellents et parfaits quant à eux, sublimant ce huit-clos et nous faisant perdre la notion du temps. Remarquons enfin que la scène de violence du film, n'a sans doute rien perdu de sa puissance, tant par sa mise en scène percutante que par sa symbolique de la femme bouleversante.