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Chaîne 42
137 abonnés
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3,0
Publiée le 22 mars 2020
Un film sur un sujet utile et ambitieux, comment faire face à la pollution sonore. En même temps le film essaye de traiter le sujet sous différents angles, Tim Robbins est assez convaincant mais le film souffre d'incohérences. En partie à cause de l'originalité du sujet mais il y a comme une valse hésitante entre comédie et drame dérangeante. Et l'on s'aperçoit au final que cela est vraiment très américaniste, avec le système judiciaire et politique américain au centre de tout. Les parties pris du film sont au final fort et avec un bon mélange de genre qui passent en revuespoiler: la névrose, l'anticonformisme par la marginalité, un conflit personnel avec un personnage public puissant et arrogant, le justicier du quartier populaire, le système citoyen, une astuce comique, un procès crétin et un happy end pseudo moral. Et bien qu'il soit arrêté et méjugé par les autorités, il fait bien tout ce qu'il veut, jusqu'à la fin où sa "victime" dans le procès est très complaisante. On retiendra un bon rythme, le jeu d'acteur et l'intérêt du sujet en regrettant que ce soit un peu sabordé.
Un petit film visiblement pris de haut par la critique pourtant c'est agréable à suivre. Il y a sujet intéressant, de l'humour et des idées, le tout bien servi par Tim Robbins. on peut juste regretter des passages dans lesquels le réalisateur semble s'éparpiller
"Noise", réalisé par Henry Bean, prend comme sujet les nuisances sonores urbaines pour narrer les aventures rocambolesques d'un avocat de New-York. David Owen, exaspéré par le bruit permanent des alarmes de voitures, décide de se lancer dans une croisade radicale contre les pollueurs sonores en tout genre. Mais cette lutte tourne vite à l'obsession et met en péril sa vie de famille. Cette comédie burlesque, drôle par moments, tourne cependant vite en rond en raison d'un scénario peu développé et de gags répétitifs qui finissent par lasser. Quelques personnages extravagants apportent du piment au récit mais le traitement reste sommaire et finalement peu convaincant.
Triste scénariste de Basic Instinct 2 ou réalisateur plutôt inspiré de Danny Balint, Henry Bean donne naissance à Noise en 2006. Arrivé sur nos écrans 3 ans plus tard, son film se paye le luxe d'un casting avec Tim Robbins en obsédé du bruit et des alarmes de voiture et William Hurts en maire de N.Y détestable. Alléchant sur le papier avec cette histoire de père de famille devenu justicier anti-bruit, le film reste malheureusement et, malgré les efforts des deux acteurs, relativement plat. Entre comédie romantique et plaidoyer contre les nuisances sonores (quotidien que nous tolérons tous), si ce n'est les premières minutes réussies et entraînantes, on a l'impression que le récit s'embourbe, faisant des tours et des détours pour arriver à un final tout ce qu'il y a de plus convenu. Car au bout de ces incessantes alarmes, partagé entre ennui et sourires timides, c'est le brin de folie de ce personnage qui accroche et l'on regrette que le film soit, à son terme, si conventionnel.
Second long-métrage pour Henry Bean qui s’intéresse cette fois-ci, aux nuisances sonores encourus par un habitant à New-York. Ne supportant plus le bruit des alarmes de voitures qui pullulent chaque jour, toute la journée et le soir, il décide d’y mettre un terme en se faisant appeler le "Rectificateur". A chaque fois qu’une alarme retentit, ce nouvel activiste lutant contre les pollutions sonores se venge d’une façon plutôt contestable. Voilà ce que nous réserve Noise (2009), réalisé il y a maintenant 3 ans et qui débarque sur notre sol en sortie technique. Ceci dit, ce n’est pas plus mal car, bien qu’il ait reçu le Grand Prix du Jury au Festival de Sundance, le film n’a vraiment rien de transcendant. Une comédie noir et potache qui ne fait que se répéter pour au final se terminer en guise de happy-end prévisible.
Avec de petites longueurs, les termes abordés avec une pincée d'humour, la liberté, l'acharnement, donnent une vision plus profonde au film. Quelques références au monde des super héros, la naissance, et bien sûr le talon d'achille propre à tout vrais héros. Un peu comme dans incassable. Une seule phrase peut résumer ce film cacophonique. La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres.