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Un visiteur
0,5
Publiée le 30 juillet 2011
Un sommet du genre ! Des dialogues à faire pâlir d'envie le BHL du Jour et La Nuit... Beart prenant des postures de Bardot... D'une bêtise abyssale ! Par contre, en regardant la Noiseuse au second degré, le film revêt des aspects comiques incroyables. Un des plus beaux navets que le cinéma français nous ait donné, une palme d'or largement méritée et bien révélatrice de l'absurdité des festivals.
Un chef-d'oeuvre absolu, un film habité par la grâce qui, 20 après sa réalisation, n'a pas pris une seule ride, là où beaucoup d'autres films de Rivette paraissent aujourd'hui "datés". Le film fait près de 4 heures, mais il pourrait durer plus qu'on ne s'ennuirait pas. Voilà pourquoi la version courte (2h) concoctée pour Arte est à éviter.
Ennui mortel. Longues scènes de dialogues insipides tout autant qu'inutiles. Ou bien lente élaboration des croquis, des tableaux, sans que jamais la beauté ni l'émotion ne jaillisse. Tout ça pour montrer finalement quoi ? L'orgueil incommensurable de l'artiste. Et la stupidité des femmes qui, quoique conscientes d'être des objets dans leurs mains, persévèrent...
La belle poisseuse, plutôt ! Emmanuelle Béart très médiocre dans son rôle et constamment nue comme dans tous ces films elle aurait mieux fait carrière dans le X !!
Cinéaste-auteur rigoureux et exigeant, Jacques Rivette a obtenu une attention plus large auprès du public grâce à La belle noiseuse sorti en salle en 1991. L’obtention la même année du Grand Prix au Festival de Cannes n’est probablement pas étrangère à cette reconnaissance. Dans cette œuvre au long cours sur la création artistique et ses mystères, Emmanuelle Béart (modèle) et Michel Piccoli (artiste-peintre) donnent corps et âme (respectivement ?) à La belle noiseuse. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/06/05/la-belle-noiseuse/
Il faut l’avouer, 3h45 de film pour un tel contenu, c’est beaucoup trop long. Jacques Rivette, issu du mouvement de la Nouvelle Vague, propose en 1991 une œuvre expérimentale sur les rapports entre un peintre en quête de l’excellence absolue et son modèle. Michel Piccoli, toujours impeccable, joue au jeu du chat et la souris avec Emmanuelle Béart rayonnant de beauté. Si l’on accepte de se laisser transporter par la longue scène des premières esquisses de la Noiseuse, qui dure près de 40 minutes, on peut admettre que le réalisateur a su transmettre la magie de la création picturale au cinéma. Malheureusement, l’ensemble fait du surplace. Bref, un long-métrage expérimental à réserver à un public averti.
Finalement, il ne restera de ce film, pour le spectateur (mâle), que la splendide nudité et les beaux yeux d'Emmanuelle Béart. Tout le reste, dialogues alambiqués, états d'âme à l'émotivité vide, interminables scènes de grattage de toile, dénouement absurde, passera par profits et pertes, malgré la prestation d'acteurs de la catégorie de Birkin et Piccoli. Le personnage de Julienne est, sous ce point de vue, exemplaire. Elle ne fait qu'ajouter quelques verbiages inutiles au récit - si tant est qu'on peut parler de récit à propos de cette succession de scènes décousues. Le film est, à mon avis, un typique chef-d'œuvre contemporain, d'une époque dont l'art ne verse, pour la plupart, ou bien dans la violence bestiale, ou bien dans la gesticulation creuse. Pardonnez-moi, mais il fallait bien que quelques-uns parmi nous disent que le roi est, lui aussi, nu.
Un style un peu trop sage de réalisation, il se passe pas énormément de chose. Tout de même intéressant de voir le processus de création de l'artiste et quelques beaux textes par ci par là. Mais aussi des moments banals mais dans le mauvais sens du terme, difficile de trouver meilleur model que la sublime Emmanuelle Béart. La longueur du film n'est pas un problème (pour moi en tout cas).
La représentation de la création artistique est assez caricaturale dans ce film (l'artiste est forcément torturé) les oeuvres de Dufour sont par ailleurs extrêmement académiques mais on est porté par l'ampleur de la mise en scène et l'émotion nous gagne à la fin de la (très longue) projection. Jane Birkin est formidable
Alors, pour ce film deux points de vue s'entrechoquent: la vision naïve dans laquelle je n'entrerai pas, et la vision de vieux briscard que je vais vous exposer: il y a deux parties dans ce film; les acteurs pensaient d'abord tourner un film de 1h30-2h, et c'est pourquoi, au début, quand Béart apprend qu'elle devra poser nue, elle manoeuvre pour refuser, prétextant que Piccoli ne s'intéresse qu'au "sang"; et aussi "t'as vendu mon cul, Nicolas!"; mais le peintre Piccoli s'est *trompé* sur Béart ("j'pensais pas qu'vous chialeriez -lol"), la "belle noiseuse" étant une belle chieuse dans le principe, et Béart ayant une toute autre souffrance à révéler ("Et pour ça, j'dois rester dans cette position..."). En fait, la souffrance qu'elle contient lui fait même dire "j'suis désolée, c'est pas possible :(" Ensuite vient la deuxième partie où elle explique "vous, compris ;)", et là, elle aurait pu être créative et lui proposer un modèle de "Belle Noiseuse"; mais le peintre avait vu quelque chose et il voulait le mettre sur toile; et le secret qu'il voulait révéler étant dangereux pour tous, sa muse Birkin colle un signe post-mortem au dos du tableau dont la photo pourrait bien être "Béart, attachée, fouettée par un gugusse "vu à la télé" en costume de SS"...
Un poil trop long, 3h48 ! ce qui lui coûte 1/2 étoiles. Film très naturaliste, du Rivette en somme, qui pourra rebuter mais deux excellents comédiens, Piccoli dans le rôle du créateur sans scrupule et la jeune Emmanuel Béart qui n'a pas peur de se mettre à nue et de lui résister. C'est à voir mais pas forcément à revoir. Une mention aussi pour la délicate Jane Birkin dans un de ses derniers grand rôles au cinéma.
La belle noiseuse est un film plutôt bon sur la création artistique. Le film, dont la durée atteint les quatre heures, n'échappe pas à des longueurs, mais finalement, je m'attendais à bien plus avant de voir le film, au vu de cette durée de film assez effrayante. Le film prend son temps sur de très belles scènes et permet de contempler le travail d'artiste (la première scène de dessin est très réussie). Mais force est de constater que cette contemplation a tout de même des limites. Les peintures sont belles et la dramaturgie autour de celles-ci convaincante. Les acteurs sont plutôt bons : Michel Piccoli en peintre et Emmanuelle Béart en muse. Dans le registre du film sur l'art, ce n'est pas le film qui m'aura le plus marqué et la longueur du film peut être un frein, mais c'est indéniablement un bon film.
Film très personnel qui décrit un peintre à la recherche de ce qu'il a perdu c'est-à-dire le goût de la peinture. Il va rencontrer une très belle jeune femme accompagné de son ami qui va l'aider d'abord contre son gré puis avec son accord retrouver cette envie. Elle, va poser pour lui durant de longues heures. Il va tordre son corps pour arriver en extirper toute la substance. Un dialogue va s'instaurer entre les deux. Il est faitvde silence et de paroles de bruit de pinceaux de plumes gratter sur la toile. Durant des jours le peintre va essayer de construire son œuvre. Les acteurs sont exceptionnellement magnifiques le décor est splendide la mise en scène la lumière extraordinaire. Ce film reste exceptionnel c'est-à-dire personnel et pour un public qui aime qui vénère la peinture. Ce film c'est un prodige car il nous absorbe durant de longues heures dans ce monde de la peinture je dirais même du modèle face à son maître. La belle noiseuse restera un film unique en son genre et pour les passionnés de peinture un chef-d'œuvre. Cependant il faut beaucoup de patience pour ressentir enfin tous les enjeux de ce travail. À voir absolument
Je n'ose imaginer ce qu'est la version longue du film car la courte m'a déjà semblé durer une éternité. Si le processus de création est un phénomène complexe qui naît avec des émotions ressenties par l'artiste, ce que l'on comprend très vite, le reste avec un scénario insipide constitue une perte de temps.