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rocky6
30 abonnés
1 719 critiques
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4,5
Publiée le 20 août 2015
Un excellent film d'action qui n'a pas vieilli. Tout y est, deux acteurs très charismatiques, des braquages de haut vol, de spectaculaires courses poursuites et une belle immersion dans le milieu du surf. A voir et revoir.
Un brin cliché et lesté de deux-trois incohérences qui trahissent quelque peu son scénario, Point Break est pourtant un divertissement de qualité, aux antipodes de l'oeuvre kitsch et convenue que je m'étais imaginée. Kathryn Bigelow, qui n'a pas attendu Démineurs et Zero Dark Thirty pour se faire un nom, plaisait là par sa capacité à réussir aussi bien l'action et la tenue de l'enquête policière qu'à associer les deux à un souffle dont procèdent tant les images que la quête d'absolu menée par les personnages. Certes, la philosophie déployée peut paraître simpliste, limitée au point d'en devenir stupide. Je trouve plutôt que la laisser à l'état larvaire donne une belle image du sentiment d'inaccomplissement qui la sous-tend. Point Break est un film qui se vit plus qu'il ne se pense. Maintenant, il peine quand même à franchir le statut de divertissement (ce qu'il ne prétend jamais faire, bien sûr, mais pourquoi n'aurait-il pas pu le réussir pour autant ?) parce qu'il a visiblement été écrit avec une vision trop déterminée. Bigelow et Cameron voulaient un film sur une quête de liberté, un besoin d'achopper sur le monde et de le sentir contre nous. C'est ce qu'ils ont fait, et ce qu'ils ont donc forcément accompli à travers un vecteur clair (cette histoire de jeune flic aux prises avec un gang de surfeurs-braqueurs) dont le degré de mystère et de fascination est nécessairement limité. L'oeuvre d'art naît d'un certain lâcher-prise, d'un élan qui dépasse son auteur même si cet élan part de lui, d'une dimension à-demi inintelligible qui demande à être appréhendée avec les sentiments autant qu'avec l'intellect. Cette dimension, Point Break ne peut donc pas la développer, et c'est tout de suite plus dur de toucher - pas nécessairement au sens d'émouvoir mais au sens d'actionner des leviers chez le spectateur, de parler aux parts cachées de lui-même. Ce n'est donc, je le répète, qu'un divertissement. Mais il est honorable, et même plutôt bon. Même Keanu Reeves, parfois si inexpressif qu'il en parait amorphe, ne m'a pas gêné puisque ce jeu quasi-inexistant cadre bien avec les contradictions qui travaillent le personnage et le condamnent, intérieurement, à une curieuse forme d'inertie. J'ai en revanche eu un peu de mal avec Patrick Swayze, trop cliché pour ne pas gêner quelque peu. Mais ça n'est rien d'insurmontable, et l'efficacité de la plupart des scènes concourt à une fluidité d'ensemble qui rend Point Break très facile à regarder. Pas incontournable mais loin d'être honteuse, l'oeuvre de Bigelow est même au contraire à mes yeux vraiment un divertissement de qualité.
Un jeune flic infiltre un groupe de surfeurs sur les conseils de son coéquipier, un flic désabusé proche de la retraite. C'est assez fun et pas toujours prévisible. Le duo de flic n'est pas mal. L'amitié du flic avec les braqueurs ne l'est pas moins. Quelques sensations fortes au passage. Ce n'est pas mal car les méchants ont des airs sympathiques autant que les flics. Mais flic et voyou ne font pas toujours bon ménage et il se peut que l'amitié prenne un petit coup de plomb. Je ne me souvenais plus de l'action et ne suis pas déçu.
Un film policier tout droit sorti des années 90 et qui réunit deux pointures fraîchement denichées: Patrick Swayze et Keanu Reeves. Sur fond d'enquête policière, "Point Break extrême limite" c'est de l'action, de sublimes séquences de surf, une scène de chute libre à couper le souffle. C'est aussi une dualité forte entre Bodhi et Johnny, tiraillés entre les activités qui les opposent et leur amitié naissante. Un divertissement efficace.
Vu au cinéma à l’époque, Point Break fut une véritable claque visuelle qui confirmait l’incroyable talent formel de la réalisatrice Kathryn Bigelow. Revu dernièrement, plus de vingt-cinq ans après, force est d’admettre que le long-métrage n’a pas vraiment vieilli tant il était en avance sur son temps en matière d’efficacité. On reste toujours scotché par ce mélange de polar, d’action et d’incursion dans le monde assez mal connu du surf. Non contente de tourner l’un des meilleurs films de casse, Bigelow se permet de sublimer chaque plan marin et iconise pour l’éternité ses deux vedettes masculines et la belle Lori Petty. Un film nécessairement culte que l’on revisite sans cesse avec toujours autant de plaisir.
Point break ou comment surfer sur la vague hédoniste, éphébophile et accroc à l’adrénaline des extrémistes du sport. A cette époque, Kathryn Bigelow n’est pas encore l’abonnée aux Oscars qu’elle est devenue depuis Démineurs, mais celle qui est alors la compagne de James Cameron a déjà le sens de l’action. En allant faire son trou dans le monde de la vague, elle gonfle en hormones une histoire de braquage somme toute assez banale ; à l’inverse, l’apport des armes donne du nerf à ce qui serait sinon tombé dans l’objet tendance éphémère – Chasing mavericks en témoigne. Réchappé de Dirty dancing, Patrick Swayze se fait gourou de la glisse, prêchant un pacifisme délivré de toute contrainte au service des sensations fortes. Un personnage tout en contrastes en face duquel le jeune Keanu Reeves apparait bien pâle. Qu’importe, la mise en scène efficace, la beauté des paysages et le souffle libertaire en rattrapent les dommages. Boards, parachutes et fusils mitrailleurs, océan immense, dépassement de soi et masques de présidents, voilà un bon polar accrocheur qui supporte au final bien son âge. Déroutant.
Du spectacle, de la nervosité, de jeunes interprètes fougueux et un pitch de départ surprenant: Point Break a quasiment tout bon, en dépit de quelques maladresses ou facilités scénaristiques, c'est un action movie très agréable à suivre et qui se laisse encore largement regarder aujourd'hui. La mise en scène de Kathryn Bigelow nous immerge au milieu de l'action avec efficacité, et on se laisse prendre au jeu facilement, tellement le charisme des acteurs joue, Patrick Swayze largement en tête.
Point Break est un concentré d'action sous différents plans : scènes de surf sur les vagues, filmées à même la mer et non de la plage (défi technique relevé et réussi), scènes de combats, de hold-up, de tirs, de courses poursuites et de voltige. On pourrait penser, de part la maîtrise des différents aspects du films cumulés, que Point Break était en avance sur son temps, ou que, du moins, il exploita au quasi-maximum les effets spéciaux disponibles de l'époque. Aussi faut-il mentionner la dualité centrale du film, celle entre deux acteurs de talent : le surfeur stéréotypé de Patrick Swayze; et le flic naïf de Keanu Reeves à l'expression justement assez neutre. Celle ci est correctement maîtrisée et intéressante, dans la mesure où elle mélange différents ingrédients autour desquels se réunissent les deux protagonistes (l'amour d'une femme, la passion et la philosophie du surf et surtout l'enquête policière sur les hold-up du gang des surfeurs). Là est justement le point fort de Point Break ; il est multi-facettes et se concentre sur différentes thématiques à la fois. A noter, concernant la structure du film, que la première moitié est principalement axée sur l'approche amicale entre Keanu et Patrick, sans que l'un sache le rôle de l'autre. On y découvre le monde des surfeurs, dans lequel on voit principalement les bons côtés (philosophie de la nature, liberté, goût du risque, ...). Mais l'évènement déclencheur va tout changer un peu après la première heure; : spoiler: Keanu intervient dans un hold-up du gang des surfeurs (dans lequel Patrick est présent, mais masqué) A partir de là, le spectateur sait donc que la véritable identité de Keanu est démasquée aux yeux des surfeurs, ce qui augmente la tension psychologique d'un cran. Le film aurait pu se finir quand spoiler: Keanu retrouve sa copine, libérée de la griffe des "méchants" mais rien n'en est, et la scène finale nous offre un superbe spectacle, tant en image que sur le plan métaphorique. On a cette impression agréable que chacun des deux héros finit par s'accomplir; Patrick réalise le surf de ses rêves en domptant "la vague", et Keanu jette son insigne de police dans l'eau. Sorte de véritable hymne à la dualtié et l'adversité, là aussi en lien avec la philosophie du sport, on comprend que l'un était lié à l'autre. Et que sans l'un, l'autre n'existe plus.
Chargé d’enquêter sur une série de hold-up perpétrés par le gang dit des anciens présidents, un agent du FBI infiltre le milieu des surfeurs. Mis en scène par Kathryn Bigelow, «Point Break» est un excellent polar particulièrement haletant qui carbure à l’adrénaline pure. Bien que l’enquête soit prévisible, le film regorge de belles images de surf ainsi que de spectaculaires scènes d’action extrêmes de courses poursuites, de chutes libres et de braquages. Aussi charismatique que son personnage de Bhodi, Patrick Swayze y trouve-là son rôle le plus mémorable. Keanu Reeves n’est pas en reste non plus, tout comme son co-équipier Gary Busey. Devenu culte, ce film est un fougueux divertissement qui fonctionne admirablement bien.
Afin d'arrêter une bande de braqueurs de banques, l'agent du FBI Johnny Utah, fraîchement sorti de l'école, s'infiltre dans le milieu des surfeurs de Los Angeles et y découvre un univers où seules comptent les sensations procurées par le frisson du sport. Devenu rapidement culte, "Point break " et le film qui a fais connaitre keanu reeves . La realisatrice , Sa façon de filmer avec un rythme soutenu, mais pas non plus épileptique, les scènes d'action (braquage, course-poursuite, surf, saut en parachute) contribue énormément à la réussite de ce film dont l'intérêt n'est certainement pas scénaristique (malgré des aspects intéressants, il y a beaucoup de clichés). En effet, si "Point Break" fonctionne encore aujourd'hui, c'est grâce à la relation entre ses deux personnages (l'agent du FBI Keanu Reeves qui accédait alors à la gloire face au surfeur Patrick Swayze) et à la tension permanente qu'il entretient, filmé par une réalisatrice au sommet de sa forme.
Produit par son mari de l'époque, James Cameron, ( cela n'a rien d'étonnant le film se passe en grande partie sur l'océan, qu'il affectionne particulièrement ) Kathryn Bigelow impose sa patte sur celle de son époux et signe un film nerveux à souhait et testostéroné comme on les aime. C'est bien simple, comme d'habitude avec elle on cherche un semblant de féminité durant le film mais rien à faire, elle filme cette amitié virile avec les burnes et on a même droit à notre quota de femmes à poil. Sur une histoire de flic infiltré assez classique dans son déroulement ( c'est même assez proche de "Fast and Furious" premier du nom ) la réalisatrice impose des personnages forts et attachants et sa mise en scène caméra à l'épaule, longue focale à l'appui et montage sec, nous accroche à notre fauteuil. Sans parler des scènes de surf, point clé du film, immersive à souhait car elles ne sont pas filmés au bord de l'eau mais sur l'eau. Idem des scènes de saut en parachute. Un vrai shoot d'adrénaline qu'on ne se lasse pas de revoir.
Kathryn Bigelow fait un film de mecs qui transpire la testostérone,si je ne savait pas que c'est une femme qui est derrière la camera,je n'aurait aucune hésitation pour dire que c'est un film bourrin de beauf. Car point break est tout de même assez crétin et surtout pas fin un instant,les images sont efficaces et pas mal réalisé. Mais pour apprécier ce film il faut poser trop de neurones pour que le spectacle fonctionne.
Point Break est un film policier assez réussi : une histoire intéressante, des acteurs très bons notamment Reeves et Swayze et une mise en scène efficace. Mais, le scénario tire le film vers le bas, pas assez de suspense, c'est plutôt prévisible du début à la fin et les scènes d'actions sont peu nombreuses à mon goût. Bref, Point Break ne mérite certainement pas son statut de film culte, c'est un film policier peu original notamment au niveau du scénario mais visionnable.
Afin d'arrêter une bande de braqueurs de banques, l'agent du FBI Johnny Utah, fraîchement sorti de l'école, s'infiltre dans le milieu des surfeurs de Los Angeles et y découvre un univers où seules comptent les sensations procurées par le frisson du sport. Devenu rapidement culte, "Point Break" permit à Kathryn Bigelow de s'imposer définitivement après "Aux frontières de l'aube" et "Blue Steel" comme la seule réalisatrice capable de faire des films gonflés à la testostérone. Sa façon de filmer avec un rythme soutenu, mais pas non plus épileptique, les scènes d'action (braquage, course-poursuite, surf, saut en parachute) contribue énormément à la réussite de ce film dont l'intérêt n'est certainement pas scénaristique (malgré des aspects intéressants, il y a beaucoup de clichés). En effet, si "Point Break" fonctionne encore aujourd'hui, c'est grâce à la relation entre ses deux personnages (l'agent du FBI Keanu Reeves qui accédait alors à la gloire face au surfeur Patrick Swayze) et à la tension permanente qu'il entretient, filmé par une réalisatrice au sommet de sa forme.
Un film d'action assez connu mais globalement faiblard, dans un genre qui s'est beaucoup modernisé dans les années qui ont suivi sa sortie. Reste le contexte plaisant (un policier infiltré chez des surfeurs), quelques scènes d'action réussies, et un Keanu Reeves des plus charismatiques.