Un film culte soit ! mais avec des ingrédients tout à fait banals : amour, trahison, amitié... Un film cependant divertissant malgré que chaque action soit cousue de fil blanc !
Johnny Utah, ancienne vedette de football américain fait ses premiers pas au F.B.I avec pour bagages naïveté et motivation à tout casser. Pour sa première affaire, le voilà infiltré au sein d’un gang de surfeurs amateurs de présidents/braqueurs de banque. Mmh le bon vieux refrain d’infiltration dans un secteur dangereux qui tourne mal ! Évidemment Johnny se trouve une fille et sympathise un peu trop avec Bodhi, chef de la meute de têtes blondes. Aujourd’hui, on trouve peu d’éléments novateurs dans ce « Point Break », tout à un arrière-goût de déjà-vu dans ce qui nous est montré. Ce qui maintient l’intérêt, c’est probablement les protagonistes sont imparfaits et évitent les clichés personnages-types, ce qui est appréciable. Alors que Johnny Utah semble insipide au lancement de l’intrigue, il se révèle au fil du temps plus complexe que prévu. De son côté Patrick Swaze trimballe son air ahuri en abordant fièrement une touffe décolorée de mauvais goût face à un Keanu Reeves coiffé comme un boyscout. Mais qui suis-je pour juger un acteur selon la coupe de sa tignasse ? Tous deux jouent bien leurs personnages et c’est le principal. Une petite mise en garde si vous n’avez pas encore découvert l’œuvre de Kathryn Bigelow, la VF est minable. Si jamais vous avez le choix, optez pour la VO si vous souhaitez que Keanu Reeves conserve un minimum de crédibilité et d’intelligence. Car oui, son doublage français lui donne un genre idiot au possible. Kathryn Bigelow filme les scènes de surf avec un amour débordant à grand renfort de ralentis pour souligner la beauté du sport, si la jamais la discipline peut être considérée comme telle. N’étant pas friande de ralentis, j’ai trouvé ces effets poussifs. Un passionné n’a aucunement besoin de voir des images ralenties pour ressentir l’émotion procurée par l’affrontement des vagues. Un stratagème superflu et très dispensable. On assiste malgré tout à de belles scènes libératrices autant sur la mer qu’en pleine chute libre d’un avion, ce qui n’est pas si mal.
Très bonne réalisation de Kathryn Bigelow sur le monde des surfeurs. Le face à face Patrick Swayze, Keanu Reeves est remarquable. Les images sont de toute beauté. Le suspens est maintenu jusqu'à la fin... Rien à redire. Très certainement un must dans le genre.
Un très bon film à tous les niveaux. Acteurs de qualité, scénario solide et attrayant, scènes d'actions diverses et divertissantes. Un grand film à ne pas manquer.
Un grand bol d'action et d'adrénaline sur fond de vagues géantes et de poursuites incroyables. Les scènes de surf sont parmi les plus belles qui existent.
L'originalité de ce film réside dans le milieu où tourne l'histoire, à savoir le monde du surf. Malgré quelques scènes invraisemblables, le tout se laisse regarder.
Pionnier des films d'action, Point break réuni un casting d'enfer et un scénario béton. Je dirais même que c'est le meilleur film abordant l'infiltration (un petit air de la série 21 Jump Street). Des cascades démentes, surtout celle du saut à plusieurs milliers de mètres, sans parachute. J'ai appris qu'une suite est en projet. Je suis pour, à condition de faire une histoire différente, tout en gardant l'esprit du premier opus.
Après le choc Brice de Nice il convenait de revoir sans plus tarder « Point Break » pour tenter de comprendre ce qui pousse Brice à se passer ce soit disant nanar en boucle. A la « revoyure » le film n’est pas si nul qu’on a bien voulu le dire au sortir des eighties où toute la génération des metteurs en scène sortis de la pub a été accusée de tuer le cinéma d’auteur au profit des images léchées faisant ressembler leurs films à des successions de vidéo-clip ( les frères Scott en étant l’archétype). Bien sûr l’histoire est cousue de fil blanc et les héros sont des caricatures mais si l’on veut bien se dire que tout ceci est mis en place pour distraire on peut passer un bon moment. Et puis le cinéma est avant tout visuel et les belles images ne sont pas systématiquement à rejeter. En tout cas le procédé est aussi respectable que celui du moment qui veut que tout le monde filme caméra à la main des images pourries sensées faire plus vrai. Le film se prête bien sûr à la caricature choisie pour notre Brice de Nice.
L'incroyable surprise de ce film qui n'aurait du être qu'un bon Polar , dans le milieu des surfeurs et qui devient un film complétement culte, indémodable, toujours d'actualité, et qui peut se voir et se revoir tous les deux ans. Tout d'abord une maestria de la mise en scène: les scénes d'action sont à couper le souffle, cette introspection dans le milieu du surf ou de la voltige est intense, très forte , magnifiquement filmée , jamais égalée depuis, malgré l'amélioration des techniques vidéo.. L'intrigue policiére est bien menée , le scénario solide , bien charpenté, à l'ancienne, rien n'est laissé au hasard, les rebondissements sont incessants, et on est mené par le bout du nez , dans cette spirale infernale.. Mais c'est surtout , on oublie de le dire trop souvent, un film culte parce qu'il est un hymne à la liberté absolue: c'est le rêve "libertaire" de Patrick Swayze qui nous embarque. On est face à une "Bande à Bonnot" des temps modernes, border line . Border line par la pratique de leur sports extrèmes, mais aussi par leur discours et leur attitude anti-système. Swayze prend aux banques , illégalement, comme le font les "présidents " de manière officielle ( clin d'oeil jubilatoire des masques) , C'est la reprise individuelle des anarchites du 19 e siecle, adapté au 20e siècle par une " tribu" de Surfeurs contemporains . Swayze est énorme , dans ce rôle, son plus beau rôle de cinéma. Keanu Reeve est à la hauteur , il s'affirme aussi , tout en profondeur, ses fêlures le mène à l'opposé de "l'illégalisme" des surfeurs , et pourtant il faillit basculer avec eux, il y a une subtilité étonante de la psychologie des 2 personnages. Il sont face à un dilemme .Les seconds rôles sont tous excellents.. Il faut donc se réjouir de l'Oscar obtenu par Bigelow en 2010. Ce qu'elle fait est énorme, ce film est un bijou, "cultissime" . Son autre Opus " Strange Days" est aussi culte , une pépite avec une bande -son exceptionnelle. Katheryn est vraiment une grande réalisatric
Bof bof. On aurait pu faire mieux que ça. J'aime pas trop Keanu Reeves. Je ne l'ai pas tellement aimer dans Matrix non plus. Je pense qu'on aurait dû plus travailler le lien entre Utah et Bodhi. Je trouvait ça sympathique de trouver chez les surfeurs ce côté combattif du système dans lequel la plupart des gens sont enfermés et auquel eux, par contre, arrive à échapper grâce au surf. Les braquages ne sont pas fait pour le plaisir, mais pour faire éclater un semblant de révolte parmi les victimes du capitalisme. Ce n'est pas pour rien que, quand Bodhi et sa troupe débarquent dans une des banques, déguiser en président, Patrick Swayze se met à gueuler " On vous à baiser pendant des années, alors on vas pas s'arrêter là " Le raisonnement anticonformiste de Bodhi est tout à fait fonder, je me suis plusieurs fois surpris à penser " Ciel que ma vie est vide " quand j'ai vu ce que Bodhi faisait de la sienne. Après plusieurs chose m'énervent, déjà Pappas : Il met un temps fou à contredire Utah, mais abdique à chaque fois. Il dit " blanc " l'autre répond " noir " avant de se résigner dix seconde plus tard. Après quand il y cette scène qui se veut ( quoi impressionnante de réalisme ? ), entre ce même Utah et son vieux déchet de compagnon lorsque ce dernier explose en lui criant que lui avait fait Keshan, que j'ai trouver tellement cucu que j'ai faillit arrêter le film, en sachant que tout le reste serait du même acabit. Un truc aussi qui m'énerve, mais peut être que le perchman avait une crampe au bras à chauqe fois que Keanu est à l'écran ? : A chaque putain de fois, il y a Reeves qui gueule comme un dingue pour riiien, c'est irritant. Un problème de doublage ? Nein. C'est la même chose en VO. Passer ces petits détails, je reconnait les risques que prend Bigelow lors des scènes de vol : c'est périlleux mais bon à voir. Une réalisatrice de talent mais le meilleur viendra plus tard. Dans l'ensemble, le film est pauvre, malgré la présence de rebondissements, et également très poussif. Le plus de ce film est le regretter Patrick Swayze, qui tient un bon rôle et vole la vedette à Reeves.