Un excellent film d'action qui n'a pas vieilli. Tout y est, deux acteurs très charismatiques, des braquages de haut vol, de spectaculaires courses poursuites et une belle immersion dans le milieu du surf. A voir et revoir.
Afin d'arrêter une bande de braqueurs de banques, l'agent du FBI Johnny Utah, fraîchement sorti de l'école, s'infiltre dans le milieu des surfeurs de Los Angeles et y découvre un univers où seules comptent les sensations procurées par le frisson du sport. Devenu rapidement culte, "Point Break" permit à Kathryn Bigelow de s'imposer définitivement après "Aux frontières de l'aube" et "Blue Steel" comme la seule réalisatrice capable de faire des films gonflés à la testostérone. Sa façon de filmer avec un rythme soutenu, mais pas non plus épileptique, les scènes d'action (braquage, course-poursuite, surf, saut en parachute) contribue énormément à la réussite de ce film dont l'intérêt n'est certainement pas scénaristique (malgré des aspects intéressants, il y a beaucoup de clichés). En effet, si "Point Break" fonctionne encore aujourd'hui, c'est grâce à la relation entre ses deux personnages (l'agent du FBI Keanu Reeves qui accédait alors à la gloire face au surfeur Patrick Swayze) et à la tension permanente qu'il entretient, filmé par une réalisatrice au sommet de sa forme.
Cela faisait plus de 10 ans que je n'avais pas revu Point Break, toujours aussi culte ! Ce long métrage en a inspiré bien d'autres, on peut cités Heat, The Town, Fast & Furious ou bien encore le franchouillard Brice de Nice ( à revoir pour ce dernier ! ). Kathryn Bigelow est une réalisatrice qui ne manque pas de vitalité, ces films sont toujours tendu d'une manière ou d'une autre, ici c'est bien par son rythme à vive allure qu'elle frappe de manière bien distincte. Elle excelle aussi dans l'image, les plans qu'elles utilisent sont toujours ingénieux et contribuent à la sensation de vitesse et d'adrénaline qu'elle insuffle à son long métrage. Les acteurs sont dans cette idée et sont tout bonnement parfaits ! Keanu Reeves trouve avec Point Break l'un de ces rôles les plus iconiques, constat similaire pour Patrick Swayze qui brille sous les traits du surfeur Bohdi. L'idée de revoir quelques films de Katryn Bigelow me tente assez bien après avoir vu Point Break ... A suivre !
Dans le cinéma d'action des années 90, "Point Break" à une place importante. Une intrigue policière à caractère "cool" car située dans le milieu des surfers californiens, filmée caméra à l'épaule, avec des scènes d'action peu communes pour l'époque (pas d'explosions; des courses poursuites inédites dont une chute libre...) et des héros viriles mais érotisés. Kathryn Bigelow a déjà un sens du cadre très affirmé et audacieuse. C'est un film de mecs, mais des mecs qui cachent une sensibilité. Le héros du film d'action de l'époque, c'est John MacClane, Steven Seagal et Terminator ! Une singularité qui fera date. En dehors de cela, "Point Break" est un film nerveux, très bien filmé, avec une intrigue un peu limitée mais que la réalisatrice tire vers le haut grâce à un univers peu vu au cinéma, et des acteurs charismatiques.
Patrick Swayze et Keanu Reeves réunis, le rêve est devenu réalité ! Je l'ai vu dès sa sortie et je dois dire que je continue à le revoir régulièrement tant il est bien construit, bien réalisé et surtout pour le jeu des acteurs, grandioses ! Rien à jeter dans ce film.
Kathryn Bigelow excelle dans le cinéma de "mecs". Avec un je-ne-sais-quoi de subtilité, d'étrangeté en plus. Ici, elle parachute Keanu Reeves (un flic) au sein d'une bande de surfeurs new age. Et si ces charmants jeunes gens commettaient des hold-up, sous les masques rieurs de Nixon, Reagan et consorts. Quand la qu^te du jeune policier devient plus personnelle, le duel Keanu Reeves-Patrick Swayze s'enrichit d'un sous texte, nettement homosexuel, et le film se transforme en une étude sur l'héroisme et la vanité masculine.
Sortie du remake oblige, il me fallait bien une petite piqure de rappel concernant le culte "Point Break" de 1991. Kathryn Bigelow nous livrait donc ici une sorte d'ode à la liberté sous la forme d'un clip de deux heures sur le monde du surf. L'attrait numéro un est sans aucun doute le duo formé par Keanu Reeves et Patrick Swayze, tout deux bien charmants malgré la piètre interprétation du premier, au delà de ça on a quelques belles images et une intrigue intéressante mais il ne faut pas se mentir, ça met quand même un bon moment avant de décoller, la réalisatrice se reposant quasi uniquement sur son duo d'acteurs pendant une bonne partie du métrage. Les dialogues ont pas mal vieillis, tout comme les moeurs et l'ensemble sonne beaucoup comme le témoignage d'une époque, expliquant en partie le culte voué à ce film, ajoutons que la VF n'arrange rien à l'affaire ... Certaines images restent, le personnage de Bodhi marque mais tout ceci s'avère bien long et trop souvent désuet, la qualité des cascades, la portée philosophique et la jolie scène finale par contre remontent pas mal le tout. Au final, ça a quand même bien vieilli mais ça reste sympa sur quelques aspects, c'est également toujours un plaisir de revoir le regretté Patrick Swayze à l'écran.
Produit par son mari de l'époque, James Cameron, ( cela n'a rien d'étonnant le film se passe en grande partie sur l'océan, qu'il affectionne particulièrement ) Kathryn Bigelow impose sa patte sur celle de son époux et signe un film nerveux à souhait et testostéroné comme on les aime. C'est bien simple, comme d'habitude avec elle on cherche un semblant de féminité durant le film mais rien à faire, elle filme cette amitié virile avec les burnes et on a même droit à notre quota de femmes à poil. Sur une histoire de flic infiltré assez classique dans son déroulement ( c'est même assez proche de "Fast and Furious" premier du nom ) la réalisatrice impose des personnages forts et attachants et sa mise en scène caméra à l'épaule, longue focale à l'appui et montage sec, nous accroche à notre fauteuil. Sans parler des scènes de surf, point clé du film, immersive à souhait car elles ne sont pas filmés au bord de l'eau mais sur l'eau. Idem des scènes de saut en parachute. Un vrai shoot d'adrénaline qu'on ne se lasse pas de revoir.
Rares sont les réalisatrices parvenant à enchainer réussites sur réussites. Kathryn Bigelow réalise ici un véritable tour de force. Point Break, banal à première vue, est devenu véritablement culte. Et ce n'est pas un hasard : la paire Patrick Swayze/Keanu Reeves fonctionne à merveille. Les braquages et enquêtes, sur fond de vagues et de surf, nous tiennent en haleine jusqu'au bout. Certaines scènes sont devenues inoubliables. Bref, Point Break est un pur et total divertissement.
Le film de chevet des cool men."Point Break" doit sa renommée à des séquences de surf vertigineuses.Et même plus généralement à son action trépidante entre chutes libres couillues,braquages de banques(avec les masques d'anciens présidents)rondement menés,bastons des plages et poursuite à travers des propriétés.Ce qui est génial,c'est que le tout est réalisé une femme qui en a:Kathryn Bigelow,à l'époque compagne de James Cameron.Admirable.Bigelow a infiltré le milieu des surfeurs,comparé ici à une grande famille aux codes spécifiques.Des jeunes qui se shootent à l'adrénaline,qui ne vivent qu'à travers elle,et à la sensation d'être "les maîtres du monde"(dixit Bodhi).Patrick Swayze en Bodhi,champion de surf attendant la vague ultime,impressionne.Il est poursuivi par Johnny Utah,jeune inspecteur du FBI,qui a infiltré son gang,qui au final ne saura faire la part des choses entre son intégration réussie et son enquête.Keanu Reeves assure physiquement dans le rôle de cet impulsif insondable.Le duo se transforme en duel,toujours avec cette touche de défi permanent entre les 2 mâles.Tout un art de vivre érigé en religion.Miss Bigelow a par contre rajouté une romance inutile dramatiquement.Mais la séquence finale face au typhon australien mettra tout le monde sur le cul.Impressionnante démonstration.
On peut légitimement se demander pourquoi un polar comme "Point Break" a été érigé en film culte des années 90... Est-ce la dégaine de Keanu Reeves et Patrick Swayze, qui on certainement du faire tourner des têtes à l'époque ? La philosophie de hippie de comptoir de Bodhi, surfeur/braqueur anarchiste et amateur de sensation forte, qui s'accordait bien avec le mouvement grunge émergeant ? L'originalité du scénario, qui mélange braquage et sports extrêmes ? Probablement un peu de tout ça... Ce qui est certain, c'est que "Point Break" proposait à l'époque une mise en scène assez en avance, qui faisait largement son effet. Kathryn Bigelow mène sa barque avec soin, et ne manque pas d'idée. Jolies séquences de surf, une scène de chute libre impressionnante (en même temps, elle a vraiment été tournée en plein air). Mais surtout, des scènes d'action très bien menées, avec une caméra tournoyante ou une caméra à l'épaule pour suivre une poursuite à pied, procédé relativement peu commun en 1991. Patrick Swayze convient bien à ce rôle de surfeur spirituel, gourou de son milieu, traqué par un agent du FBI incarné par un Keanu Reeves qui, il faut bien le dire, n'a pas vraiment les épaules assez larges pour le rôle ! Toutefois, ce dernier est secondé par un solide Gary Busey (pour une fois, il ne joue pas un méchant !) et par une touchante Lori Petty, que l'on aurait aimé voir davantage à l'écran (dans ce film et sa carrière). Avec en prime une BO sympathique très marquée 90's, et un scénario de polar simple mais efficace, "Point Break" fait partie de ces films qui se sont parfaitement inscrits dans leu époque, tout en apportant des nouveautés. Il est dès lors peu étonnant que son remake officiel se soit allègrement planté en 2015. Plus surprenant, son remake officieux et de 2001 donnera lieu à une autre franchise, "furieuse" et très lucrative !
Le film culte par excellence du début des années 90 entre actions, milieu de l'extrème et humour. Même 17 ans après celui ci reste indémodable pour toute une génération et même pour la nouvelle. Un exemple de film qui traverse les époques.
Avec Point break, Kathryn Bigelow signe un film d'action intense et bien interprété. Patrick Swayze et Keanu Reeves sont les moteurs de cette aventure bien mené recelant quelques moments forts. Un bon film.