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leochou
16 abonnés
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3,5
Publiée le 22 mars 2014
Ce classique du cinéma offre un récit d'épouvante efficace qui aujourd'hui fait plutôt sourire que frémir. Ce film a su garder un certain charme grâce à une réalisation de qualité et des acteurs charismatiques dont Vincent Price. L'histoire est cohérente et montre crescendo jusqu'au final qui même si l'issu est prévisible, ménage le suspense avec brio. Une curiosité à voir avec beaucoup de plaisir.
Classique et remake d’un classique, "L’homme au masque de cire" est tombé dans l’oubli malgré ses différents remakes (dont le récent "La maison de cire", plutôt réussi). Et c’est bien dommage car le film est un parfait modèle d’horreur à l’ancienne (ruelles sombres, décors stylés, bourgeoisie ambiante…) et, plus anecdotique, s’avère avoir été le premier film diffusé en 3D (ce qui devait donne lieu à une scène plutôt amusante qui a dû faire sensation à l’époque). Certes, le rythme n’est pas la qualité première du film, pas plus que l’intrigue, au final assez convenue. Mais si "L’homme au masque de cire" tire son épingle du jeu, c’est grâce à son idée phare, particulièrement évocatrice et propice aux peurs les plus primaires. En effet, bien plus que le tueur défiguré, c’est bien le musée de cire du Professeur Jarrod qui glace le sang. Cette ambiance délicieusement glauque (le principe de l’humain transformé en statue de cire est terrifiant) sans pour autant être poisseuse (on reste très soft dans la représentation de l’horreur et très élégant dans les échanges entre gentleman) est renforcée par la présence des personnages de cire (qui sont des personnages à part entière) mais également par la passion dévorante du bon professeur, qui se ressent dès les premières minutes du film, lorsqu’il parle à ses créations. L’interprétation du monstrueux Vincent Price, armé de son charme invraisemblable et de sa voix si particulière, est tout à fait saisissante. Difficile, pour le spectateur, de ne pas se ranger du côté d’un tel méchant, tant on comprend ses failles et son désir de vengeance. Il faut dire que les seconds rôles sont beaucoup plus anecdotiques, que ce soit Frank Lovejoy, Phyllis Kirk ou Paul Cavanagh. Seuls Carolyn Jones en ravissante idiote et le débutant Charles Bronson en serviteur mutique parviennent à marquer les esprits. L’interprétation de Price, monstrueusement crédible de folie, permet de magnifier certaines séquences bouleversantes telles que l’incendie du musée (avec ses statuts qui fondent et leur créateur qui tentent de les sauver) ou encore la destruction du fameux masque de cire qui révèle l’identité du tueur de façon assez inattendue et terrifiante. Pour autant, le mystère fait autour de ce tueur prive "L’homme au masque de cire" d’une grande figure iconique tels que Dracula, le monstre de Frankenstein ou encore le Fantôme de l’Opéra… ce qui aurait permis au film de bénéficier d’une notoriété comparable à ses illustres aînés. Ce qui ne l’empêche pas de se regarder comme l’agréable souvenir d’une époque où l’horreur ne supposait pas forcément des effusions de sang et autres démembrements… et qui se permet même une réflexion sur le voyeurisme d’un public attiré par les faits divers gores.
Remake du "Masques de cire" de Michael Curtiz, "L'homme au masque de cire", réalisé en relief stéréoscopique s'avère plus intéressant que l'original autant sur le plan de la mise en scène, plus personnelle et plus sombre (André De Toth, longtemps considéré comme un simple réalisateur de séries B est un cinéaste de qualité) que sur le scénario, qui élabore encore plus le personnage du sculpteur de cire brûlé qui consacre sa vie à la recherche de la beauté parfaite. Vincent Price est d'ailleurs vraiment parfait dans ce rôle, aussi torturé que passionné par son travail. L'intrigue principale est d'ailleurs mieux construite et encore plus glauque, avec un musée des horreurs plus vrai que nature et une photographie vraiment soignée.
L'homme au masque de cire est un film de 1953, réalisé par André De Toht, il est le remake de Masques de cire (Michael Curtiz, 1933). Henry Jarrod est un artiste sculpteur qui crée et dirige son musée de cire, lorsque son associé le trahit en mettant le feu à ses œuvres et à son musée. Jarrod parvient à s'en sortir mais il est gravement brûlé. Dix-ans après, il réapparaît mystérieusement guéri pour inaugurer un nouveau musée, pendant ce temps-là... D'inquiétante disparition commence à se produire. Il faut reconnaître que le travail effectué, est tout à fait convaincant pour un film aussi vieux, l'histoire est intéressante, le casting satisfaisant et la photographie jolie ! C'est loin d'être choquant ou encore violent, mais l'histoire est bien gérée même si parfois, le rythme est à la traîne et que tout s'accélérer dans les dernières minutes. Plutôt pas mal, si nous tenons compte de son année de sortie.
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4,0
Publiée le 30 juillet 2012
Classique absolu de l'horreur et remake rèussi de "The Mystery of the Wax Museum" de Michael Curtiz, "House of Wax" d'Andrè De Toth est l'un des meilleurs films du genre! Brûlè dans l'incendie de son musèe de cire, Vincent Price, impressionnant, perd ses talents de sculpteur mais trouve un autre moyen de refaire ses collections! L'allure très inquiètante de cet acteur fait une fois de plus des merveilles ici! L'originalitè de cette version en couleurs rèside surtout dans l'emploi de l'èphèmère et pittoresque procèdè "3D" qui donnait èvidemment un relief ajoutant à l'èpouvante des spectateurs de l'èpoque! Mais le film de De Toth fut repris dans les seventies et exploitè en version plate, ce qui lui fit perdre quelques unes de ses qualitès! Mais fort heureusement l'essentiel est là avec quelques scènes d'anthologies et un Vincent Price au sommet de son art...
L'homme au masque de cire est un film de 1953, réalisé par André De Toht, il est le remake de Masques de cire (Michael Curtiz, 1933). Henry Jarrod est un artiste sculpteur qui crée et dirige son musée de cire, lorsque son associé le trahit en mettant le feu à ses œuvres et à son musée. Jarrod parvient à s'en sortir mais il est gravement brûlé. Dix-ans après, il réapparaît mystérieusement guéri pour inaugurer un nouveau musée, pendant ce temps-là... D'inquiétante disparition commence à se produire. Il faut reconnaître que le travail effectué, est tout à fait convaincant pour un film aussi vieux, l'histoire est intéressante, le casting satisfaisant et la photographie jolie ! C'est loin d'être choquant ou encore violent, mais l'histoire est bien gérée même si parfois, le rythme est à la traîne et que tout s'accélérer dans les dernières minutes. Plutôt pas mal, si nous tenons compte de son année de sortie.
"House of Wax" est l'un des premiers films tournés en 3D (par un réalisateur borgne !!!), et contient quelques scènes prévues à cet effet et inutiles au scénario. Il s'agit donc une curiosité historique, mais pas seulement. Outre la présence d'un jeune Charles Bronson, le film marque également l'arrivée de Vincent Price dans le registre de l'horreur. C'est surtout grâce à celui-ci que l'ambiance du film est efficace, la mise en scène étant correcte, et le scénario un peu court. On appréciera en outre la petite réflexion et mise en abyme sur le spectacle, soit le choix pour l'artiste de faire du spectaculaire populaire ou de l'intimiste esthétique.
M’attendant un film du niveau de ceux de la Hammer j’ai été un peu déçu par ce House Of Wax. Le film n’arrive jamais vraiment à instaurer une ambiance privilégiant l’aspect policier à l’aspect horreur, se perdant dans des passages trop descriptifs ou des scènes uniquement destiné à l’effet 3D comme le spectacle de danse ou l’homme qui joue avec les balles, scènes qui en plus d’être parfaitement inutiles nuisent à la continuité du film. Les premiers et derniers quarts d’heure sont finalement les plus intéressants, le premier montrant un sculpteur à la limite de la folie donc promettant un excellent film, le dernier pour son climax plutôt réussi instaurant enfin une ambiance qui manquait. La bande-originale en fait beaucoup trop et perds l’efficacité qu’elle aurait pu avoir. Reste Vincent Price et le reste du casting qui se débrouille bien, à noter un petit rôle pour Charles Bronson, en tout cas ce House Of Wax aurait pu être bien meilleur même si il comporte de bonnes choses.
Voici un film que j'adore depuis longtemps et que je suis content d'avoir revu. L'ambiance, les costumes, la musique, les décors et le scénario original font de ce petit film une vraie réussite. Vincent Price s'avère être l'acteur idéal pour ce film d'épouvante réalisé par André De Toth. Bienvenue à tous au musée des horreurs. Cultissime.
J'ai bien aimé ; je voulais le voir car je suis un fan du remake : "La maison de cire", alors il fallait que je découvre l'original... et j'ai eu raison de le faire ! Bien entendu je préfère la version de 2005, elle est plus destinée à ma génération et elle est plus dans le slasher (genre que j'adore) alors que l'original se rapproche du thriller, mais cela m'empêche pas d'apprécier ce petit classique des années 50 ! A voir au moins une fois pour les fans du genre !
Après la destruction de sa maison de cire, un artiste ouvre une nouvelle galerie aux modèles plus vrais que nature ... Doté d'un scénario particulièrement malin, ce film fantastique ( qui fut d'ailleurs l'un des premiers à être tourné pour la 3D ) de André de Toth est une très belle surprise à plus d'un titre. Dejà, la mise en scène fait dans une certaine efficacité et ce dès les premieres minutes du film - notamment sur la séquence de l'incendie du premier musée de cire - jusqu'à une séquence finale, certes sans surprise, mais qui à le mérite d'être brillament filmée. De plus, l'interprétation du casting est de haute volée, surtout en ce qui concerne celle du charismatique Vincent Price qui fait preuve de beaucoup de talent dans le rôle du sculpeur avide de vengeance. Mais on a aussi le plaisir de voir un sérieux et étonnant Charles Bronson dans le rôle d'Igor, un sourd muet bien terrifiant, ou encore le joli minoi de Phyllis Kirk pour qui le sculpeur aura un attachement pour le moins particulier. Ajouter à cela des maquillages bien réussi pour l'époque ou encore une partition musicale de David Buttolph pour le moins inspirée, et vous obtenez un excellent film en relief à découvrir pour les fans du genre.
Un véritable chef d'oeuvre ! J'ai complètement adoré ce film ! Techniquement, le film est vraiment impressionnant pour l'époque, on a des décors somptueux : la brume dans les rues inertes de Londres, avec ce tueur au masque de cire inquiétant. On a aussi des décors malsains et qui mettent mal à l'aise. Les acteurs sont tous formidables. Le scénario est très simple, mais ça ne nous empêche pas de suivre l'histoire avec stupéfaction ! La mise en scène est vraiment géniale, où tous les éléments importants sont mis en valeurs à l'aide de silhouettes, ou ombres... J'ai trouvé que le film était bourré de bonnes idées, d'originalité. J'ai vraiment adoré découvrir ce chef d'oeuvre des années 50 !
Un film fantastique très réussi, avec un excellent Vincent Price, toujours inquiétant. La réussite tient aussi aux décors, vieux Londres puis musée au départ ludique et qui devient une morgue. Il y a aussi la présence du jeune Charles Bronson, qui joue un serviteur muet inquiétant. Un film qui est bien réalisé avec une musique qui colle bien à l'ambiance.
Un thème cinématographique qui remonte à l’expressionnisme allemand (Le cabinet des figures de cire). En extrapolant, on pourrait dire qu’il cristallise les personnages du savant fou et du mauvais démiurge (cher au gnostiques) en un et qu’il crée un effet de mise en abîme entre représentation cinématographique et reproduction de cire. La grande qualité du film de De Thot, c’est son sens virtuose du spectacle dans la mise en scène qui magnifie cet effet. Le second atout c’est la prestation de Vincent Price avec sa doucereuse ironie. S’il y a une faiblesse à trouver, ça serait peut-être un aspect policier un peu banal. Mais c’est une réussite incontestable, un modèle du genre de l’épouvante.