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cylon86
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4,0
Publiée le 1 avril 2013
Remake du "Masques de cire" de Michael Curtiz, "L'homme au masque de cire", réalisé en relief stéréoscopique s'avère plus intéressant que l'original autant sur le plan de la mise en scène, plus personnelle et plus sombre (André De Toth, longtemps considéré comme un simple réalisateur de séries B est un cinéaste de qualité) que sur le scénario, qui élabore encore plus le personnage du sculpteur de cire brûlé qui consacre sa vie à la recherche de la beauté parfaite. Vincent Price est d'ailleurs vraiment parfait dans ce rôle, aussi torturé que passionné par son travail. L'intrigue principale est d'ailleurs mieux construite et encore plus glauque, avec un musée des horreurs plus vrai que nature et une photographie vraiment soignée.
"House of Wax" est l'un des premiers films tournés en 3D (par un réalisateur borgne !!!), et contient quelques scènes prévues à cet effet et inutiles au scénario. Il s'agit donc une curiosité historique, mais pas seulement. Outre la présence d'un jeune Charles Bronson, le film marque également l'arrivée de Vincent Price dans le registre de l'horreur. C'est surtout grâce à celui-ci que l'ambiance du film est efficace, la mise en scène étant correcte, et le scénario un peu court. On appréciera en outre la petite réflexion et mise en abyme sur le spectacle, soit le choix pour l'artiste de faire du spectaculaire populaire ou de l'intimiste esthétique.
Un film d’horreur dans la grande tradition classique avec artiste fou, musée des horreurs et atmosphère de brouillard londonien nocturne… Frissons garantis jusqu’au happy end obligatoire. Vincent Price est parfait dans le rôle de l’artiste, victime puis bourreau et Phyllis Kirk est vraiment délicieuse dans celui de la douce mais entêtée et courageuse héroïne. La mise en scène d’André de Toth est admirable, soulignant de manière expressionniste les tourments de l’âme humaine dans sa folie la plus extrême. Il faut souligner pour la petite histoire que ce fut le premier film (à ma connaissance du moins) tourné en trois dimensions, ce qui donne à la projection d’aujourd’hui un rendu flou à quelques scènes, notamment celles tournées dans le smog.
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4,0
Publiée le 30 juillet 2012
Classique absolu de l'horreur et remake rèussi de "The Mystery of the Wax Museum" de Michael Curtiz, "House of Wax" d'Andrè De Toth est l'un des meilleurs films du genre! Brûlè dans l'incendie de son musèe de cire, Vincent Price, impressionnant, perd ses talents de sculpteur mais trouve un autre moyen de refaire ses collections! L'allure très inquiètante de cet acteur fait une fois de plus des merveilles ici! L'originalitè de cette version en couleurs rèside surtout dans l'emploi de l'èphèmère et pittoresque procèdè "3D" qui donnait èvidemment un relief ajoutant à l'èpouvante des spectateurs de l'èpoque! Mais le film de De Toth fut repris dans les seventies et exploitè en version plate, ce qui lui fit perdre quelques unes de ses qualitès! Mais fort heureusement l'essentiel est là avec quelques scènes d'anthologies et un Vincent Price au sommet de son art...
M’attendant un film du niveau de ceux de la Hammer j’ai été un peu déçu par ce House Of Wax. Le film n’arrive jamais vraiment à instaurer une ambiance privilégiant l’aspect policier à l’aspect horreur, se perdant dans des passages trop descriptifs ou des scènes uniquement destiné à l’effet 3D comme le spectacle de danse ou l’homme qui joue avec les balles, scènes qui en plus d’être parfaitement inutiles nuisent à la continuité du film. Les premiers et derniers quarts d’heure sont finalement les plus intéressants, le premier montrant un sculpteur à la limite de la folie donc promettant un excellent film, le dernier pour son climax plutôt réussi instaurant enfin une ambiance qui manquait. La bande-originale en fait beaucoup trop et perds l’efficacité qu’elle aurait pu avoir. Reste Vincent Price et le reste du casting qui se débrouille bien, à noter un petit rôle pour Charles Bronson, en tout cas ce House Of Wax aurait pu être bien meilleur même si il comporte de bonnes choses.
Un classique de l epouvante qui pour moi est vraiment plus un genre des années 50 que contemporain. Les acteurs sont incroyables pour l epoque et vaut surtout pour Vincent Price une légende !
J'ai bien aimé ; je voulais le voir car je suis un fan du remake : "La maison de cire", alors il fallait que je découvre l'original... et j'ai eu raison de le faire ! Bien entendu je préfère la version de 2005, elle est plus destinée à ma génération et elle est plus dans le slasher (genre que j'adore) alors que l'original se rapproche du thriller, mais cela m'empêche pas d'apprécier ce petit classique des années 50 ! A voir au moins une fois pour les fans du genre !
Un véritable chef d'oeuvre ! J'ai complètement adoré ce film ! Techniquement, le film est vraiment impressionnant pour l'époque, on a des décors somptueux : la brume dans les rues inertes de Londres, avec ce tueur au masque de cire inquiétant. On a aussi des décors malsains et qui mettent mal à l'aise. Les acteurs sont tous formidables. Le scénario est très simple, mais ça ne nous empêche pas de suivre l'histoire avec stupéfaction ! La mise en scène est vraiment géniale, où tous les éléments importants sont mis en valeurs à l'aide de silhouettes, ou ombres... J'ai trouvé que le film était bourré de bonnes idées, d'originalité. J'ai vraiment adoré découvrir ce chef d'oeuvre des années 50 !
Un film fantastique très réussi, avec un excellent Vincent Price, toujours inquiétant. La réussite tient aussi aux décors, vieux Londres puis musée au départ ludique et qui devient une morgue. Il y a aussi la présence du jeune Charles Bronson, qui joue un serviteur muet inquiétant. Un film qui est bien réalisé avec une musique qui colle bien à l'ambiance.
Remake de Masques de cire de 1933, L’homme au masque de cire est un film d’épouvante dans lequel un conservateur de musée un peu trop passionné par ses poupées de cire prévoit de s’associer à de riches personnes, mais dans un délai trop long pour son associé du moment, spoiler: qui l’oblige à mettre le feu à son musée pour toucher les vingt-cinq mille dollars de l’assurance . Henry Jarrod étant passé pour mort dans l’incendie, c’est son associé pyromane qui en bénéficie pour en faire profiter sa dulcinée. Le film enchaîne ensuite les mises en scène macabres et les disparitions, Henry Jarrod étant miraculeusement de retour pour ouvrir un nouveau musée dédié à l'horreur d’assassinats, d’exécutions et de tortures célèbres ou d'actualité. Le casting comprend Carolyn Jones (surtout connue pour son rôle de Morticia dans la série La Famille Addams), et même Charles Bronson (Les Sept Mercenaires, l’homme à l’harmonica dans le futur Il était une fois dans l’Ouest, accessoirement présent comme statue de cire au musée Grévin de Paris).
Les plans horrifiques font toute la qualité du film, notamment lors despoiler: l’incendie du musée au début avec les poupées qui fondent, sur la fin alors que Sue s’infiltre dans la maison en pleine nuit et tout au long du film avec le visage ravagé par les flammes de la créature au chapeau. Les clichés de l’époque s’enchaînent entre l’infiltration du tueur, le cri du témoin qui le voit et la musique intense qui surgit au moment du meurtre, et ça fonctionne. Henry Jarrod a un certain charisme même si le spectateur n’est pas dupe, bien qu’on ne s’attende pas forcément à ce quespoiler: sa paralysie des jambes ne soit que comédie . L’atelier avec la cire qui bout paraît également bien authentique, et l’esthétique victorienne avec les diligences est bien réussie. Le concept ira encore plus loin avec un nouveau remake de 2005, intitulé La maison de cire, où le tueur ne sera pas seul, cachant un background intéressant, et où les personnages seront encore plus impliqués dans le scénario.
Remake de Masques de cire et lui-même objet d'un remake en 2005, L'homme au masque de cire ne brille pas de par sa réussite. Sur le plan technique, le film est magnifique, proposant des ruelles sombres, un musée dantesque et un laboratoire secret effrayant. L'interprétation est également excellente, Vincent Price le premier malgré son rôle au final assez écourté. Mais le problème majeur du film est sans nul doute son suspense raté qui, dès les premières minutes, plombe le film, l'identité du tueur étant dévoilée avec une certitude évidente. Même chose donc pour ce tueur défiguré qui fait ses entrées de façon tellement banales qu'il n'effraie nullement au final. La musique est également mal répartie dans le film, ne proposant jamais une tension louable. Ceci dit, on passe un bon moment en excusant les défauts d'un film vieux de plus 50 ans.
L'homme au masque de cire est un vieux film d'horreur plutôt pas mal même si malheureusement comme beaucoup de films d'horreur des années 50, il ne fait plus du tout peur aujourd'hui. Le personnage principal est un beau personnage tragique ; à la frontière entre Freddy Kruger (pour le look) et Darkman (pour la tragédie). Il est difficile de ne pas éprouver de l'empathie pour ce personnage (d'ailleurs au final, il a commis assez peu de crimes en comparaison avec les autres méchants de films d'horreur). Vincent Price est excellent dans ce film, au summum de son talent (il arrive à faire carrément flipper lorsqu'il fait la visite du musée). A noter également une apparition de Charles Bronson (dans un rôle muet d'ailleurs) dans un de ses tout premiers rôles. En revanche, on peut reprocher au film de ne pas être si terrifiant que ça (la peur repose principalement sur le talent de l'acteur principal). C'est dommage, mais sinon, c'est un classique sympa.
Un thème cinématographique qui remonte à l’expressionnisme allemand (Le cabinet des figures de cire). En extrapolant, on pourrait dire qu’il cristallise les personnages du savant fou et du mauvais démiurge (cher au gnostiques) en un et qu’il crée un effet de mise en abîme entre représentation cinématographique et reproduction de cire. La grande qualité du film de De Thot, c’est son sens virtuose du spectacle dans la mise en scène qui magnifie cet effet. Le second atout c’est la prestation de Vincent Price avec sa doucereuse ironie. S’il y a une faiblesse à trouver, ça serait peut-être un aspect policier un peu banal. Mais c’est une réussite incontestable, un modèle du genre de l’épouvante.
J'apprécie beaucoup Vincent Price mais "l'homme au masque de Cire", des studios Universal, fait pâle figure par rapport aux productions de la Hammer. Cette oeuvre est trop austère sans véritable charme, sans véritable scène qui marque profondément la rétine du spectateur. Pourtant, on y trouve de bons ingrédients comme un postulat de départ intéressant sans fioritures (contrairement à son remake de 2005), des acteurs charismatiques. Hélas, ces ingrédients ne rentrent pas en osmose pour fabriquer un film d'horreur d'exception. On se retrouve avec une oeuvre banale, sans grande originalité.
Chef d'oeuvre absolu du thriller et de l'épouvante, on peut affirmer sans hésiter qu'il n'a pas pris une ride tant il est palpitant! L'incendie du début, le tueur masqué... Le tout est filmé magistralement avec des couleurs flamboyantes et une interprétation de qualité de V Price nottament. A voir aussi Charles Bronson dans un de ses premiers rôles.