Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
inspecteur morvandieu
36 abonnés
2 367 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 7 août 2024
Ce film de Bertrand Tavernier évoquant la régence de Philippe d'Orléans à la mort de Louis XIV est conclu par un acte isolé de paysans en colère, incident moins anecdotique que symbolique annonçant rien moins que La Révolution et la sanction d'une monarchie dévoyée. On ne s'étonnera pas de ce dénouement "politique" tant le cinéaste a fait la démonstration, à travers une satire de moeurs à la fois fantaisiste et documentée, de l'incurie et de l'indignité de la gouvernance de l'époque. Alliance naturelle de l'aristocratie et de l'Eglise, le pouvoir est incarné ici par le Régent et par l'abbé Dubois, deux personnages "honteux" de l'Histoire de France et deux rôles savoureux pour Philippe Noiret et Jean Rochefort. Le premier est ce Philippe d'Orléans ambivalent, à la fois libéral lucide mais faible et paillard; le second est un ecclésiastique roublard, un roturier athée complotant pour obtenir la pourpre cardinalice. En petit noble fomentant une illusoire indépendance bretonne, le troisième larron, Jean-Pierre Marielle, fait bande à part. De ce sujet singulier et généralement cocasse, je retiendrai le souci d'authenticité des moeurs et la description d'une caste, d'un régime portés au libertinage, l'imposture religieuse et, globalement, la corruption de la monarchie. Amer ou truculent, le film est une peinture féroce d'un temps de débauche et d'un pouvoir coupé du peuple.
une bonne caricature de cette époque... ce film a vieilli , mais reste bon . Le jeu de certains acteurs est toutefois excessif . La mise en scène elle est aussi un peu datée
Le film repose sur un grand duo d'acteurs principaux, qui le sauve véritablement, et laisse le souvenir de quelques scènes réussies ou du moins de bonnes répliques ( évidemment toutes apocryphes). Cependant, le fond du film reste faible, ramenant la Régence à une joyeuse débauche pour les élites, avec une ambiance libertine des années 1970, en costumes du dix-huitième siècle.
Film sans intérêt qui a énormément vieilli. On ne comprend pas quelle est l’histoire et les scènes qui se veulent érotiques sont tellement peu crédibles. Bref, fouillis et confus à mon gout mais je me suis arrêté au bout d’une heure.
Si tu dormais en classe lors des cours d’histoire, tu peux dormir aussi devant ce film. Par contre, si tu veux voir une reconstitution historique ouvre grand les yeux.
Que la Fête commence est trop scolaire à mon goût, car Tavernier ne choisit pas de faire l’intrigue la pièce maîtresse de son film : ce sont les personnages qui sont le moteur. Tavernier avait même pensé intitulé le film Le libéral, le cynique, l'idéaliste et la putain. Heureusement qu’il ne l’a pas pris car ici les personnages ne sont pas tout à la fois contrairement au film de Leone. Bertrand Tavernier est un brosseur de portrait, ce sont les personnages qui portent le film au travers des acteurs et des dialogues. Ce long métrage demande à être revu rien que pour ces paroles.
Trop scolaire à mon goût, car le film montre trop de détail dont on pourrait se passer comme par exemple l’histoire des seaux ou de la carte de France. Le réalisateur aurait pu gagner du temps mais on voit qu'il veut montrer qu’il a potassé pour faire ce film. Il insère ces scènes inutiles dans des plans séquences qui vont jouer aussi sur le champ et le hors champ. Ces jeux avec la caméra ne sont pas suffisants pour faire un film de cinéma. Ces plans séquences sont en opposition avec certaines scènes très ou trop théâtralisées. Ces plans séquences vont donc apporter un certain dynamisme et une tension, notamment quand la caméra est porté à l'épaule (mention au cameraman).
A noter que la musique du film, c’est celle composée par le protagoniste principal du film, le Régent.
Ma scène préférée : la séquence finale, car c’est là que la petite histoire rentre dans la grande histoire.
Au risque de déplaire aux critiques précédentes j'ai trouvé le film confus dans sa narration et manquant totalement de souffle. La réalisation est laborieuse avec Noiret, Rochefort et Marielle qui cabotinent à tout va. La photo est vraiment quelconque. Les plans relevent plus du film amateur quand on pense que le chef d'oeuvre Barry Lyndon à été réalisé à la même époque.
Malgré une grande performance de Philippe Noiret ce film historique est loin d'être le meilleur de Tavernier. La faute à des personnages pas tous attachants et à une histoire parfois confuse.
Malgré mon grand respect pour le Tavernier cinéphile et réalisateur, j'ai été déçu par le coté désordonné et irréaliste du film, autant dans les scènes grivoises peu cohérentes que par la teneur des dialogues. Heureusement reste des acteurs de grand talent iconiques des années 70.
Un divertissement sympathique et original. De plus un cours d'histoire de France plus vivant que dans les manuels... certes un peu romancé, voire osé, mais bon, c'est ça le cinéma !
Sous couvert de brosser une grande fresque historique de la régence de Philippe d’Orléans, Que la Fête commence est un navrant condensé de dérives soixante-huitardes. On y trouvera, pêle-mêle, un éloge de l’ivrognerie, de la vulgarité, de la prostitution, de la branlette, de la partouze et même… du viol. Cinéphiles s’abstenir !