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    L'Horloger de Saint-Paul
    Note moyenne
    3,4
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    87 critiques spectateurs

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    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    80 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Premier film de Tavernier. C'est l'histoire d'un homme qui prend (enfin) conscience d'une absence de communication avec son seul fils car celui-ci est accusé d'avoir assassiné un homme qui dans l'usine où travaille la petite amie de ce fils, abuse des femmes. Le fils est arrêté, et ce père essaie de comprendre et d'accompagner son fils lors du procès et ira jusqu'à le soutenir.

    Bon film de Tavernier. Mais le cinéaste évite de peu une certaine caricature (le salaud, le gentil gauchiste) et pose bien le problème d'une certaine justice et de la police. Encore qu'ici le commissaire apparaît comme très humain. On fait aussi allusion aux milices patronales (on est à 6 ans de 68). Le thème essentiel restant la relation père-fils, dont on ne sait pourquoi ici elle était inexistante. C'est très bien filmé (la ville de Lyon) avec des dialogues de haute qualité et des acteurs de premiers choix. Excessif néanmoins, une phrase prononcée par un communiste à la fin du film "on étouffe ici", qui montre au jour un cinéaste politisé. (à comparer avec le film de Munk : Un homme sur la voie - dit ici dans un autre pays : la Pologne communiste)
    On étouffait en France en 1974 ?
    maxime ...
    maxime ...

    250 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2015
    Philippe Noiret est à en pleurer. On ne peut qu’être attendrit par cet horloger qu'est Michel Descombes ( Noiret ) et par le drame qui le touche. Ce type en apparences sans histoires se révèle être une personne exceptionnel, totalement désabusé par la situation dans laquelle ils sont plongé lui et son fils. Jean Rochefort excelle aussi, ce dîner dans le train est une scène mémorable, on ne sait pas si ils sont " amis " ou " ennemis ". La puissance des dialogues est une des plus grande réussite de ce long métrage, une habitude chez Tavernier. Un travail très intelligent, les mots sont forts ! L'exemple le plus frappant à mes yeux se trouve à la fin lorsque Michel et Antoine ( Denis ) échange à la sortie du tribunal, cette scène est tout bonnement poignante. Premier film de Bertrand Tavernier et déjà premier coup de maître. Un grand moment d'émotion pour moi.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2015
    Pour un premier long métrage, Bertrand Tavernier s'en sort bien et propose une belle histoire d'un père tiraillé par l'amour de son fils, soupçonné d'homicide, et par la police/justice. Le tout est servi avec une légère réflexion sociale et politique. Le cinéaste n'en fait pas des tonnes, nuance le caractère de ses personnages, accentuant l'impact du film et son réalisme.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2015
    Pas mal d’originalité à l’époque dans la réalisation de ce jeune cinéaste qui casse les codes en vigueur, dont ceux de l’adaptation. L’infidélité à Simenon est notoire dans cette (re)transcription de son roman, avec un vrai travail de recherche (la manière d’aborder le procès et d’en donner le verdict) dans l’écriture. Un film révolté, qui ne cache pas son engagement politique et social à l’égard des milices patronales, par exemple et du climat général d’un pays, cinq ans après 1968. L’occasion aussi de revoir Philippe Noiret et Jean Rochefort dans un duel à distance savoureux et complice. L’horloger de Saint-Paul » est un quarantenaire qui se porte bien.
    Avis bonus Tavernier, Noiret et Rochefort se souviennent, et c’est très bien.
    Pour en savoir plus
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    Premier film de Bertrand Tavernier, "L'horloger de Saint-Paul" marque également les débuts de sa collaboration avec Philippe Noiret, qui deviendra son acteur fétiche. En adaptant Simenon transposé dans sa ville de Lyon, Tavernier nous montre, à travers l'histoire d'un horloger qui apprend que son fils a tué quelqu'un et qu'il est en cavale, l'intérieur d'une France bien sous tous rapports mais finalement rongée par de nombreux conflits intérieurs. L'histoire n'est donc qu'un prétexte pour une étude de mœurs (comme toujours chez Simenon) faite avec une certaine lucidité et vivacité. Philippe Noiret, absolument touchant et bouleversant dans le rôle de cet homme qui découvre qu'il ne connaît finalement rien de son fils, apporte au film une indéniable qualité. Parfois longuet, parfois un peu mou, "L'horloger de Saint-Paul" n'en est pas moins bourré de qualités (dont un excellent Jean Rochefort en second rôle) et vaut certainement le coup d’œil.
    pierrre s.
    pierrre s.

    441 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2020
    Drame touchant et poignant sur les rapports entre un père et son fils, L'horloger de St Paul, est aussi une vision intéressante d'une France en pleine crise sociale.
    Marc G
    Marc G

    4 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mars 2014
    Film qui me parait un peu surestimé... je n'ai pas été emballé par l'œuvre, ca manque un peu de gniac et de mordant...c'est pas que j'ai besoin d'un Schwarzie ou d'une bombe atomique pour que je soulève un sourcil mais n'empêche je m'ennuyais un peu...
    Alors bon est-ce que cela vient du fait que j'avais mal dormis la veille...j'avais naturellement les paupières lourdes ce jour là...mais pas plombée tout de même...
    Un des seuls intérêts du film c'est qu'il dépeint bien cette atmosphere 70s en France...Tavernier avait bien l'intention de pointer le système judiciaire français d'un index accusateur. Il le percevait comme défaillant , voir aberrant... film assez militant, typique post-68, mais qui en dépeignant un inspecteur de police compréhensif et humain (Jean Rochefort) évite de mettre tt le monde dans le même sac... je ne suis pas un expert du tout de Tavernier, mais je sais que son travail est réputé, j'ose supposer qu'il a fait mieux par la suite...
    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2014
    Un superbe premier essai pour Bertrand Tavernier,qui allait ensuite connaître la carrière à la longévité étonnante que l'on connaît. Il s'octroie les droits d'une nouvelle de Georges Simenon,pour créer un récit perturbant sur un horloger apprenant que son fils est en cavale après avoir tué un patron indigne. Culpabilité,incompréhension,recherche absolue de la vérité et d'un hypothétique rapprochement avec ce fils finalement mal connu s'emparent de Michel Descombes. Philippe Noiret,magistral, y est poignant en père acceptant les événements avec une placidité qui n'est qu'apparente. Jean Rochefort est aussi excellent en inspecteur se prenant d'amitié pour cet homme miroir de lui-même avec lequel il partage ses repas et ses promenades du chien. La ville de Lyon est magnifiquement mise en valeur,avec notamment les longs du Rhône et le centre-ville historique. Tavernier inclue également une dimension politique,en montrant que la France sous Georges Pompidou,en dépit de son opulence de surface,se teintait déjà d'une orientation gauchiste,et d'une opposition grandissante entre patrons et ouvriers. "L'Horloger de Saint Paul"(1973) reste une œuvre rigoureuse et engagée de référence.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2014
    Le premier long- metrage de Bertrand Tavernier , d' une grande maitrise . Une peinture implacable de la bourgeoisie , interprétés par les géniaux Philippe Noiret et Jean Rochefort .A voir absolument , un grand film .
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 février 2014
    J'ai regardé hier soir sur Arte "L'horloger de Saint-Paul" (1974)
    Je l'avais déjà vu en février 1994 à Pékin, au ciné-club de l'ambassade.

    1974-1994-2014. Comment un film vieillit-il dans la mémoire qu'on en garde ?
    En 1994, je me souviens combien déjà "L'horloger de Saint-Paul" m'avait paru "daté". Le premier film de Bertrand Tavernier, tourné dans sa belle ville de Lyon, porte la marque des années Pompidou. Philippe Noiret porte des rouflaquettes et roule en Diane. Son fils a un pull jersey orange et des idées libertaires. Pour se rendre à Paris, il prend un train couchettes et dîne avec Jean Rochefort au wagon restaurant.

    Bizarrement, quand je regarde aujourd'hui un film de 1994, je n'ai pas ce sentiment-là. "La cité de la peur", "Les roseaux sauvages" "Leon" ou "Usual suspects" me semblent extrêmement proches de nous - même si leurs héros n'ont ni téléphone portable ni email.

    Est-ce parce que l'histoire s'est ralentie depuis 20 ans ? que les changements furent moins nombreux ces 20 dernières années que les 20 années précédentes ?
    Est-ce plutôt parce que je suis devenu un vieux con nostalgique, aveugle aux changements qui m'entourent, incapable d'évoluer par rapport à l'époque bénie de mes vingt ans ?
    Louis Morel
    Louis Morel

    50 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2013
    Premier coup d’essai de Tavernier, et premier coup de génie !
    Lotorski
    Lotorski

    17 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Une bonne adaption d'un excellent roman. L'horloger de Saint-Paul, ou l'homme heureux au milieu des tics tacs, du temps qui finira par tout arranger, qu'importe ce qu'il advienne dans le présent.
    Alain69
    Alain69

    4 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2012
    Premier film de Bertrand Tavernier qui donne le sentiment de ne pas être un premier film. Juste, parfaitement maîtrisé, intelligemment adapté.
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2019
    L'Horloger de Saint-Paul marque les débuts de Bertrand Tavernier derrière la caméra et qui pour un premier long métrage se paie le luxe d'aligner deux grosses pointures dans son casting a savoir Philippe Noiret et Jean Rochefort qui arbore de nouveau sa célèbre moustache. Film relativement classique qui progresse sur un rythme relativement lent pour privilégier les dialogues à l'action. Tavernier se livre surtout à une analyse de la psychologie de son personnage principal. Finalement, on ne connait jamais assez les personnes qui nous entourent, même son propre fils...
    benoitparis
    benoitparis

    114 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2012
    Le film qui a véritablement lancé la carrière de Bertrand Tavernier comme réalisateur, au début des années 70. On est délibérément dans une tradition de cinéma traditionnel bien français, avec un histoire inspirée de Simenon, une reconstitution très réaliste et même un hommage à Prévert pour couronner le tout. Malgré le manque d’originalité formelle, ça a bien vieilli : l’interprétation de Noiret, sa confrontation avec celle de Rochefort restent émotionnellement efficaces, poignantes. C’est sur le fond que « L’horloger de Saint Paul » reste le plus singulier. Ses personnages ne sont pas consciemment engagés mais sur réagissent à un climat social très bien suggéré, celui des conflits entre ouvriers, briseurs de grèves, organisations gauchistes (on est pas loin de l’affaire Overney, le réalisateur a été trotskiste) dans un pays qui n‘est apaisée qu’en apparence, dans sa prospérité. La violence n’est pas délibérément politique mais elle est très déterminée par elle. Tant et si bien qu’une sorte de père peinard dépassé par les évènement finit par lui donner sa compréhension… La France n’a pas eu d’années de plomb mais un trouble qui transparaît dans certains de ses films.
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