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    L'Horloger de Saint-Paul
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    88 critiques spectateurs

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    Roub E.
    Roub E.

    930 abonnés 4 970 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2020
    Un des premiers films de Bertrand Tavernier et c’est une plongée dans le Lyon des années 70. Une ville usée, ou l’on partage son temps entre travail dans l’artisanat ou les usines qui entourent la ville et des ballons de rouge autour d’un plat de charcuterie. C’est la description d’une époque où l’on étouffe comme le dit un des personnages. Les conflits sont larvés ou dissimulés sous le tapis et peuvent par moment exploser, comme c’est le cas pour le personnage du fils de Philippe Noiret qui tue un « sale type ».A partir de là son père va partir à la recherche de ce fils qu’il a élevé mais qu’il ne connaît pas. Le film bénéficie bien sûr de l’incroyable duo d’acteur Noiret Rochefort qui une fois de plus sont remarquables. Il est aussi intéressant pour le portrait qu’il dresse de son époque et de son climat social. Sinon le film est assez sobre peut être trop même, par la suite Tavernier fera mieux, beaucoup mieux même à l’occasion.
    Hotinhere
    Hotinhere

    536 abonnés 4 932 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juin 2020
    Pour son premier long-métrage, Tavernier adapte Simenon et réalise un film inégal mais poignant sur le thème d'un homme qui cherche à comprendre le geste criminel de son fils, interprété avec sobriété par Philippe Noiret, qui deviendra son acteur fétiche.
    Gregory S
    Gregory S

    25 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2019
    Évidemment le film vaut rien que pour la rencontre Rochefort - Noiret. Pour découvrir la France de province des années 70 ce film est parfait. Après Simenon est difficile à adapter car très descriptif d'une ambiance, très littéraire donc pour certains ce film pourrait être un peu lent et un peu trop bavard. Mais le thème, du père qui ne comprend pas son fils tout en le laissant vivre est passionnant.
    Estonius
    Estonius

    3 243 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2019
    Tavernier, Noiret, Rochefort, que voilà en bonne affiche et pourtant après un début intriguant et alléchant c'est la déception qui domine, c'est lent, ça blablate, ça n'avance pas, ça manque de rythme, quant à l'intrigue policière dont on ne saura pas grand chose, on apprend que finalement ce n'est pas le sujet du film, le sujet est donc ailleurs mais les talents conjugués de Bertrand Tavernier et de Philippe Noiret n'ont pas réussi à m'y intéresser. Quand à Rochefort il est décevant dans ce rôle
    samuel h
    samuel h

    3 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2018
    Magnifique interprétation de Philippe Noiret en père qui cherche à comprendre. Les face à face avec Jean Rochefort sont très intenses.
    Ce film a une dimension documentaire, sur la société française des années 1970. Bertrand Tavernier est un réalisateur génial.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 501 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2018
    L'horloger de Saint Paul est un film fortement psychologique.
    On suit un homme simple, horloger à Lyon, dont la vie bascule lorsqu'il apprend que son jeune fils de 20 ans a tué un homme.
    Il va découvrir qu'il ne connait pas vraiment son fils, il va découvrir aussi le milieu judiciaire et nouer une relation spéciale avec le policier chargé de l'enquête.
    Finalement ce malheur va paradoxalement le rapprocher de son fils, lourdement condamné.
    Le film est très "français": on voit beaucoup d'images de Lyon, ici et là il y a de belles scènes de repas, où la charcuterie est reine.
    Et il y a un petit fond politique, teinté des problèmes économiques qui commencent à surgir dans les années 70.
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 434 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Le film raconte le parcours d'un homme confronté à la mise en cause de son fils dans une affaire de meurtre.

    Le film en dit long sur les mentalités de l'époque post 68 : mentalités de la police, fonctionnement de la justice, l'émancipation de la jeunesse, bourgeoisie qui garde la main sur les rouages de la société, débat sur la peine de mort, la prostitution, le harcèlement sexuel, la presse et les partis politiques qui restent à la surface des choses, la difficulté d'élever seul un enfant, la scolarité, la crise d'adolescence. On notera que certaines de ces interrogations restent aujourd'hui encore très prégnantes dans notre société.

    Enfin le film raconte le parcours d'un homme débonnaire, commerçant presque bourgeois, sonné par la mise en cause de son fils. Peu à peu il se met en tête de le comprendre et se rapproche de lui.

    Comme souvent avec les films de cette époque, le rythme et la mise scène théatralisent moins les messages et les sentiments du film. La société, la langue ayant évolué depuis, il faut faire davantage d'effort pour décoder les principaux messages que dans un film contemporain. Cela fait aussi parti de son charme.
    Redzing
    Redzing

    1 089 abonnés 4 441 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2018
    Philippe Noiret incarne avec sensibilité un horloger veuf tranquille et peu affirmé, dont le quotidien bascule le jour où il apprend que son fils a tué un homme. Ni drame familial ni film policier, ce premier long-métrage de Bertrand Tavernier relève plutôt de l'étude de mœurs. Le réalisateur utilise en effet cette histoire pour évoquer un pays où tout se politise, où les journalistes et les voyeurs sont légions, et où la violence sert à exprimer un ras-le-bol et un sentiment de vacuité. "L'Horloger de Saint-Paul" est filmé sobrement, et propose également un vision presque documentaire de Lyon. Signalons également un très bon Jean Rochefort en commissaire ambigu.
    rogerwaters
    rogerwaters

    139 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Davantage le portrait d’un homme ravagé par le sentiment d’avoir loupé quelque chose dans l’éducation de son meurtrier de fils que polar bien mené, le premier film de Bertrand Tavernier montre déjà le goût du réalisateur pour la nuance et la volonté de ne se laisser enfermé dans aucune étiquette. Plutôt progressiste de gauche, l’auteur s’entoure pourtant de la vieille garde du cinéma français en travaillant avec le duo Aurenche – Bost, largement conspué par François Truffaut, qui n’avait pas raison à propos de tout. La belle qualité d’écriture se ressent ici à chaque instant et le métrage tient toute sa saveur de cette capacité à faire évoluer la psychologie des personnages à travers des non-dits. Philippe Noiret y trouve un rôle parfait pour lui et Jean Rochefort le soutient avec beaucoup de professionnalisme. Au final, il s’agit d’un superbe film, émouvant et poignant, et ceci malgré l’extrême lenteur de l’ensemble.
    Jacotre
    Jacotre

    3 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Mal joué, mal filmé, scénario insipide : film sans grand intérêt. Pour un coup d'essai, ce fut un coup raté.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 158 abonnés 4 163 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2018
    Au lendemain de mai 1968, les illusions sont vite retombées quant à l'espoir sans doute déraisonnable d'un possible retournement de l'organisation sociale et politique. Le "joli mois de mai" comme on l'appelle désormais est vu par les historiens comme une parenthèse enchantée. C'est beaucoup de cette désillusion qui flotte tout au long du premier film de Bertrand Tavernier sorti en 1974. Cinéphile viscéral, Bertrand Tavernier fut longtemps assistant-réalisateur, critique puis attaché de presse avant d'oser se lancer dans la carrière de réalisateur. Un premier projet nommé "Bonny et Lafond" sur les dirigeants de la Gestapo sévissant au 93 rue de Lauriston à Paris n'ayant pu voir le jour, c'est un roman de Georges Simenon, "L'horloger d'Everton" qui sera proposé à Aurenche et Bost. Tavernier qui a entretenu des liens rapprochés avec la rédaction des "Cahiers du cinéma" et de "Positif" montre déjà son indépendance d'esprit en faisant appel à ces deux scénaristes emblématiques de la "qualité française" vilipendés par François Truffaut dans un article assassin paru en 1954 ("Une certaine tendance du cinéma français"). Le soutien de Philippe Noiret auquel Bertrand Tavernier avait immédiatement pensé pour le rôle principal sera indispensable pour la transposition à l'écran de ce sujet ne rentrant à priori dans aucun genre susceptible d'attirer les foules. L'action est transposée des Etats-Unis à Lyon, la ville dont le réalisateur est originaire et dont il sent bien qu'il est temps de lui rendre hommage avant que la transfiguration du paysage déjà entamée ne devienne définitive. Michel Descombes (Philippe Noiret) est un artisan horloger que l'on retrouve dans un bouchon lyonnais en train de tailler bavette sur la vie politique avec ses copains de quartier tout en se restaurant. Vivant seul depuis son divorce, il s'est laissé engourdir par une routine paisible qui le laisse un peu en dehors du temps. Quand il apprend brutalement que son fils en fugue avec sa petite amie (Christine Pascal) vient de tuer un homme, la dure réalité le prend brutalement au collet. Et surtout une question sans réponse se pose à lui ? Qui est vraiment ce fils qui n'a pas jugé bon de lui présenter sa petite amie? C'est une sorte de chemin initiatique que va emprunter Michel Descombes, s'ouvrant petit à petit à une radicalité qu'il n'a jamais réellement côtoyée ailleurs que dans les discussions animant les repas arrosés de fin de semaine. Ici, point d'intrigue policière ni de rebondissements malgré la présence à côté de Descombes d'un flic tout aussi désorienté que lui joué par un magistral Jean Rochefort remplaçant au pied levé François Périer prévu initialement pour le rôle, juste la prise de conscience déchirante du temps perdu à cause de la pudeur qui pousse à l'incommunicabilité. spoiler: Un temps perdu qui oblige Michel Descombes à une évolution à marche forcée le conduisant à choisir d'épouser la cause perdue de son fils plutôt que de risquer de le perdre définitivement
    spoiler:
    . L'ensemble d'une fluidité exemplaire prend grâce à la réunion de tous ces talents autour d'un Bertrand Tavernier qui apprend vite, l'allure d'une évidence pour le spectateur équivalente à celle de Michel Descombes déclarant un peu bravache devant le jury du procès : " « Je suis entièrement, totalement, solidaire de mon fils. ». "L'horloger de Saint-Paul" recevant le prix Louis-Delluc en 1973, la carrière de Bertrand Tavernier était lancée sous les meilleurs auspices ainsi que son long compagnonnage avec Philippe Noiret (sept films en commun suivront). Il convient aussi de signaler que malgré le succès et la célébrité jamais la passion de la transmission de Bertrand Tavernier ne s'est tarie depuis ce premier succès. Celui-ci toujours généreux et enthousiaste n'hésite jamais à faire profiter la communauté des cinéphiles de ses instructifs commentaires et analyses à travers des livres ou des bonus de DVD.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    97 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2017
    Premier long-métrage de Bertrand Tavernier, entièrement tourné dans sa ville natale de Lyon, L'horloger de Saint-Paul nous emmène sur des chemins de traverse auxquels on ne s'attend pas. Adaptation de Georges Simenon, ce faux film policier élégant et posé se concentre en réalité spoiler: sur un drame intime et personnel lié à l'impossibilité de communiquer entre un père et son fils
    . Philippe Noiret et Jean Rochefort sont tous deux délicieux.
    Alasky
    Alasky

    340 abonnés 3 341 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2017
    Tout a mal vieilli dans ce film. Mon unique étoile va au duo Philippe Noiret - Jean Rochefort et à la ville de Lyon. L'histoire est fade et sans intérêt, peut-on seulement appeler cela une intrigue.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 363 abonnés 4 405 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    L’Horloger de Saint-Paul marque les débuts de Bertrand Tavernier, lequel, comme de coutume nous sert un film très propre, mais ici un peu creux quand même.
    En effet, ce film est très réussi formellement. Très belle mise en scène, fluide, précise, avec toujours ce soin du cadrage propre au réalisateur, qui s’empare en plus fort bien des décors lyonnais. La ville est apparente, et il choisit judicieusement ce qu’il nous montre donnant une ambiance à la fois lumineuse et triste, utilisant une jolie photographie. L’Horloger de Saint-Paul est, visuellement, un film poétique, bien ancré dans son époque mais aussi atemporel, où s’entremêlent la gouaille lyonnaise et la mélancolie de l’histoire ! Je souligne aussi une bande son de qualité, qui elle aussi est tantôt alerte et plutôt joyeuse, et tantôt mélancolique.
    Formellement réussi, L’Horloger de Saint-Paul est, en revanche, un film un peu tiède sur le fond. Le souci c’est le relatif manque d’action, une enquête qui n’est pas existante, ou trop peu, et une dernière partie au traitement trop abrupt. Tavernier se consacre pleinement à l’aspect psychologique du drame, et si c’est un choix audacieux plutôt bien traité par un réalisateur consciencieux, force est de constater qu’on s’ennuie parfois face aux longueurs, et que, pour le coup, en se concentrant uniquement sur Noiret, on n’a pas les points de vue qui aurait pourtant donné du relief à l’intrigue, du fils et de sa copine. Du coup, la narration reste très linéaire, et lorsque Noiret est dans l’attente, et bien on l’est aussi !
    Le casting est composé d’acteurs plutôt solides, dans les premiers et les seconds rôles. Jean Rochefort est sobre mais convaincant, face à un Philippe Noiret que j’ai trouvé juste et sobre, mais parfois un poil trop théâtral. Après c’est un bon acteur, et il colle bien à ce personnage un peu quelconque, populaire, apportant sa sensibilité particulière qui le rend généralement mémorable dans les rôles dramatiques. Autour de ce duo, des seconds rôles de qualité, et on retiendra le charme délicat et triste de Christine Pascal, qui, en quelques scènes, nous perd dans ses yeux d’un bleu limpide !
    L’Horloger de Saint-Paul est un joli film, c’est un fait, triste et optimiste à la fois. Dommage que l’histoire n’aille pas un peu plus loin, on aurait eu un film particulièrement marquant, mais il reste un joli premier film, et, je le crois, un prix Louis Delluc bien mérité. 3.5
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    267 abonnés 2 870 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2016
    Une première réalisation qui mérite qu'on s'y intéresse, la veine sociale de Tavernier s'y exprimant déjà par petites touches lancées comme autant de fléchettes. Entre réalisme des dialogues (notamment les scènes de restaurant) et contexte social évoqué en toile de fond, Tavernier s'emploie à relater un crime que l'on n'expliquera pas, et dresse surtout le portrait d'un petit artisan dépassé par les événements et ne sachant comment recoller les morceaux. C'est un cinéma encore jeune et plein de défauts, mais la direction d'acteurs est déjà efficace, bien aidée en cela par un Philippe Noiret toujours impeccable. Quelques longueurs par-ci par-là, mais une sensibilité qui affleure déjà et nourrira bon nombre des films de Tavernier dans le futur. A voir.
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