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stans007
22 abonnés
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3,5
Publiée le 24 mars 2021
A Lyon dans une ambiance post soixante-huitarde mise en scène avec maîtrise et réalisme, l’assassinat d’un salaud de droite amène un père à se rapprocher de son fils.
Coup de chapeau à B. Tavernier qui restitue superbement le roman de Simenon entre le roman policier et le non dit des sentiments entre un père et un fils ; à noter aussi que la ville de Lyon est magnifiquement filmé
Un film à la première partie lente et datée, très année 70. Mais ce climat pesant, ce faux rythme finissent par installer le film dans une ambiance particulière, dérangeante, incarnée à merveille par un grand Noiret.
C'est l'histoire d'une relation entre un père et son fils. Un père qui n'intéresse plus son fils, tente mollement de rétablir un lien qui semble encore plus distendu qu'il ne le pensait. On ne sait pas ce qui les éloigné. On ne le saura pas. Quelle tristesse.
Premier film de Bertrand Tavernier, entièrement tourné à Lyon, sur un sujet grave, prétexte à l'analyse des relations entre un père et son fils. Fils qu'on ne verra physiquement qu'à la fin du film, le scénario étant concentré sur les rapport du policier (Jean Rochefort) et du papa (Philippe Noiret). Philippe Noiret est très émouvant, ne comprenant pas les motivations de son fils, se rendant compte que son fils est un étranger pour lui, mais le soutenant jusqu'au bout, essayant en tâtonnant de reconstruire, voire de construire ce lien affectif à côté duquel il est passé. Jean Rochefort est ironique, décalé, attaché à cet homme perdu, qui ne comprend rien à ce qui lui arrive. On retrouvera avec plaisir Andrée Tainsy dans un important petit rôle, et Christine Pascal dans une partition muette. Mais surtout, on retrouvera un univers typique des années 1970, avec des villes noires et sales, des bouchons lyonnais qui regorgent de plats de viande et de charcuterie, des wagons restaurant où on vous sert du jambon et du saucisson arrosés de mauvais vin rouge... Toute une époque !
Un scénario médiocre (Simenon n'est pas le génie qu'on croit). Mais évidemment de très grands acteurs qui font oublier les incohérences, les invraisemblances et surtout l' extrême pauvreté de l'intrigue.
Le passage que j'ai préféré c'est celui de l'horloge astronomique. Il y en a de semblables à Compiègne, Moulins, ... , Prague, ... Ce brave Tavernier a au moins eu le mérite de bien filmer cette belle mécanique ancienne et évocatrice. Mais mon Dieu que son film est plat. Il y a plein d'autres oeuvres filmées de Simenon où on ne s'ennuie pas comme ici. Le personnage qui accroche le plus c'est l'avocat, joué par William Sabatier. Lui au moins a une ligne directrice et il s'y tient. L'horloger Noiret et le flic Rochefort font dans le sentimentalisme larmoyant. Leur relation inconsistante tourne en eau de boudin. Le pote syndicaliste est nul et exaspérant. Quant à Julien Bertheau j'ai dû être dérangé lors de sa prestation car je ne m'en souviens plus. Pourtant, son souvenir dans le rôle de Mercutio de Roméo et Juliette à la Comédie Française m'était resté très vif. Luis Bunuel dans le Charme discret de la bourgeoisie a intelligemment valorisé sa voix de violoncelle. Noiret et Tavernier, même combat !
Lent, mou, ennuyeux. Images glauques et son de mauvaise qualité, presque inaudible (ce n'est pas une question de moyens techniques : des films bien antérieurs ont une qualité de son et d'image exceptionnels). Histoire qui n'en finit pas, scènes iongues et inutiles. Deux étoiles pour la prestation de l'inoubliable Ph. Noiret, le seul à tirer son épingle du jeu.
Film qui me parait un peu surestimé... je n'ai pas été emballé par l'œuvre, ca manque un peu de gniac et de mordant...c'est pas que j'ai besoin d'un Schwarzie ou d'une bombe atomique pour que je soulève un sourcil mais n'empêche je m'ennuyais un peu... Alors bon est-ce que cela vient du fait que j'avais mal dormis la veille...j'avais naturellement les paupières lourdes ce jour là...mais pas plombée tout de même... Un des seuls intérêts du film c'est qu'il dépeint bien cette atmosphere 70s en France...Tavernier avait bien l'intention de pointer le système judiciaire français d'un index accusateur. Il le percevait comme défaillant , voir aberrant... film assez militant, typique post-68, mais qui en dépeignant un inspecteur de police compréhensif et humain (Jean Rochefort) évite de mettre tt le monde dans le même sac... je ne suis pas un expert du tout de Tavernier, mais je sais que son travail est réputé, j'ose supposer qu'il a fait mieux par la suite...
Le rythme de "l'horloger de Saint-Paul" est un peu lent pour que l'on soit pleinement plongé dans ce drame, mais les bons acteurs compensent cette lenteur.
Un beau film des années 70, avec Noiret et Rochefort un peu à contre-courant de leurs ou personnages habituels. C est aussi un beau voyage dans le Lyon de cette époque. Je regrette la lumière un peu blafarde qui accompagne le spectateur tout au long, je dirai même ne pas trouver le film très bien filmé, perfectible de ce point de vue
Un film qui tient surtout à l'excellence et au charisme de ses deux interprètes principaux, Noiret et Rochefort y sont d'autant plus bon qu'ils jouent essentiellement du Noiret & du Rochefort, j'entends ici que leurs performances est entendue et que les dialogues sont surtout prétexte à des monologues à deux. Sur le fond du film, la critique sociale était plus mordante dans un coup de torchon. Néanmoins, un bon film au fonctionnement un peu classique.