De l'humour quelque peu grivois, une trame plutôt classique ; néanmoins, ce film reste regardable, si l'on le prend au second degré, ou si l'on débranche son cerveau pendant 1h35
Abrutissement total, c’est l’impression que nous donne le film alors qu’il vient tout juste de commencer. Et pourtant, c’est déjà trop ! L’introduction relève du grand n’importe quoi, on en vient même à se demander si on ne se serait pas trompé de film. Quant à la suite, ce ne sera pas mieux, à commencer par son scénario, des plus basic, pas une once d’originalité (si ce n’est le côté cartoon / Tex Avery, très récurrent et assez exécrable au final), des personnages archi stéréotypés, à outrance pour certains et horripilants, des répliques affligeantes, dignes des pires bouses cinématographiques. On en vient encore à se demander ce que viennent faire ici des acteurs tels que Bruce Willis ou encore Andie MacDowell, c’est à n’y rien comprendre. Néanmoins, ce que l’on parvient à comprendre, c’est pourquoi ce film a été un véritable échec (un gros bide !), tant commercial que vis-à-vis des critiques (presse et spectateurs), ce qui lui a d’ailleurs valu deux trophées, à savoir deux Razzie Award (l’équivalent de nos « Bidets d’Or », récompensant les pires films).
Ce n'est clairement pas le film qui me viendrait à l'esprit si je devais donner mon préféré avec Bruce Willis, mais il n'en demeure pas moins être une gentille comédie d'action, parfois un peu déjantée.
Début des années 90. Bruce Willis vient de sortir du petit écran pour exploser dans Piège de cristal et sa suite, devenant un nouveau action man charismatique et blagueur. Pourtant, l'acteur va continuer dans la comédie avec un film d'aventures burlesque imaginé par ses soins où un cambrioleur de génie à peine libéré de prison va être forcé de dérober trois cristaux créés par Leonard de Vinci, des pièces maitresses qui, assemblées, sont sensées changer le plomb en or... Sur ce pitch déluré s'ajoute toute la folie d'un Bruce Willis cabotin comme jamais, de péripéties déjantées allant du New Jersey à Rome et une galerie de personnages tous plus excentriques les uns que les autres. En effet, outre notre héros et son débonnaire acolyte qui cambriolent sur un timing de chansons de jazz (une originalité rafraichissante), ils vont être confrontés à un couple de milliardaires (Richard E. Grant et Sandra Bernhard) ainsi qu'à un ancien de la CIA (James Coburn) et sa bande de mercenaires portant chacun un nom de barres chocolatées : Kit Kat le mime muet, Snickers l'expert en explosif, Nuts la tueuse impitoyable et Bounty la brute stupide. Accompagné d'une sexy agente du contre-espionnage employée par le Vatican (Andie MacDowell, la femme qui souriait tout le temps), le gentleman cambrioleur n'aura pas une minute de répits, lui n'aspire qu'à déguster son cappuccino... Si le sérieux n'est pas de la partie et si nos acteurs s'en donnent tous à cœur joie pour cabotiner à outrance autour de bruitages cartoonesques et de situations parfois lourdingues, Hudson Hawk reste avant tout une aventure décomplexée et originale où les rebondissements les plus fous sont légion, ne permettant jamais au spectateur de souffler. La mise en scène explosive de Michael Lehmann, les nombreuses références à la pop culture (les Mario Brothers pour ne citer que eux) et la bonne humeur communicative d'un Bruce Willis infatigable arrivent à rendre le long-métrage tout à fait réjouissant, voire culte pour certains. Ainsi, casse inventif, course-poursuite sur les toits du Vatican, bagarres multiples et final explosif où se mêlent lance-roquettes, karaté et échappée à bord de l'Ornitottero (la machine volante créée par de Vinci) sont principalement au programme de cette comédie d'aventure fracassante pas forcément inoubliable mais suffisamment distrayante.
A l'origine, c'est un film que j'ai trouvé très frais. Le lien entre le timing du cambriolage et la musique est original. Par contre, le film vieillit mal.
J'adore les méchants de ce film, le couple de dingos Mayflower et leur majordome, le chien Bunny... Il y a pas mal d'actions, de rebondissements dans l'histoire avec le commando des agents Boutny, Kit Kat, Snickers. Pour le voir, il faut cependant se préparer un à plusieurs cappuccino.
Sur le papier ça aurait du m’amuser. Un film qui sent bon la période VHS, Bruce Willis qui joue un dérivé d’Arsène Lupin, un ton décalé presque cartoon. Mais ce Hudson Hawk est vraiment trop mal fichu pour être appréciable. Tous semble avoir été fait par dessus la jambe. Beaucoup d’acteurs sonnent faux, pas aidés par des dialogues de bas niveau. Il n’y a quasiment aucune mise en scène et le film semble avoir été charcuté au montage, on passe d’une scène à une autre de façon vraiment abrupte et par moment j’ai vraiment eu l’impression qu’il y avait des manques. Les tentatives d’humour deviennent lourdingues et j’ai fini par m’ennuyer ferme alors que ça devrait être un film purement récréatif, c’est donc un sacré loupé qui n’a pas volé son four au box office de l’époque.
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4,0
Publiée le 17 juin 2013
Hudson Hawk, alias le "faucon de l'Hudson", est à l'origine le hèros d'une chanson que Bruce Willis accompagnait à l'harmonica dans un cabaret de New York, alors qu'il n'ètait qu'un apprenti comèdien! L'acteur avait imaginè des mèsaventures farfelues à ce gentleman cambrioleur au point de se dire qu'elles pourraient faire un sujet de film! Dix ans et quelques triomphes plus tard, il fait appel au producteur Joel Silver pour mettre son projet à exècution! De la chanson de dèpart, Michael Lehmann a dèveloppè l'idèe de ce type qui fait ses coups en musique! Au lieu de se servir d'un chronomètre, il minute ses casses en fredonnant un air de "Side by side". Le regard malicieux, Willis incarne lui-même ce braqueur de gènie avec classe et panache! Manipulè par un couple de milliardaires au look extravagant qui rêve de devenir maître du monde (Richard E. Grant et Sandra Bernhard sont complètement allumès), il se retrouve embarquè dans des aventures surrèalistes et dèlirantes où il frôle la mort une bonne vingtaine de fois! Sur une trame classique avec des bons sans armes face à des mèchants caricaturaux et redoutables qui ont des noms de barres chocolatès (Snickers, Bounty, Nuts amande...),le rèalisateur dètourne les conventions du film d'action à grand renfort de dialogues percutants et de dèrision (le Cappuccino passe ici à toutes les sauces verbales). Au milieu d'une galerie de personnages loufoques et violents, l'ètonnant James Coburn incarne un ex-agent de la CIA recyclè dans le banditisme,et la craquante Andie Mac Dowell,une mystèrieuse experte en histoire de l'art! Clou de ce carnaval dèlirant, le tandem parfait Bruce Willis-Danny Aiello caracole en skate-board dans les musèes pour braquer des maquettes de Lèonardo de Vinci en chantant des vieux tubes! Vèritable tuerie visuelle entre casse fun et parodies de thriller ou l'on joue avec le suspense et ou l'on jongle avec l'humour, "Hudson Hawk" connut malgrè tout un bide retentissant à sa sortie! Qu'importe, le film est jubilatoire et la B.O gèniale...
Un film complètement barré, avec des méchants dignes d'un film pour enfant. Les acteurs en font des caisses et ont fini par s'ennuyer, car c'est vraiment très lourd. A éviter.
A peine sorti de prison, le célèbre cambrioleur "Hudson Hawk" est contraint par de sinistres individus à voler des artefacts liés à De Vinci, et se retrouve embarqué dans une aventure. Le film fut un gros four au box office en 1991, et on comprend aisément pourquoi. Outre les acteurs à côté de leurs pompes (Andie MacDowell transparente, James Coburn qui cachetonne, Bruce Willis et ses répliques qui sonnent faux...), l'ensemble se veut comme un mélange de comédie et de polar, mais rate ses deux objectifs. Les effets comiques façon Tex Avery (avec bruitages associés !) tombent à plat, et l'humour vole très bas, oscillant entre le grotesque et l'abrutissant. L'intrigue n'a ni intérêt ni grande logique, et sombre assez vite dans le n'importe quoi, malgré quelques idées qui auraient pu être amusantes (le fait de rythmer un vol sur une chanson...). Par ailleurs, n'espérez pas des scènes de casse mémorables, celles-ci sont expédiées en quelques minutes. Enfin, la réalisation est complètement anecdotique, et la BO de Michael Kamen est sans doute l'une des plus fades de sa carrière. A fuir.