Votre avis sur Le Petit Baigneur ?
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Propriétaire colérique d'un chantier naval, Fourchaume met à la porte l'un des ses ingénieurs lorsque le lancement de son dernier bateau se transforme en catastrophe. Le problème : en parallèle, "Le Petit Baigneur", un voilier conçu par le même ingénieur, remporte un course et devient la coqueluche de la voile. Fourchaume doit alors réembaucher l'homme avant qu'un concurrent italien ne mette la main dessus. "Le Petit Baigneur" serait sans doute tombé dans l'indifférence générale sans la présence de De Funès, dont le nom apporte un cachet à cette comédie où l'on sourit à peine. Les gags sont poussifs, l'intrigue ne va pas chercher beaucoup plus loin que son pitch, la mise en scène est très sage, et les acteurs sont étonnement peu inspirés, malgré le beau monde présent (Michel Galabru...). Même Louis de Funès ne semble pas aussi frais que d'habitude. Pas grand chose à retenir.
"Le Petit Baigneur" est une comédie fastidieuse que le talent de Louis de Funès et le charme d’Andréa Parisy ne suffisent pas à sauver. L’histoire aurait pu être intéressante mais l’humour est tellement navrant que tous les enjeux sont réduits à néant. Même les scènes qui offrent une créativité un peu plus conséquente, comme celle de l’église, sont ridiculisées par un excès dans la répétition. Il suffit de comparer la séquence du tracteur avec la fin de "La Party", de Blake Edwards, pour mesurer le gouffre qui les sépare alors qu’elles se fondent toutes deux sur un même type d’humour : chez Edwards, l‘accumulation d’éléments comiques jusqu’à la démesure aboutissait à une explosion de rire, tandis que la consternation est le seul résultat provoqué par les dégâts provoqués par de Funès chevauchant son engin.
Heureusement, la présence de Louis de Funès permet d’éviter le naufrage pour ce film de Robert Dhéry, réalisé en 1968. Doté d’un scénario affligeant, il s’agit d’une caricature de la comédie franchouillarde des années 1960. Compte tenu de la présence d’un casting de qualité (Michel Galabru, Pierre Tornade, Pierre Dac, etc.) et de quelques gags bien sentis, il est possible de rire. Néanmoins, les farces relèvent trop souvent du cinéma burlesque sans en atteindre les sommets. Bref, Louis de Funès n’a pas tourné que des chefs-d’œuvre !
Fufu se donne du mal et se dépense sans compter ! malheureusement en vain, car s'il est bien secondé par Andrea Parisy, un crétin (Robert Dhéry, imbécile pas fini) tente sans arrêt de noyer notre Louis national dans un scénario très mince, trop mince qui tente de meubler et colmater les brèches pourtant béantes n'importe comment. Même ce bon vieux Michel Galabru n'y peut rien, placé en porte-à-faux comme il est.
On en ressort très affligé d'avoir supporté -à notre insu- autant de gags ringards, simplets et bêtifiants durant les trois quarts du film. J'ai tout de même apprécié la Dino cabriolet et la Type E, surtout la Type E que je remercie a posteriori pour m'avoir aidé à passer le temps de cette fumisterie, l'une des nombreuses petites horreurs du cinéma français.
On en ressort très affligé d'avoir supporté -à notre insu- autant de gags ringards, simplets et bêtifiants durant les trois quarts du film. J'ai tout de même apprécié la Dino cabriolet et la Type E, surtout la Type E que je remercie a posteriori pour m'avoir aidé à passer le temps de cette fumisterie, l'une des nombreuses petites horreurs du cinéma français.