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selenie
6 228 abonnés
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4,0
Publiée le 20 novembre 2017
Si on apprécie le Noir et Blanc, il reste un peu fade, et donc il atténue forcément la force des images en ce qui concerne les paysages marocains. Pour la musique, on a connu Delerue un peu plus inspiré. Sans être complètement râté ces deux paramètres restent plutôt décevants. Heureusement Verneuil lui est inspiré avec des cadrages peu académiques et un bon tempo qui se doit d'être partagé judicieusement entre Bébel, Lino et Blier. En prime, évidemment les dialogues avec quelques passages devenus cultes signés Audiard. Site : Selenie
Des monstres sacrées du cinéma s'affronte dans cette passionnante course poursuite au milieu de superbes arides paysages africain. Pimenté par les savoureux dialogues du maître Audiard et la légendaire partition musicale de Georges Delerue, Henri Verneuil signe là un nouveau coup maître avec ce grand classique qui n'a pas pris une ride depuis sa sortie.
Un road-movie à la française mais superbement emballé par un maitre du cinéma français M.Henri Verneuil ! Avec un casting de choc , des dialogues d'Audiard ciselés , le tout sous un soleil de plombs , le public est heureux face à cette belle demonstration d'un des plus grands réalisateurs ! C'est prenant , on rit , c'est du bon cinoche du dimanche soir à regarder en famille !
On tente le coup histoire de retrouver le parfum des films du Dimanche soir de notre enfance et puis on est vite assailli par le fumet déplaisant d'un racisme colonialo-paternaliste ou les indigènes sont nécessairement paresseux et et arriérés., sans compter son adjuvant naturel , la misogynie crasse ou les femmes sont des garces ou des potiches à la disposition des hommes , des vrais ; le tout ou en arrière-plan, aucun cliché exotico-orientaliste ne nous sera épargné. A l'heure ou les rues et le paysage s'embrunissent, un film plutôt de saison.
Michel Audiard aux dialogues, Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura dit « Le Plouc » et Bernard Blier au casting, Henri Verneuil a su s’entourer des meilleurs talents de l’époque pour réaliser Cent milles dollars au soleil. Tourné en noir et blanc dans le désert marocain, le film dévoile une sorte de western où les chevaux auraient été troqués par des camions. On peut également percevoir dans ce film une réponse d’Henri Verneuil au Salaire de la peur réalisé une décennie plus tôt par Henri-Georges Clouzot. Quelques répliques bien senties signées Michel Audiard et la musique de Georges Delerue viennent relever une réalisation maîtrisée mais classique et un scénario linéaire non dénué de quelques longueurs. Le portrait non complaisant de ces trois ouvriers pas spécialement vertueux sur les terres d’une ancienne colonie française vaut aussi pour son réalisme niché dans quelques répliques pas uniquement pittoresques…
Ce film pouvait être reçu comme drôle en 1964 : aujourd'hui il est insupportable. Raciste, colonialiste, sexiste, les stéréotypes méprisants et dévalorisants sont mobilisés tout au long du film, tandis que le spectateur et la spectatrice sont incités à être indulgents envers ces grands enfants que sont les hommes, qui boivent, se battent pour un rien, et en même temps sont forts et ont, eux, un vrai sens de l'amitié. A bannir totalement
Un grand film saluant la victoire de l'amitié et, plus généralement, des valeurs humaines (courage, solidarité) sur les rêves de gloire et de richesse. Le scénario est digne des meilleurs westerns. Les images en noir et blanc sont superbes. Quant au casting, inutile de le dire, il est exceptionnel.
C'est un film d'homme avec L. Ventura et J.P. Belmondo qu'on ne voit pas souvent dans les mêmes films, bien qu'il n'y ait pas tout à fait une génération complète entre les deux. Il y aussi B. Blier, jeune et fringuant qui joue un vrai rôle de camionneur aussi mais à sa façon, moins en force mais plutôt côté humour et blagues pourries. De plus, à chaque apparition de son camion à l'écran, on a la droit à une petite musique spéciale de G. Delerue, pas la meilleure à mon goût. Ce film rappelle un peu le Salaire de la peur, car c'est un road movie en camion aussi, et pas n'importe quel camion d'après ce que j'ai pu lire. Bref le scénario est un peu moyen, il manque un petit truc en plus, pour faire monter le suspense et la tension, mais ce n'est pas mal. Un classique du film français à (re)voir.
Un excellent "road-movie" à la française, avec un casting incroyable et une réalisation forte. Les paysages marocains sont filmés avec un brio inégalable. Les dialogues sont quant à eux tout simplement fantastiques. L'une des plus brillantes histoires de course-poursuite du cinéma.
Excellent film d'aventures, le duel Belmondo/Ventura vaut le coup d'oeil avec les bons mots de Audiard et les bagarres. Drôle souvent et roublard le scénario est pourtant simple mais Verneuil met beaucoup d'enthousiasme dans sa mise en scène alors ce film est vu avec bonne humeur.
Un très bon film en noir et blanc, quoique la couleur aurait sans doute apporté un plus étant donné les paysages, avec des acteurs de premier plan et les dialogues de Michel Audiard. Mais il nous fait aussi comprendre pourquoi les Arabes et les noirs ont voulu leur indépendance et ont viré les Européens étant donné la façon dont ces derniers les traitaient.
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5,0
Publiée le 11 juin 2021
Cent mille dollars au soleil est un film de Henri Verneuil qui constitue une capsule temporelle c'est une vision d'un monde révolu où des ressortissants français expatriés vivent et travaillent dans un pays d'Afrique du Nord fortement arabisé. Ce film a été tourné en partie à Marrakech au Maroc à un moment donné la caméra passe en revue les tanneries primitives de cette ville alors que les personnages marchent vers leur destination. Dans le film la ville est identifiée comme Le Moussorah un nom qui n'existe que sur l'enseigne de l'hôtel et les bornes kilométriques fabriquées comme décor pour ce film. Il traite des conducteurs de camions qui transportent des marchandises dans le désert et sur des terrains montagneux. Parmi ces conducteurs figurent Jean-Paul Belmondo et Lino Ventura qui jouent des copains travaillant pour la société de camionnage de Gert Frobe. La fiancée de Belmondo (Andréa Parisy) a à peine le droit de terminer une phrase il attend d'elle qu'elle reste assise et qu'elle soit jolie. Quant à Angèle qui rêve des horizons plus larges de la grande ville Ventura lui dit que ce n'est pas une prostituée parce qu'elle ne prend pas de fric quand elle couche avec ses copains...
Réalisation : Henri Verneuil, Dialogues : Michel Audiard, Musique : le grand Georges Delerue... et les excellents Jean-Paul Belmondo/Lino Ventura/Bernard Blier qui forment une brochette d'acteurs superbe. A part la scène interminable de la course poursuite dans le désert, tout est bon dans ce film.