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Un visiteur
0,5
Publiée le 7 septembre 2009
Non seulement la "course" poursuite en camion qui dure les trois quarts du film est tres enuyeuse mais en plus on doit supporter belmondo qui est plus insupportable que jamais d'arrogance (il est beau, fort, et très intelligent). Je trouve aussi ce film tres meprisant envers la communauté maghrebine.
Dans ce genre de film avec de tels acteurs, il y a toujours des dialogues et des petites anecdotes extraordinaires et dont on sent une authenticité certaine. Le début avec la tournée des bars entre chauffeurs est fendard. Même les dialogues et les scènes suivantes sont terribles, avec parfois une petite musique comique, notamment l'arrivée du bavard Bernard Blier auprès du camion de Lino Ventura ensablé. On n'en fait plus des comme ça :( Tout est bon !
Jean-Paul Belmondo et Henri Verneuil auront tourné huit films ensemble sur près de 25 ans. Le réalisateur avait dirigé l’anti-héros d'« A bout de souffle » (Jean-Luc Godard en 1960) dans le cinquième sketch de « La Française et l’amour » puis sur le célèbre « Un singe en hiver » où Belmondo avait fait la connaissance de Jean Gabin pour aboutir à un chef d’œuvre incontournable tiré de l’œuvre d’Antoine Blondin. Ils se retrouvent donc en 1964 alors que Belmondo vient tout juste d’achever « L’homme de Rio » avec Philippe de Broca. un autre de ses réalisateurs fétiches. De son côté Lino Ventura a lui aussi déjà travaillé avec Henri Verneuil dans « Les lions sont lâchés » en 1961. Quant aux deux acteurs, ils étaient réunis sur le plateau de Claude Sautet pour « Classe tous risques » (1960). Autant dire que tout ce petit monde est alors en proximité. On ne parlera pas de Michel Audiard qui est alors partout et notamment au générique de trois des films précités. Il connaît d’autre part très bien Henri Verneuil. Cette réunion au sommet puise sans doute ses sources dans l’envie de retrouver l’ambiance d’ « Un Taxi pour Tobrouk » (Denys de La Patellière en 1961 avec Lino Ventura) à laquelle on injecterait un soupçon du suspense du « Salaire de la peur » (Henri-Georges Clouzot en 1953), le tout teinté d’une bonne dose de dérision, façon "Les tontons flingueurs" (Georges Lautner en 1963), qui brandirait en étendard la présence du génial Bernard Blier. On l’aura compris, le film se passe dans le désert saharien, (le film est tourné au Maroc) où la confrérie des camionneurs est soumise à la dure loi de « la Betterave ». La betterave comme le sobriquet donné au patron diabétique de la compagnie de transport de marchandises qui règne en maître sur cette vaste région, interprété par un Gert Fröbe génialement explosif et grandiloquant en grande gueule qui dirige tout son monde à la schlague. L’entrée qui emprunte beaucoup à la dramaturgie du « Salaire de la peur » place le film sur les bons rails. Une course poursuite s’engage entre Rocco (Jean-Paul Belmondo) qui s’est emparé d’un chargement précieux que «La Bettererave » destinait à un conducteur novice et « Le Plouc » (Lino Ventura) à ses trousses payé pour le retrouver et ramener le précieux chargement. Sur les interminables pistes du désert marocain, les camions roulent seulement arrêtés par les avatars de la route qui sont l’occasion de l’entrée en scène d’un Bernard Blier absolument génial en routier libidineux, débitant le jargon d’Audiard comme personne. Le saccage d’un relais d’essence tenu par le trop méconnu Pierre Mirat, constitue de même un intermède très réjouissant. Mais la route est longue et Henri Verneuil comme quelquefois « Rocco », semble s’endormir au volant, peinant à relancer l’action de son film qu’il a sans doute eu tort d’étirer sur plus de deux heures. Il tente de s’en sortir en injectant une pointe de suspense dans le dernier tiers mais sans grande conviction. Le film reste donc sympathique mais semble malheureusement de nos jours, un peu atone. Un manque de rythme plutôt rare chez Henri Verneuil. On notera la présence de la très accorte Andréa Parisy qui trompera tout son monde.
Un "western sur roues". Une course-poursuite dans le désert est l'occasion de réunir un sacré trio d'acteurs. Pas beaucoup de psychologie, c'est un film d'action assez linéaire qui bénéficie quand même de dialogues excellents et souvent drôles. L'originalité vient du fait que les protagonistes sont amis... "Quand je pense qu'on a failli avoir des mots"!!!!!!
Ma cinquième incursion dans la filmographie d'Henri Verneuil pour un ensemble que l'on pourrait aisément placer au carrefour entre "Le salaire de la peur" d'Henri-Georges Clouzot pour sa pour son road-movie en camion dans une contrée inhospitalière, perdue et "Le trésor de la Sierra Madre" avec Humphrey Bogart pour son récit d'aventures autour d'une cargaison coûteuse nimbé d'un soupçon de "Mad Max, fury road" pour sa longue course-poursuite au coeur d'un désert semé d'embûches qui va faire appel à l'ingéniosité des personnages. Entre la mise en scène de Verneuil, la verve des dialogues de Michel Audiard et ses protagonistes magnifiquement écrits et portés par les plus grands acteurs français de leur époque, Lino Ventura et Jean-Paul Belmondo, un long-métrage tout simplement génial, au ton tragi-comique truculent, légèrement cynique et impeccablement accrocheur malgré un dernier segment un peu long.
Classique un peu oublié du cinéma français, "Cent mille dollars au Soleil" est avant tout un film à l’ancienne qui fleure bon le machisme et l’amitié virile sous le cagnard africain (les paysages sont d’ailleurs superbes). La recette est à peu près la même que pour tous les grands films des années 60, c’est à dire Henri Verneuil aux commandes (de toute façon c’était soit lui, soit Georges Lautner), une BO somptueuse (Georges Delerue à la baguette), Michel Audiard aux dialogues (parmi les pépites du film, on retiendra l’excellent "il avait sa bonne femme avec lui une grande blonde avec des yeux qui avaient l'air de rêver et un sourire d'enfant...une salope quoi ! " ou le culte "Quand les types de 130 kilos disent certaine choses, ceux de 60 kilos les écoutent") et un casting en or massif avec un Jean-Paul Belmondo tout en charme et en décontraction, un Lino Ventura parfait en gros dur, un Bertrand Blier hilarant en dépanneur providentiel (il s’accapare d’ailleurs la plupart des meilleures répliques) sans oublier Gert Frobe en patron tyrannique (seul Reginald Kernan ne m’a pas particulièrement emballé mystérieux copilote). Quant au scénario, il faut saluer l’idée d’avoir fait de Bébel le "méchant" de l’histoire (ou plutôt le sympathique voleur) poursuivi par son meilleur ami qui est également son grand rival, le tout dans une ambiance légère propice aux scènes décalées (la discussion entre Marec et Angèle qui veut savoir si on la prend pour une putain est un moment d’anthologie) et aux bons mots. On pourra toujours reprocher au film quelques longueurs (l’affrontement final notamment) et des scènes de poursuites en camion pas forcément impressionnantes de nos jours mais la nostalgie des films d’antan fait oublier ces petits défauts.
Fut un temps où le cinéma français n'avait pas peur de faire des films d'aventures cocoricos plutôt que d'imiter grossièrement le modèle américain. "Cent Mille Dollars au Soleil" en est un parfait exemple, film d'aventures franchouillard qui ne s'excuse jamais de son audace et qui a un demi-siècle d'avance sur la plupart des films français du même genre qui sortent aujourd'hui.
Beau casting, trois immenses acteurs aux tops de leurs formes, pour ce road movie a travers le désert. Lino Ventura chahuté et charriė par ses collègues donne une note toute particulière a ce film. Entre dialogues magistrales et aventures, c'est tout bon.
Aahhh, ce bon vieux cinéma Français de l'époque des Gabin, Delon, Belmondo, Bourvil, De Funés, Montand, Ventura, ce cinéma populaire d'autrefois qui faisait fleurir notre patrimoine national, je l'adores et le savoures à chaque rediffusions télévisées!!! C'est le cas avec un film que j'ai vu par hasard qui s'appelle "Cent mille dollars au soleil", réalisé en 1964 par un maitre du cinéma Français, monsieur Henri Verneuil et écrit par un génie des dialogues hilarants qui font mouches, monsieur Michel Audiard. Je qualifierais ce film comme "Le salaire de la peur" d'Henri Georges Clouzot avec plus de pointillés sur le coté divertissement. Le film se passe dans les régions et collines assez pauvres d'un pays Arabe avec des chauffeurs routiers qui se font une course poursuite aprés que l'un d'eux est dérobé un camion qui est trés chère à l'employeur. J'ai pas mal adhéré au film au ton assez comique avec des images bien faits et une superbe musique orchestrée. Le film fait penser au cinéma de Steven Spielberg bizzarement notamment les "Indiana Jones" pour le coté look vestimentaire et au niveau du cadrage (peut etre que je suis le seul a penser ça (rire)). On prend plaisir à suivre les aventures de Rocco, Plouc et compagnie, brillaments interprétés par le talentueux Jean-Paul Belmondo et le costaud pete sec Lino Ventura. Mais la surprise du film vient d'un second role qui m'a fait plier en quatre à chacune de ses apparitions, c'est Bernard Blier en dépanneur. Voila un film que l'on prend plaisir à voir et un genre de cinéma populaire qui manque de nos jours dans le cinéma Français.
Un chef d'oeuvre. Un très beau film français d'Henri Verneuil . De très beaux rôles pour Jean-Paul Belmondo , Lino Ventura , Bernard Blier. Un très beau long métrage d'aventure.
S'il n'est pas toujours d'une très grande finesse, Cent mille dollars au soleil, qui fait penser par certains aspects au Salaire de la peur, se laisse regarder avec le plus grand des plaisirs. Il faut dire que beaucoup d'ingrédients de qualité y sont réunis. La mise en scène de Henri Verneuil est magistrale, et les plans larges sur le désert marocain sont magnifiques. Les dialogues, cultes, sont signés Michel Audiard. Et quel plaisir de retrouver autant de grands acteurs dans une même séquence – mention spéciale au drôlissime Bernard Blier. Un bon divertissement.
bon ben ça c'est du cinéma , du cinéma français de qualité s'il vous plait ! c'est franchement jubilatoire de voir ces "gueules", ces légendes du cinoch hexagonales s'envoyer a la tronche les répliques les plus cinglantes et les plus drôles du monde, dans un somptueux décor de western!
Un grand film d'aventure français à l'ancienne, bien mis en scène par Henri Verneuil qui constitue un bon moment de cinéma. L'histoire s'étire légèrement en longueur et les rebondissements ne sont pas toujours bien dosés. Néanmoins dans l'ensemble cette histoire de courses-poursuites entre 2 amis est plutôt divertissante et riche en humour. Les dialogues sont d'une qualité très au dessus de la moyenne ( signés Audiard évidemment!) et certaines répliques parsemées ci et là sont mémorables. Les acteurs s'en donnent à cœur joie. Car l'autre point fort du film est le duo d'amis/ennemis Jean-Paul Belmondo – Lino Ventura qui en impose tous les deux par leur charisme et leur aisance. Sans oublier Bernard Blier en second rôle. Malgré le noir et blanc, cette poursuite dans le désert s'avère également dépaysante et la scène finale est filmée dans un très beau cadre. Le twist final peut être deviné bien avant la fin mais qu'importe, il s'agit d'un bon film de divertissement qui remplit son contrat.
Ce classique des années 60 est une aventure à l'ancienne, véritable western en camion, dans la sueur, le camboui et la douleur. En dehors des mouvements de caméra et des effets spéciaux "d'époque" le talent de Verneuil et la restauration récente du film laissent des images N&B d'excellente qualité. Le casting est bien sur exceptionnel avec un Belmondo en cavale aussi drôle que désinvolte, poursuivi par un Lino Ventura également très charismatique. spoiler: L'amitié sera plus forte que la poursuite de la gloire et de la richesse pour ces deux-là, mais il leur faudra souffrir pour le réaliser ;)