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stebbins
507 abonnés
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1,0
Publiée le 16 septembre 2011
Allez, on retient son souffle et on prononce le titre de film le plus lourdingue du cinéma français ! Il faut dire qu'avec Michel Audiard à l'écriture on est quasiment en terrain connu : gouaille argotique à toutes les répliques, bande d'acteurs virils bien comme il faut et soupçon de misogynie en forme de vedette nunuche... Et quand le célèbre dialoguiste prend également la peine de faire un petit tour derrière la caméra ça devient franchement pénible à regarder et foutrement mal fichu ! Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages est aussi vide de sens que son titre est long, sorte de remplissage verbal idéal pour passer sur les planches mais carrément vilain pour les mirettes. On est loin de la bonne poilade annoncée, le nanar ne reposant que sur la virtuosité des mots balancés par hectolitres du dico dudit Michel, l'ami se contentant d'enregistrer ses dialogues sans parvenir à rendre sa mise en scène intéressante. Allez une étoile pour Bernard Blier, parce que j'aime bien sa tronche de bon vieux Morvandiaux et qu'il y a quand même deux ou trois bonnes répliques. Sinon ce naveton fait l'effet d'une baudruche gonflée à bloc...
Très déçu, moi qui voyait en Audiard un gage de qualité. Malheureusement la qualité de dialoguiste ne s'étend pas forcément au métier de réalisateur et ce film n'est pas pour ainsi dire un bijou cinématographique. Bien que les dialogues soient exquis, l'humour et le film en lui-même sont un peu limités par trop de potacherie voire de puérilité. Blier en fait un peu trop dans le comique et le style reste assez farfelu.
Avis personnel. C'est plutôt gros, c'est plutôt inégal, c'est plutôt décousu et le scénario, selon moi, fut moins important pour Audiard que les dialogues qui sont la véritable "matière" du film. Ces dialogues sont superbement "dits" par des comédiens [Quel casting!] qui ont l'air de bien s'amuser mais c'est parfois trop bavard, certaines longues tirades n'ayant été écrites, dirait-on, que pour débiter du Audiard. Françoise Rosay et Bernard Blier m'ont beaucoup amusé, leurs répliques se faisant souvent duels de bons mots cinglants, avec ces formules à l'emporte-pièce dont Audiard avait le secret. Ils sont plutôt bien secondés par des seconds rôles qui connaissent leur métier (Dalban, Carmet, Frankeur, Pousse...), sans oublier la mignonne Marlène Jobert qui est là pour bien montrer qu'elle est vraiment mignonne et en très bonneS formeS, tout en jouant parfaitement les pestes à gifler! Je dirais que, malgré la légèreté de l'ensemble, les personnages sont plutôt bien campés et j'avoue que, tout en me disant que cela ne volait pas très haut, j'ai vraiment pris plaisir. Au point qu'il m'est arrivé plus d'une fois de me repasser ce titre aussi long que le film est court...
« Promouvoir l'imagination sans tomber dans le mauvais genre, faut du doigté ! » dit Rita. Pour son premier film en tant que réalisateur, Michel Audiard semble avoir perdu tout son doigté. De l'imagination, certes, mais ici, Audiard en a peut-être eu un peu trop... Excellent dialoguiste à qui l’on devait les hilarants "Tontons flingueurs", il nous livre ici un film dont chaque réplique ou presque tombe à plat, avec une constance assez impressionnante. Heureusement, les acteurs sont pour la plupart excellents, Bernard Blier particulièrement, craquant comme à son habitude. Pour le reste, quelques gags surnagent parfois, mais rien qui permet à un film sans queue ni tête de prendre du sens. Aucune idée de ce qu’a pu fumer ou boire Michel Audiard avant de réaliser un tel film, mais c’était du brutal !
Je suis tombé dessus par hasard. Le ton semblait décalé et m'a séduit, la petite tenue aidant, mais aussi son côté pétillant, léger et marrant. Avec son titre à rallonge, ses dialogues qui font mouche et qui rythme le film je me disais que je connaissais ce cinéma. Les péripéties loufoques et le plaisir enfantin n'était que le travail de d au final. Et c'était un plaisir de suivre ce film sans prétention mais qui jouait tout autant avec les codes des films qu'il avait lui même créés. n'est que le d américain en fait. Dans ce film, il montrait que même lorsqu'il scénarisait un film, son empreinte était indélébile car il possédait un vrai style retranscrit film sympatoche, sans prise de tête mais avec une intrigue solide mais légère et drôle. La ficelle était grosse mais bien évidemment forcée.
Une histoire cartoonesque qui vient de la planète Audiard. Pour le spectateur, premièrement : vidage de la tête. Secundo : nawakissime en prévision et répliques à apprendre par coeur. Niveau casting, quelques habitués comme Blier, on s'en régal comme d'habitude. Suivez une tante pas comme les autres, celle que redoute tout truands. Puis pour la légèreté, comment ne pas tomber sous le charme de Marlène Jobert, une sucrerie pour nos yeux. Sa voix, une douceur pour nos oreilles.
La première réalisation de Audiard peut s'avérer bonne ou mauvaise. Ici on retrouve une grande partie de la bande de potes qui travaillait à Gaumont ( Audiard, Poiré, Blier, Pousse, etc ... ) avec une nouvelle venue, Marlène Jobert, dont la prestation est discutable. La mise en scène d'Audiard est simple mais efficace, le burlesque est très présent ainsi que l'absurde ( la danse de la Capucine par Blier ). On aurait aimé que la fin soit plus poussée.
A voir au moins une fois, malheureusement quand les dialogues (pas toujours exceptionnels) prennent le pas sur la réalisation difficile d'avoir un vrai film. Il s'agit plutôt de séquences ou le grand n'importe quoi semble la règle et d'où émerge quelques perles. En bonus une Marlène Jobert magnifique.
Du grand n'importe quoi! J'avoue j'ai ri tellement c'est kitsch, bizarre et les scènes et les actions n'ont aucun sens! On ne comprends rien. Typiquement les films français de l'après mai 68, avec toutes ces couleurs, ces coupes de cheveux, ces clichés, bref ça fait remonter dans le temps, c'est sympa mais ça devient lourd, à petite dose seulement.
Si Jean-Michel Audiard est un immense scénariste et dialoguiste francais, il est, il faut être objectif, un piètre metteur en scene ! En effet, dans cet œuvre au titre interminable "faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages" (nom qui laisse place a bien des interprétations ..), Audiard nous offre des décors tres simples, des plans qui le sont également.. bref on ne peux pas saluer d'exploits a ce niveau la, bien que dans l'ensemble ca soit bien loin d'être désagréable ! Et les quelques bulles qui apparaissent, les passages d'une scène a l'autre assez abruptes et autres résultats de la touche personnelle du cinéaste (qui mine de rien, apporte visuellement quelque chose de différent, de la même manière que ses scenarii ont toujours été hors-du-commun !) sont plutôt originaux... Et mis a part ce "détail" il faut reconnaitre que les acteurs sont géniaux (Bernard Blier, André Pousse, Mario David, Robert Dalban ... que du bon !) et le scenario parfait de chez parfait, c'est tres drôle et les dialogues sont extraordinaires et d'une grande subtilité !
L'histoire abracadabrante, les morts à la pelle et les répétitions ne sont guère engageants mais le charme certain de Marlène Jobert et certaines répliques inoubliables laissent un souvenir sympathique, mais c'est loin d'être suffisant !
Comme le fait présager le titre, le film ne vole pas bien haut. Rechercher un scénario à celui-ci serait une perte de temps considérable et inutile vu qu'il n'existe pas. Reste bien évidemment les savoureux dialogues de Michel Audiard dont se distinguent quelques pépites genre "Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole...", quelques gags véritablement drôles comme la parodie des films de Jacques Demy avec le personnage du neveu. Et puis bien sûr une interprétation hors norme dont se distingue tout particulièrement André Pousse et Françoise Rosay. En bref, des dialogues brillants et une interprétation hors norme au service d'une histoire stupide (comme c'est indiqué à la fin du film d'ailleurs !).
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2,5
Publiée le 14 avril 2012
Premier film en tant que réalisateur pour le scènariste à succès Michel Audiard! Une parodie de film policier à la mise en scène decevante malgré d'excellents dialogues dans laquelle on retrouve un casting sympathique avec des comèdiens qui s'en donnent à coeur joie: Le charme de Marlène Jobert à la plastique irrèprochable, l'immense Bernard Blier qui nous gratifie de quelques bonnes répliques ("C'est beau comme une crèche") avec ces mines roublardes et Françoise Rosay qui n'exclut pas l'abattage en vieille tante Lèontine donnent à cette comèdie policière son lot de divertissement! A voir uniquement pour les dialogues et les comèdiens...