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    Walkover
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    Hervé L
    Hervé L

    70 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 avril 2019
    Un ingénieur qui a raté son diplôme mais appris à boxer à l armée un peu niais retrouve une amie belle et beaucoup plus intelligente qui est bien gentille avec ce raté
    Cela ne donne pas grand chose même si la photographie est belle
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2019
    Jerzy Skolimowski inscrit Walkover, son deuxième long métrage, dans la lignée de sa première réalisation Signes particuliers : aucun (1965, Signalement d’un cinéaste en devenir). Plus encore que son aîné, Walkover est mu par l’énergie des personnages mis en scène et les mouvements d’une caméra captant de façon instinctive un matériau réaliste en environnement naturel. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2014
    Le deuxième long métrage de Skolimowski, très moderne, tant par sa forme que par son contenu, est une oeuvre à voir, ne serait-ce que pour admirer des plans d'une fluidité époustouflante, qui participent d'une mise en scène déjà virtuose. Certes, le personnage principal (déjà vu dans "Signes particuliers : néant"), que joue le cinéaste lui-même, est falot et indécis, mais il est le reflet d'une génération désabusée dont le comportement éclaire le spectateur sur ce qu'étaient les années 60 dans un pays comme la Pologne, pris entre le conservatisme soviétique et l'aspiration à une société de consommation "à l'occidentale" (rôle du poste radio portatif).
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Attention, il est impossible de regarder "Walkover" en faisant abstraction de son contexte politico-social, celui de la Pologne communiste des années 60 - ou alors on sera rapidement confronté à un film bourré d'incohérences et totalement antipathique. Le problème qui se pose à Jerzy Skolimowski peut être résumé en ces termes : comment faire un film ouvertement anti-système dans un pays où les comités de censure ne l'autorisent pas ? La réponse est simple : en parlant par métaphores, en introduisant dans le récit des messages codés. Le spectateur occidental devra sans doute faire quelques efforts pour sortir de ses habitudes confortables de lecture littérale. Pourtant, c'est par cette perspective seulement que "Walkover" prend tout son sens et révèle sa grande profondeur. Ainsi, on peut voir l'histoire de ce jeune homme polonais qui, au tournant de la trentaine, ne sait pas trop quoi faire de sa vie et participe à des compétitions de boxe car c'est le seul moyen pour lui de s'affirmer, comme une allégorie de la lutte contre le système socialiste et de sa négation des libertés individuelles. Un système répressif particulièrement absurde, à la recherche de coupables à tout prix, comme on croit le comprendre quand Andrzej se fait arrêter par les forces de l'ordre et menacer de prison simplement parce qu'il courait dans la rue près des lieux d'un accident de voiture ; ou quand on voit un homme menotté qui semble être accusé à tort du meurtre d'une jeune femme, qui s'est pourtant suicidée en se jetant sous un train. Le film est entrecoupé de messages publicitaires qui clament que le temps passe, mais qu'il n'est jamais trop tard … sous-entendu : pour renverser l'ordre établi. D'ailleurs, Andrzej, qui collectionne les montres, est toujours à l'heure ; le message est clair : il est de son temps, c'est le système qui est en retard. Outre ses montres, il emporte toujours avec lui son petit poste de radio, mais celui-ci n'est jamais réglé sur les stations officielles, outils de la propagande ; il diffuse en permanence des airs de jazz aux connotations occidentales et libérales. Quant à l'histoire d'amour entre Andrzej et Teresa, on devine qu'elle n'est qu'un prétexte pour donner au film des faux airs de comédie romantique, sans doute pour contourner la censure. En effet, la relation entre les deux personnages est particulièrement trouble, Andrzej avouant à plusieurs reprises qu'il déteste en réalité Teresa, cette enfant du système, qui l'avait fait renvoyer de l'université dans le passé pour non adhésion aux valeurs socialistes. Bref, sous ses dehors de petit film bâclé et inoffensif, "Walkover" est en réalité une œuvre rebelle, dans lequel chaque scène, chaque dialogue sont un appel à la libération.
    Plume231
    Plume231

    3 863 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 novembre 2012
    Je ne pensais pas que Jerzy Skolimowski, qui heureusement donnera des œuvres pas trop mal réussies plus tard, pouvait donné un autre film qui réussisse l'exploit d'être aussi chiant que "Le Départ", qu'il réalisera deux ans plus tard ; "Walkover" vient de me prouver le contraire. Alors le synopsis annoncé est : une jeune homme désœuvré se laisse convaincre par un entraîneur de participer à un combat de boxe. Ce n'est peut-être pas flamboyant et original mais sur une heure et quinze minutes ça peut tenir. Or utilisant le tic le plus détestable de la "Nouvelle Vague", Skolimowski ne se donne même pas la peine d'écrire un scénario se contentant la plupart du temps de filmer des scènes sans lien les unes des autres. Quand à la boxe, elle est très vite et platement expédiée en trois minutes sur la fin. Bref un très gros foutage de gueule Made In Poland.
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 septembre 2012
    Et bien dans ce cycle de rediffusion de la filmo de Skolimowski ce n'est pas mon préféré , je trouve que l'on est encore tres proche des premiers courts metrages exercices d'affirmation de style
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    29 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2011
    Sûrement un film à part dans la carrière de son cinéaste puisqu'en effet, ici, on est loin du Départ où chaque chose était bien plus étoffée. Malgré un bon scénario de base et des bons acteurs, la mise en scène reste très plate. Assez plate pour que les 68 minutes du film (générique non-compris) paraissent longues. Les personnages tournent en rond tout au long du film. À retenir de ce film un match de boxe très mouvementé (ou pas) qui n'aura pas réussi à me captiver. Autrement, l'esthétique et la musique sont correctes. Un film sympathique mais qui n'apporte rien de bien extraordinaire au monde du cinéma.
    stebbins
    stebbins

    497 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juillet 2011
    Il ne suffit pas d'un plan pour vanter les mérites d'un film comme Walkower, surtout quand une bonne partie du métrage - c'est à dire tout le reste - ne parvient jamais à nous tirer de l'ennui le plus carabiné. OK Skolimowski, ton plan est magnifique, rien de moins qu'un plan-séquence filmé par une caméra embarquée dans un train en marche, rien de moins qu'un plan virtuose susceptible de nous faire prendre des vessies pour des lanternes après 70 minutes d'indifférence totale. Walkower, qu'est-ce donc ? Vision singulière d'une société violentant sa jeunesse ? Documentaire sur le commerce sportif, avec ses lutteurs improbables, ses rings de boxe et ses paris futiles ? Trip Noir et Blanc traversé des sempiternelles fulgurances de son auteur ? Pour ma part je n'y ai pas vu grand-chose, seulement beaucoup de bruit pour un film somme toute assez dérisoire en définitive. Une oeuvre comme La Barrière - le film succédant à Walkower dans la filmographie de Jerzy Skolimowski - ira beaucoup plus loin dans l'exploration de la société polonaise et celle de la jeunesse étudiante, possédant le mérite d'être également bien plus radical dans son style visuel et sonore. Ici tout reste affreusement plat dans sa quasi-globalité. Mais OK Skolimowski, ton plan est magnifique...
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