Pour le Pire et pour le Meilleur est un film que j'ai vu un bon nombre de fois mais je dois dire que cela faisait aussi quelques années depuis la dernière fois. Je profite de sa diffusion télévisé ce soir pour le redécouvrir. Comme pour Comment Savoir, autre film de James L. Brooks ( vu cet été ) je constate que les personnages de primes abords sont tous très peu sympathiques ... Pourtant au final je suis conquis ! On fini par les aimés à mesure que le récit s'étale, on s'attache à ces êtres cabossés et profondément seul. Le casting est tout simplement parfait, Jack Nicholson trouve un rôle à la hauteur de sa stature et brille dans sa mélancolie et amuse dans sa bêtise. Helen Hunt est tout aussi remarquable, constat similaire pour Greg Kiennear et Cuba Gooding Jr. Je suis poussé de par ces deux expériences avec James L. Brooks à poursuivre le reste de sa - courte - filmographie tout en souhaitent qu'ils soit de la même teneur.
Curieux destins que ceux réunis de Jack Nicholson et de James L Brooks. Réalisateur de seulement six films en 37 ans de carrière, James L. Brooks qui est aussi le scénariste des Simpson détient sans conteste le record du nombre d'Oscars reçus par film tourné. Cinq Oscars prestigieux pour "Tendres passions" (1983) et deux pour "Pour le pire et pour le meilleur" (1997). Jack Nicholson dont la carrière est remplie de rôles prestigieux a décroché deux de ses trois statuettes sous la houlette de James L. Brooks. Curieux, car sa prestation dans "Pour le pire et le meilleur" est sans doute à classer parmi ses plus outrées. On connait la propension du génial acteur à abuser des mimiques qui ont fait sa réputation. Passe encore quand il joue un psychopathe dans "Shining" (Stanley Kubrick en 1980) ou le Joker dans "Batman" (Tim Burton en 1989). Dans le scénario alambiqué concocté par Brooks lui-même et Mark Andrus, Melvin Udall est un écrivain de bestsellers acariâtre, en proie à des troubles obsessionnels compulsifs qui s'autorise à terroriser le voisinage de son appartement de Manhattan où il vit reclus. spoiler: Il s'en prend tout particulièrement à un jeune peintre homosexuel (Greg Kinnear) et à son petit chien qu'il jette sans ménagement dans le vide-ordure dès le début du film . Le ton est immédiatement donné et l'on devine que si le grand Jack n'est pas tenu en laisse il va s'en donner à cœur joie dans le cabotinage. La suite du scénario va malheureusement lui donner toutes les occasions de s'adonner à son péché mignon. spoiler: Le méchant écrivain qui terrorise aussi la clientèle de son restaurant favori sans que jamais aucun paparazzi ne vienne immortaliser l'instant, va se laisser amadouer par la jeune serveuse (Helen Hunt) qui seule sait lui résister. Après bien des tentatives infructueuses, le grand malade mental qu'est Melvin va finir par aimer tout le monde allant même jusqu'à héberger le jeune peintre jusqu'alors victime de toutes ses insultes homophobes . Bien sûr, l'amour finira par triompher. James L Brooks semble avoir oublié d'un coup tout le savoir faire des réalisateurs hollywoodiens dans le domaine de la comédie romantique. Reste quelques scènes cocasses voir touchantes avec le petit chien (!!!), noyées dans un flot d'incongruités dont on se demande comment James L Brooks a pu les concevoir lui qui avait preuve de plus de finesse dans "Tendres passions". L'essentiel reste que le public a adoré, le film ayant été un triomphe au box-office. Jack Nicholson avait gagné son premier Oscar majeur pour "Vol au-dessus d'un nid de coucou" de Milos Forman en 1975. On aurait aimé par exemple que l'Académie lui décerne cette deuxième statuette pour un des deux films magnifiques qu'il a tournés avec Sean Penn ("Crossing Guard" en 1995 et "The Pledge" en 2001). Le grand acteur aura choisi deux réalisateurs pour des collaborations récurrentes, Bob Rafelson (5 films) et James L. Brooks (4 films). Ses prestations dans "Cinq pièces faciles" et dans "The Kings of Marvin Gardens" ne lui auront valu aucune récompense. Ironie de l'histoire des Oscars. A chacun ses goûts.
Peut être que ce film marque la fin d'une époque. Celle des actrices au physique ordinaire mais dotées d'un véritable talent. Aujourd'hui je me demande si on laisse vraiment à des actrices de talent le droit de jouer des romances. C'est l'époque du rantable. Et je finis par avoir des doutes quand je vois Jennifer Connelly, Rachel Mac Adams ou encore Charlyse Theron..Délit de belle gueule ? Pas sûr. A quoi ça sert les scènes de cul, les roulages de pèle dans les films, même pour enfant ! ( je pense à Sherlock et Holmes quand Lambert roule une pèle en gros plan à Philipine Leroy Beaulieu). M'enfin je m'égare. Ce film détient des dialogues hors pair. Nicholson joue le psychotique qui va tenter par la force des choses de s'adapter aux émotions et aux sentiments humains. Helen Hunt est terrible.
J'ai trouvé cette histoire totalement improbable, qui voudrait tendre les bras à un homme qui quand il dit une parole gentille sort 10 paroles méchantes ?! En tout cas rôle parfait pour Jack Nicholson. Selon, une comédie sentimentale très niaise !
Très décevant malgré Nicholson qui n'est pas assez méchant comme la bande annonce voulait nous le faire croire, le scénario est plat et dénué d'intérêt. Mais on ne peut pas mettre 0 étoile pour un film dans lequel joue Jack...
Jack Nicholson et Helen Hunt sont excellents, mes deux étoiles vont à eux seuls. L'histoire, le scénario ne cassent pas des briques. Et c'est beaucoup trop long, 2H18 qui durent une éternité... Style très 90's, très américain aussi.
Ce film est très bien, divertissant, marrant, avec le fabuleux Jack Nicholson dans un rôle qui lui va comme un gant. Par contre, il se tire malheureusement en longueur quand les personnages n'arrêtent pas de se renvoyer la balle pour finalement finir sur une note non surprenant et très attendue.
Un rôle sur mesure pour le grand Jack, qui dans son personnage d'écrivain misanthrope égoïste nous fait rire et vivre un grand moment de ciné, aux dialogues percutants.
Un film drôle avec un Jack Nicholson parfait dans le rôle d'un célibataire exécrable et maladivement maniaque, qui sera contraint par les événements de modifier son mode de vie.