Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ElAurens
79 abonnés
585 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 19 août 2010
Bullit m'a déçu, avec la scène mythique de la course poursuite je m'attendais à un film rythmé. Je n'aime pas forcément un film avec beaucoup de rythme, j'adore plusieurs films ou la lenteur est très présente. Le problème c'est que pour Bullit, la lenteur n'apporte rien. Heureusement il y a Steve McQueen cet acteur unique si charismatique, mais il a joué des meilleurs rôles et dans des meilleurs films. Bon ce n'est pas parce que je cite que les points négatifs que je n'ai pas aimé ce film, au contraire. On a un bon film, mais qui n'est pas un chef-d'oeuvre.
Le lieutenant Frank Bullitt (S. McQueen) est un policier taciturne et solitaire. Mais c'est surtout un détective tenace qui n'a d'autre souci que de dénouer un complot dans lequel un témoin à comparaître en procès dont il avait la garde rapprochée s'est fait assassiner et s'est au final avéré être un faux témoin. Le scénario ne figure certes pas parmi les plus originaux du polar, mais ce film vaut surtout par la qualité de la mise en scène et le jeu des acteurs. Alternant instants de lenteur parfaitement minutés et scènes d'actions à fleur de peau, "Bullitt" réussit le premier pari de mettre les nerfs du spectateur à rude épreuve et le rive devant l'écran presque deux heures durant face à un suspense digne d'un Melville ou d'un Michael Mann (ou d'un De Palma en grande forme). Ce mécanisme où la nervosité de l'action succède à de longs plans silencieux n'est pas une nouveauté, mais le mélange est ici parfaitement dosé et distillé par Peter Yates, et surtout tire son efficacité d'une réalisation sobre sans effet de manches aucun. La célèbre course-poursuite en voitures dans les rues de San Francisco qui fait date dans l'histoire du cinéma d'action est à ce titre significative de cette économie de moyens (il n'a pas d'esbroufe) mise au service d'une efficacité "au fil du rasoir", cette conjugaison subtile évitant à l'action de tomber dans le spectaculaire facile tout en faisant mouche de façon redoutable. La seconde réussite du film passe bien entendu par le personnage que campe Steve McQueen. Acteur de légende, il intervient dans le film sur deux registres : celui de sa propre image intrinsèquement imposante construite au fil de ses rôles, et celui d'un Bullitt tout en retenue, naturellement élégant et félin mais presque effacé, qui colle de façon parfaite à ce policier taciturne qui n'a rien d'un héros. Mentionnons aussi l'excellente performance de R. Vaughn, faite de nervosité maîtrisée, qui incarne un politicien véreux à l'ambition démesurée. Sans être un chef d'oeuvre du cinéma, "Bullitt" possède toutes les qualités du film d'action intelligent et sobre, et tient parfaitement sa place dans le cercle relativement restreint des classiques du polar.
L'histoire d'un flic incorruptible coincé entre la justice et le pouvoir. Le film est très réaliste et très symbolique ( surtout la dernière scène du visage dans le mirroir). Les scènes d'action sont réussies. McQueen est magistral.
C'est étonnant le nombre de films dits cultes qui finalement ne le sont pas vraiment. Et celui-ci en fait partie. Certaines scènes sont effectivement cultes comme la poursuite dans San Francisco avec ce célèbre bolide vert. Cependant le film qui démarre bien baisse vite de rythme et l'action se perd dans des détours. L'enquête n'est passez travaillée ni vraiment mise en valeur malheureusement. Un film qui est assez moyen même s'il partait d'une idée originale. Dommage!!
J'ai ressenti une légère déception à la vision de ce film présenté comme un "classique" car à la place du polar nerveux à 100 à l'heure auquel je m'attendais j'ai visionné un film un peu mou du genou et à l'intrigue paresseuse. Bon bien sûr il y a la présence de Steve McQueen mais ce dernier joue plus sur son charisme que sur ses talents d'acteur. Il y a aussi la très sexy Jacqueline Bisset mais elle donne l'impression d'être juste-là pour décorer. Seul Robert Vaughn dans le rôle d'un personnage antipathique s'en sort très bien. Ne parlons pas de la fameuse course-poursuite en voiture, William Friedkin en a réalisée une beaucoup plus réaliste et spectaculaire dans l'excellent "French Connection". Reste un ensemble honorable et une bande originale définitivement culte de Lalo Schifrin.
Ce film est surcoté à mon gout, on m'en a dit pourtant du bien mais dans le meme genre, je préfere les films Français avec Alain Delon ou Jean-Paul Belmondo des années 60/70 honnetement. Hormis la scène de course poursuite en voiture qui est grandiose et celle de l'aéroport, j'ai trouvé ce film plat, lent , une intrigue sans rythme. Si ce film est considéré comme culte, il faudrait consacré aussi ceux de Charles Bronson ou Chuck Norris de la meme époque (rire). Steve Mc Queen est bon mais faisant un peu le minimum syndicale tout comme Robert Vaughn auquel les deux acteurs nous avaient habitué à mieux notamment dans "Les sept mercenaires " de John Sturges. A noter dans les seconds roles un certain Robert Duvall. Petite déception.
Incontournable et indémodable. Aujourd’hui considéré comme un classique du film d’action, Bullitt reste aussi une référence dans la carrière de Steve McQueen, un de ses plus grands rôles. Particulièrement rythmée, la mise en scène très travaillée multiplie les plans originaux et met magnifiquement en valeur la très photogénique San Francisco. La célébrissime musique de Lalo Schiffrin contribue pour sa part à l’atmosphère si particulière d’une réalisation désormais indissociable d’une des plus extraordinaires poursuites en voiture du cinéma. Mention spéciale également aux excellents seconds rôles, en particulier Robert Vaughn et la très séduisante Jacqueline Bisset.
Bullitt est selon moi un film surestimé. Certes, le scénario tient la route et le jeu des acteurs est bon, mais tout cela ne pardonne pas la lenteur de l’histoire. Par contre, la course-poursuite entre les deux voitures est très réussie, quoiqu’un petit peu trop courte à mon goût.
Réalisé a la fin des années 60, Bullitt est une sorte de western contemporain qui possède mise en scène de Peter Yates vraiment prenante et totalement maitrisée, notamment lors de la fameuse séquence de courses poursuite dans les rues de Los Angeles. Steve Mc Queen est impeccable dans le rôle du courageux flic Bullitt. A ses côtés, nous retrouvons notamment la magnifique Jacqueline Bisset qui est malheureusement bien trop peu présente dans la film, et un Robert Vaughn ( qui faisait partie des fameux Sept Mercenaires de John Sturges aux côtés de Steve Mc Queen ) qui est très crédible dans le rôle du politicien Chalmers. Bullitt est donc clairement une réussite et qui aura permis d'offrir à Steve Mc Queen, un de ses plus beaux rôles sur grand écran.
Véritable maître-étalon du genre, ce film à la gloire de sa vedette traverse les âges grâce à sa mythique course-poursuite où S.McQueen tient lui-même le volant. Au delà de ce détail, ladite poursuite est une démonstration de savoir-faire, aussi bien au niveau de la mise en scène (où chaque axe de caméra est justifié, la caméra embarquée se révélant impressionnante au niveau du rendu de la vitesse tout comme le son, parfaitement restitué) que de la chorégraphie. Pour le reste, le film nous offre une intrigue tortueuse, limite incompréhensible et mené sur un rythme assez réaliste (donc lent). Interprétée avec vigueur, cette critique d'un système judiciaire corrompu (pas par l'argent mais par la vanité et la soif de reconnaissance médiatique) est virulente et bien sentie. Bullitt est un flic, ni bon ni mauvais en soi, juste un mec qui fait son job. Chevalier des temps modernes qui aurait mérité une peinture un poil plus sombre de son caractère.
Fan de la première heure de la bande son, j'ai adoré le générique d'une incroyable modernité puis au fur et à mesure, j'ai été touché par ce rythme, cette ambiance qui marque autant une époque. Quant à Steeve Mc Queen, il n'y a pas à dire, c'est le personnage. Quant à la course de voiture, je pense que je vais me refaire "Boulevard de la mort" (Tarantino) pour noter l'élève :-)
Pas mal, mais dans le genre "ça canarde à Frisco", le lieutenant Bullitt n'arrive pas au quart de la cheville de l'inspecteur Harry. A voir pour la fameuse scène de poursuite de bagnoles et pour les yeux de Jacqueline Bisset.
Un policier urbain dans les rues vallonnées de San Francisco.Un film,dont on se demande aujourd'hui d'où lui vient sa renommée usurpée.A titre d'exemple,"French Connection" est autrement plus envoûtant."Bullitt" donc,doit sa célébrité,à Steve McQueen et à sa course poursuite de 7 mn,révolutionnaire en 1968.Il s'inscrit dans les policiers classiques des années 60,peu bavards,au scénario archi vu,et au héros bourru.McQueen,dont on fait tout un foin,ne m'a pas fait une grande impression.Son jeu consiste surtout à un regard revolver,une moue continuelle et une stature de cow-boy.Le film est d'un ennui mortel,sans musique,sauf dans les 3 scènes qui bougent,bien éparpillées.La poursuite mettant aux prises une Ford Mustang et une Dodge Avenger,2 "muscles cars",est bien entendu sympathique,mais c'est la seule parenthèse mémorable de "Bullitt".Mise en scène aux abonnés absents,acteurs à peine digne de "Hooker"(!!)et lenteur rédhibitoire.Berné.
Une chose marquante dans ce film est l'ambiance lourde, quasi oppressante de l'histoire, ambiance bien rendue notamment par le jeu de S. Mc Queen à la limite du flic taciturne et de la réalisation lente. Lente, oui,, dans le déroulement du scénario mais loin de l'être dans LA grande scène de course porsuite automobile. Rien n'y est extravagant mais tout y est saississant pas la dimension réaliste de cette dernière. Enfin côté scénario en lui-même, on a à faire à une bonne histoire, bien disséquée et pleine de portée (on retrouve notamment la même critique vis-à-vis du carrièrisme et du poilitique dans les affaires juridiques que dans le 1e épisode de Dirty Harry). Bref un film qui vaut, malgré son ancienneté, le coup d'être vu et apprécié pour ce qu'il est, à savoir un bon film policier, polar noir.